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périodique brésilien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Folha de S.Paulo, connu aussi sous le nom de Folha, est un quotidien brésilien fondé en 1921 sous le nom de Folha da Noite, et édité dans la ville de São Paulo par l’entreprise Folha da Manhã S.A.
Folha de S. Paulo | |
Logo du Folha de S. Paulo. | |
Pays | Brésil |
---|---|
Langue | portugais anglais espagnol |
Périodicité | quotidien |
Format | grand format |
Diffusion | 330 000 en semaine 420 000 le dimanche ex. |
Fondateur | Olival Costa e Pedro Cunha |
Date de fondation | 19 février 1921 |
Ville d’édition | São Paulo |
Propriétaire | Grupo Folha |
Directeur de publication | Luiz Frias |
Directeur de la rédaction | Otavio Frias Filho |
Rédacteur en chef | Sérgio Dávila |
ISSN | 1414-5723 |
Site web | (pt) folha.uol.com.br |
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Le journal est la base du Grupo Folha, conglomérat qui comprend Universo Online (UOL), le plus grand portail internet du pays, le journal Agora São Paulo, l’institut de sondages Datafolha, la maison d’édition Publifolha, le label Três Estrelas, l’imprimerie Plural et, en partenariat avec les Organisations Globo, le quotidien Valor et d’autres entreprises.
Tout au long de son histoire, Folha est réputé pour être un journal plus souple et perméable aux aspirations de la société que ses principaux concurrents, identifiés aux élites politiques et économiques. Elle est passée par différentes phases et a donné la priorité à de différents publics – la classe moyenne urbaine, les propriétaires ruraux –, toujours en maintenant l’indépendance politique comme un de ses piliers éditoriaux[1].
Depuis 1986, Folha a la plus grande diffusion parmi les grands journaux quotidiens brésiliens – selon les données de l’IVC (Institut Vérificateur de Circulation) en janvier 2010, ce sont environ 279 000 exemplaires les jours de semaine et 329 000 les dimanches. À côté de O Estado de S.Paulo et de O Globo, Folha est considérée comme étant un des plus influents médias de presse quotidienne du Brésil. Parmi les journaux quotidiens, Folha possède ainsi le site d’informations avec le plus grand nombre de lecteurs[2].
Conservateur, Folha de S. Paulo se définit comme un journal d’opposition au gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva[3].
Folha a été fondée le 19 février 1921 par un groupe de journalistes dirigé par Olival Costa et Pedro Cunha, sous le nom de Folha da Noite. C’était un journal du soir, avec un projet qui préconisait des textes plus courts et plus clairs, centré plus sur l’informatif que sur les opinions, sur la proximité avec les sujets qui affectent le quotidien de la population de São Paulo, principalement les travailleurs urbains.
En opposition au principal journal de la ville, O Estado de S.Paulo, qui représentait l’élite rurale et assumait une position conservatrice, traditionnelle et rigide, Folha a toujours été, depuis sa fondation, un journal plus souple, plus fluide et plus perméable aux aspirations de la société[4].
L’entreprise a été réussie, amenant les partenaires à acheter un siège, une presse rotative et en juin 1925, à créer un deuxième journal, cette fois-ci matinal : Folha da Manhã.
Aussi en 1925, le personnage Juca Pato apparaît dans Folha da Manhã, qui est devenu un symbole du journal. Créé par le dessinateur Benedito Carneiro Bastos Barreto (1896-1947), appelé Belmonte, Juca Pato était un « homme commun », qui critiquait avec ironie les problèmes politiques et économiques et répétait l’expression : ça pourrait être pire.
Les principales critiques des Folhas étaient dirigées contre les partis républicains qui monopolisaient les gouvernements de l’époque et faisaient campagne pour des améliorations sociales. Le journal a même soutenu la création du Parti Démocratique, de l’opposition. Cependant, en 1929, Olival Costa, à ce moment-là, seul propriétaire des Folhas, s’est rapproché des républicains de São Paulo et a répudié les opposants de l’Alliance Libérale, liée à Getúlio Vargas.
En octobre 1930, avec la victoire de la Révolution Varguiste’, les journaux qui s’étaient opposés à Vargas ont été saccagés par des partisans de l’Alliance Libérale.⁹ Les installations de Folha ont été détruites et Costa a vendu l’entreprise à Octaviano Alves de Lima, entrepreneur, principalement de commerce du café.
Le but initial d’Alves de Lima, qui a assumé le journal en 1931, était de défendre les intérêts « de l’agriculture », c’est-à-dire des producteurs ruraux. Cependant, des évènements importants ont fait que l’attention se pose sur d’autres thèmes : la révolution de 1932 (lorsque les habitants de São Paulo ont essayé de récupérer le pouvoir perdu pour Vargas), la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et le Estado Novo, dictature varguiste qui a duré de 1937 à 1945.
Sans familiarité avec la presse, Lima a indiqué le poète Guilherme de Almeida pour la direction de l’entreprise et a donné la direction éditoriale à Rubens do Amaral, qui a formé une Rédaction de tendance anti-getuliste. Herminio Sachetta, militant trotskiste qui a été emprisonné par l’Estado Novo, a assumé le secrétariat de Rédaction juste après sa sortie de prison.
Le gouvernement dictatorial exerçait une pression politique et économique sur la presse, concentrant ses munitions sur São Paulo contre le journal matinal Estado, qui avait soutenu la Révolution de 1932. Le directeur du journal, Júlio de Mesquita Filho a été emprisonné trois fois et a été forcé à l’exil pendant que le journal Estado restait sous le contrôle du gouvernement varguiste, de 1940 à 1945. Avec le concurrent sous silence, Folha da Manhã a excellé comme voix d’opposition à la dictature.
L’attitude critique est un des motifs pointés sur l’échange de propriétaire de l’entreprise, survenu en 1945. Selon João Baptista Ramos[réf. nécessaire], frère de José Nabantino Ramos, un des nouveaux partenaires, aux côtés de Clóvis Queiroga et Alcides Ribeiro Meirelles, l’achat des ’’Folhas’’ a été articulé par Getulio Vargas, qui voulait se libérer du journalisme d’opposition commandé par Rubens do Amaral, de son propre aveu anti-getuliste.
Queiroga, de son côté, représentait le comte Francisco Matarazzo Júnior, qui ne pouvait pas posséder de médias de communication, étant italien. Matarazzo a financé l’achat des presses rotatives plus modernes et a vu dans cette entreprise une occasion de répondre aux attaques que lui faisaient les journaux de Assis Chateaubriand, son ennemi.
Une des armes qu’il a idéalisée dans cette bataille a été de réduire le prix des Folhas, afin d’étouffer les affaires des quotidiens associés, de Chateaubriand.
Néanmoins, le plan n’a pas fonctionné : Nabantino Ramos a comptabilisé les pertes que l’entreprise a souffertes à cause de la réduction de prix comme paiement du financement accordé par le comte ainsi, après quelques mois, il a déclaré la dette effacée, assumant la marche éditoriale des journaux.
Avocat, Nabantino Ramos appréciait les techniques de gestion et de contrôle, et a implanté dans les années 1940 et 1950 de nombreuses innovations : concours publiques pour contrats, cursus de journalisme, prix pour accomplissement, contrôle des erreurs. Il a rédigé un manuel de rédaction et une politique éditoriale. Il a lancé un troisième journal Folha da Tarda en 1949 et a soutenu des dizaines de campagnes dans plusieurs domaines : combat contre la corruption et le crime organisé, défense des sources, amélioration de l’infrastructure, chantiers urbains, entre autres.
Malgré l’organisation d’entreprise, Nabantino manquait de discernement commercial et de flexibilité nécessaires pour négocier des financements et administrer des budgets. Au début des années 1960, l’entreprise souffrait avec des coûts augmentés par le prix du papier journal. Les trois journaux ont été regroupés en un seul titre, Folha de S.Paulo, en 1960, en maintenant au départ, les trois éditions. Mais, comme la situation financière se dégradait, les éditions du soir ont été annulées et le journal s’est fixé comme matinal.
Les difficultés se sont aggravées en 1961, par la victoire issue d’une grève de journalistes qui a paralysé tous les moyens de communication de São Paulo et a obtenu des améliorations de salaire et des bénéfices travaillistes, ce qui a amplifié encore plus les coûts du journal. L’entreprise a été vendue aux chefs d’entreprise Octavio Frias de Oliveira et Carlos Caldeira Filho.
Frias et Caldeira, respectivement président et superintendant de l’entreprise, se sont mis à la tâche prioritaire de récupérer l’équilibre financier du journal. Pour diriger la rédaction, Frias a nommé le scientifique José Reis, un des créateurs de la Société brésilienne pour le progrès de la science (SBPC). Il a amené, pour intégrer l’équipe le responsable de la modernisation du rival O Estado de S.Paulo, le journaliste Cláudio Abramo, qui succédera à Reis et maintiendra avec Frias une coexistence professionnelle productive qui s’est prolongée pour plus de vingt ans. En 1964, Folha de S.Paulo a soutenu le renversement du président João Goulart et l’établissement d’un régime de tutelle militaire – temporaire, comme on le croyait – dans le pays.
La phase d’adversités économiques et financières étant dépassée, la nouvelle gestion a commencé à se dédier à la modernisation industrielle et au montage d’une structure de distribution d’exemplaires qui a été la base des sauts de circulation qui arriveraient. De nouveaux équipements et imprimantes des États-Unis ont été achetés. En 1968, Folha est devenue le premier journal latino-américain à être imprimé par le système off-set[Quoi ?]. En 1971, un autre pionnier : les moules en plomb montraient l’histoire et le journal adoptait la composition « à froid ». Le journal grandissait en circulation et améliorait sa participation dans le marché publicitaire.
À la fin des années 1960, Frias a organisé l’embryon d’une chaîne nationale de télévision, en joignant à la TV Excelsior de São Paulo, leader d’audience, dont le contrôle fut acquis en 1967, trois chaînes à Rio de Janeiro, Minas Gerais et Rio Grande do Sul. Par insistance de Caldeira, les deux partenaires ont néanmoins abandonné l’entreprise en 1969.
Le début de la décennie de 1970 a été turbulent dans l’histoire du journal. Accusée par des organisations de lutte armée d'avoir collaboré avec un organe de répression de la dictature militaire du Brésil, Folha est devenue cible des guerrilleros qui ont intercepté et incendié trois camionnettes de livraison du journal, deux en septembre et une en octobre 1971 et ont menacé de mort le propriétaire du journal.
En réponse, le chef d’entreprise Octavio Frias a signé sur la couverture du journal, l’éditorial « Banditisme », affirmant qu’il n’accepterait ni l’agression, ni les menaces. Ceci s’est suivi, dans le journal du groupe guérillero ALN, d’un texte où Frias était qualifié d’ennemi de l’organisation et du pays.
L’antagonisme entre le journal et les groupes de gauche s’est approfondi et a culminé avec l’éditorial « Prisonniers politiques ? », publié en juin 1972, dans lequel on interrogeait l’existence de personnes emprisonnées pour cause de leurs positionnements politiques. L’éditorial était aussi une réponse au concurrent O Estado, qui défendait un traitement spécial aux prisonniers politiques. Il disait : « Il est su que ces criminels, que le quotidien matinal qualifie tendancieusement de prisonniers politiques, mais qui ne sont que des voleurs de banques, kidnappeurs, voleurs, incendiaires et assassins, agissants maintes fois avec beaucoup plus de perversité que les autres, pauvres-diables, marginaux de la vie, pour lesquels l’organisme en question juge légitime toutes les promiscuités. »
L’épisode a aussi provoqué une crise interne. La semaine suivante, les éditoriaux ont été suspendus. Dans la même année, Cláudio Abramo a été écarté de la direction et Folha ne reviendra à adopter une attitude politique plus indépendante et affirmative, au lieu de la « neutralité » sans critique qui s’est suivi à la fin des éditoriaux, qu’à la fin de 1973[5].
Plus agile et innovateur que son concurrent traditionnel, Folha a gagné de l’espace auprès des couches moyennes qui se sont accrues avec le « miracle économique », se fixant comme publication de grande ampleur entre les jeunes et les femmes. En même temps, elle se dédiait avec une désinvolture croissante à certains domaines du journalisme jusque-là peu explorés, comme l’informatif économique, sportif, éducationnel et de services. Folha a soutenu l’idée de l’ouverture politique et s’est mise au service de redémocratisation, a ouvert ses pages pour toutes les tendances d’opinion et a développé le contenu critique de ses éditions.
Frias croyait fermement à la philosophie éditoriale d’une publication exempte et pluraliste, capable d’offrir le plus ample éventail de visions sur les faits.
Il a rencontré en Cláudio Abramo un collaborateur apte, responsable de la partie éditoriale entre 1965 et 1973, remplacé par Ruy Lopes (1972/73) et Boris Casoy (de 1974 à 1976) et reconduit à cette fonction en 1976, où il est resté jusqu’en 1977, lorsque Casoy a été convié par Frias à reprendre le poste, au milieu de la crise provoquée par une tentative de prise de pouvoir militaire contre le président Ernesto Geisel.
Abramo a reformulé le journal, il a fait la première (1976) d’une série de réformes graphiques qui se sont succédé, il a réuni des rédacteurs comme Janio de Freitas, Paulo Francis, Tarso de Castro, Glauber Rocha, Flavio Rangel, Alberto Dines, Mino Carta, Osvaldo Peralva, Luiz Alberto Bahia et Fernando Henrique Cardoso. Folha se transformait en une des principales sources de débats publics du pays. À l’opposé des expectatives, cette ligne éditoriale a été préservée et développée pendant la période où Casoy a été rédacteur en chef (1977-1984). En 1983-84, Folha a été le rempart du mouvement Diretas Já (« directes-maintenant ») dans la presse, pour des élections populaires pour la Présidence de la République.
La direction de la Rédaction a été assumée en 1984 par Otavio Frias Filho, qui a systématisé et développé les expériences du journal dans la période de l’ouverture politique et de la campagne Diretas. Des documents divulgués périodiquement traduisaient les lignes éditoriales du journal, qui a été connu comme Projet Folha, dont l’implantation dans la Rédaction a été coordonnée par Carlos Eduardo Lins da Silva et Caio Túlio Costa. Il est défini par la pratique d’un journalisme critique, apartidaire et pluraliste. Ces principes ont aussi guidé le Manuel de Rédaction, lancé en 1984 et actualisé depuis lors. Plus qu’un manuel de style, c’est un ensemble de normes et compromis assumés par le journal. Il fut le premier livre du genre mis à disposition du grand public.[réf. nécessaire]
La présupposition est que le journalisme doit être descriptif et précis, mais que tout thème sujet à controverse admette plus d’un angle et exige un traitement pluraliste. Le journal est aussi devenu connu par sa diversité de rédacteurs. Au même moment, des mécanismes de contrôle interne ont été créés, comme freins et contre-poids : le propre manuel, la section quotidienne ’’Erreurs’’ (1991), l’obligation de publier des contestations envoyées au journal et surtout, le poste de ombudsman (1989), professionnel de stabilité temporaire et chargé de critiquer la propre Folha et recueillir les plaintes des lecteurs et des personnes des nouvelles.
Depuis le milieu du régime militaire, Folha a maintenu une position critique face aux gouvernements successifs (Ernesto Geisel, João Figueiredo, José Sarney, Fernando Collor, Itamar Franco). Otavio Frias Filho a été poursuivi judiciairement avec trois autres journalistes de Folha par le président de l’époque Fernando Collor. Même soutenant ses propositions de libéralisation économique de la gestion Collor, ce fut la première publication à recommander l’impeachment (mise en accusation – destitution) du chef du gouvernement, en fin de compte accompli en 1992. La couverture des gouvernements Fernando Henrique Cardoso (PSDB) et Luiz Inácio Lula da Silva (PT) a valu au journal des accusations d’être pro-opposition pendant les deux périodes présidentielles.
Lors de l’élection présidentielle de 1989, le quotidien manifeste un vif mépris de classe à l'égard de l'ancien ouvrier métallurgiste Lula da Silva, exprimant son dégoût devant la perspective que « les plus puissants entrepreneurs du pays soient accueillis au troisième étage du palais du Planalto par un ouvrier barbu, qui parle un portugais plein de fautes et à qui il manque un petit doigt de la main gauche ». Pour l’universitaire Carlos Piovezani, le journal serait instrumentalisé par l’élite économique de façon à « perpétuer l’ordre social profondément inégalitaire qui caractérise l’Amérique latine »[6].
De la révélation de la fraude dans la concurrence du chemin de fer Nord-Sud (1985) jusqu’à celle du scandale du mensalão (pots-de-vin) (2005), Folha a été en avant-garde de la fiscalisation des autorités et de la révélation d’outrages et d’abus.
En 1986, Folha est devenue le journal de plus grande circulation dans tout le pays, suprématie qu’elle maintient jusqu’à nos jours. En 1995, un an après avoir dépassé la marque d’un million d’exemplaires les dimanches, Folha a inauguré son nouveau parc graphique, considéré le plus grand et le plus actualisé technologiquement de l’Amérique Latine. Le record de tirages et de ventes du journal a été atteint en 1994, à l’époque du lancement de Atlas Folha/The New York Times (1 117 802 exemplaires le dimanche)[réf. nécessaire].
Actuellement, Folha est le centre d’une série d’activités dans la sphère de l’industrie des communications, comportant journaux, banque de données, institut de sondages d’opinion et de marché, agence de presse, service d’informations et divertissement en temps réel, imprimerie de revues et entreprise de transport.
En 1991, les actions de l’entreprise Folha da Manhã. À qui appartenaient à Carlos Caldeira Filho ont été repassées à Octavio Frias de Oliveira, éditeur du journal jusqu’à sa mort en 2007.
Depuis 1984, les journalistes Matinas Suzuki (de 1991 à 1997), Eleonora de Lucena (de 2000 à 2010) et Sergio Dávila (depuis mars 2010) ont exercé la fonction de rédacteur en chef de Folha.
En 1967, Folha a adopté l’impression offset en couleurs, utilisée en grand tirage pour la première fois au Brésil. En 1971, le journal a abandonné la composition en plomb et est devenu le premier à utiliser le système électronique de photo-composition au Brésil. En 1983, avec l’installation des premières bornes d’ordinateurs, elle a eu la première rédaction informatisée de l’Amérique du Sud.
En 1984, Folha a lancé le premier de ses manuels de rédaction, qui deviendront des ouvrages de références pour étudiants et journalistes. Le livre a reçu de nouvelles versions en 1987,1992 et 2001.
En 1989, Folha est devenue le premier média du pays à avoir un ombudsman, professionnel chargé de recevoir, enquêter et acheminer les plaintes des lecteurs et de faire des commentaires critiques sur le journal et les autres moyens de communication. Depuis lors, neuf journalistes ont occupé le poste à Folha : Caio Túlio Costa, Mario Vitor Santos, Junia Nogueira de Sá, Marcelo Leite, Renata Lo Prête, Bernardo Ajzenberg, Marcelo Beraba, Mario Magalhões et Carlos Eduardo Lins da Silva. En février 2010, Suzana Singer a été désignée pour assumer la fonction à partir du 24 avril.
En 1995, avec l’inauguration du Centre Technologique Graphique-Folha à Tamboré (Santana de Parnaíba, banlieue de São Paulo), moderne parc graphique estimé à 120 millions de dollars US, le journal est diffusé avec la plupart de ses pages en couleur.
Dans le premier semestre 2012, Folha était constituée des cahiers/sections suivantes :
Cahiers / Sections quotidiennes :
Cahiers / Sections hebdomadaires :
Lundi : Folhateen (ados), Tec
Mardi : Équilibre
Mercredi : Tourisme
Jeudi : Manger
Vendredi : Guide de Folha*
Samedi : Folinha (pour enfants)
Dimanche : Illustrissime, Revue São Paulo, véhicules, construction, immobilier, emplois, commerce
Revue mensuelle :
Serafina
Dans le premier semestre 2012, Folha comptait sur les correspondants, entre fixes et boursiers, dans les villes suivantes :
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