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groupe d'édition français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Editis est un groupe d'édition français formé en 2004, constitué d'une partie de l'ancien Vivendi Universal Publishing, partagé lors de la vente de celui-ci par Vivendi Universal à Lagardère. Depuis 2023, il est une filiale du Groupe CMI, dont le principal actionnaire est le milliardaire tchèque Daniel Křetínský.
Repères historiques | ||
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Création | ||
Dates clés | 2004 : rachat par Wendel 2008 : rachat par Planeta 2018 : rachat par Vivendi 2023 : rachat par CMI |
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Fiche d’identité | ||
Forme juridique | SASU[1] | |
Statut | groupe d'édition | |
Slogan | « Editer est une invention permanente » | |
Siège social | Paris (France) | |
Dirigée par | Catherine Lucet | |
Langues de publication | français | |
Diffuseurs | Interforum | |
Société mère | Czech Media Invest | |
Filiales | Le Robert, CLE International, La Découverte, Éditions Perrin, Presses de la Renaissance, Bordas, Nathan, Éditions Gründ… | |
Site web | Editis.com | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | environ 900 millions d'€ (2018)[réf. nécessaire] | |
Résultat net | 1 567 200 € (2017)[réf. nécessaire] | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Humensis, Hachette Livre, Groupe Madrigall, Média participations | |
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Editis est considéré comme le deuxième plus important groupe d'édition français juste derrière Hachette[2].
Il compte 55 maisons d'éditions différentes dont les éditions Robert Laffont, Bordas, Nathan, Perrin, Plon, Pocket, Belfond, Julliard et La Découverte.
L'histoire du groupe éditorial et de diffusion Editis remonte à la formation du groupe Havas, privatisé en 1987 sous le nom d'Havas SA, qui se réorganise en une décennie en six pôles d'activités : audiovisuel (dont Canal+), conseil en communication, information et édition, médias de proximité, voyages et loisirs, multimédia. En 1997, Havas SA absorbe CEP Communication qui possède le groupe de la Cité (Larousse, Nathan, Bordas, Dalloz, Dunod, CLE International, Retz, Hemma, Plon-Perrin, Presses de la Cité, Solar, Belfond, Pocket, 10/18, Fleuve éditions, Robert Laffont, Julliard, Seghers…) ainsi que de nombreux périodiques, et participe ou organise des salons et activités multimédia. La puissance du groupe est telle qu'elle dépasse un temps Hachette.
En 1998, Havas SA devient une filiale à 100 % de Vivendi. Les acquisitions se multiplient : le groupe Quotidien santé, Doyma (Espagne)[réf. nécessaire], Anaya (Espagne), le groupe OVP Vidal, Cendant Software (en) (États-Unis), le groupe L’Étudiant, Barbour Index (GB), Aique (Argentine), le groupe MediMedia (en), Atica et Scipione (Brésil), ainsi que plusieurs sociétés américaines dans la santé. En 2000, la création de Vivendi Universal entraîne le changement de nom d'Havas qui devient Vivendi Universal Publishing (VUP), entité dans laquelle est présente également l'activité jeux vidéo (Vivendi Universal Games).
Le , Vivendi procède à la cession de ses activités d'édition : la filiale Vivendi Universal Publishing (sauf le pôle Vivendi Universal Games) passe donc sous le contrôle de Lagardère SCA, sous réserve de l'approbation de la Commission européenne. Le , la Commission européenne autorise la conservation par Lagardère d'une partie seulement des actifs éditoriaux de l'ex-VUP. Lagardère conserve les éditions Larousse, Dalloz, Dunod, Armand Colin, Sedes, Nathan-Université, le groupe Anaya et le centre de distribution d’Ivry (rue Rigaud). Les 60 % restant des actifs éditoriaux sont remis sur le marché ; le groupe, qui prend alors le nom d’Editis, se recentre sur l’édition francophone.
Le , Wendel Investissement fait l'acquisition de 100 % d'Editis. Le , Editis rachète Le Cherche midi, opération confirmée le 1er juin. Le , Editis rachète les éditions First, puis, le , les Éditions XO, le et le , le Groupe De Boeck et les Éditions Gründ. Enfin, le , Editis fait l'acquisition de Paraschool, société spécialisée dans la formation professionnelle et le soutien scolaire en ligne.
En , la holding éditoriale espagnole Grupo Planeta rachète à Wendel le groupe Editis. Cependant, en septembre 2010, la Cour européenne de justice invalide la décision du par laquelle la Commission européenne validait le rachat de 60 % des actifs de VUP par Wendel Investissement. Conséquemment, en , Editis choisit de céder les Éditions De Boeck à Ergon Capital[réf. souhaitée]. En , Editis acquiert les éditions Tana, puis en , les éditions Sonatine[3].
En , Editis annonce son souhait de racheter au groupe La Martinière son pôle de distribution composé de Volumen et Loglibris. Cette acquisition est validée par les autorités françaises de la concurrence[4].
En , le groupe Vivendi, dont Bolloré SE est un actionnaire majeur, annonce l'acquisition de Editis[5] auprès de Grupo Planeta, alors en difficulté sur ce secteur géographique, pour 900 millions d'euros[6]. En , l'Autorité de la concurrence ayant autorisé ce rachat[7], Vivendi finalise l'opération en acquérant la totalité du capital de Editis.
Fin , Editis signe un accord avec les éditions Jungle afin de renforcer sa position dans la bande dessinée et le roman graphique, deux secteurs absents de l'entreprise ; ce partenariat se traduit par une prise de participation de 30 % d’Editis dans le capital de Jungle[8].
En mars 2022, Editis annonce le lancement de Black River, une entité entièrement consacrée aux comics, principalement par le biais de traduction de bandes dessinées américaines[9]. Il s'agit de la 52e maison d'édition appartenant au groupe Editis[10].
Échouant dans son objectif de rapprocher Editis et Hachette en raison de l'intransigeance du régulateur européen de la concurrence, Vivendi envisage finalement en juillet 2022 de céder Editis[11]. Xavier Niel, Daniel Křetínský, Reworld Media et Mondadori se portent candidats au rachat[12].
En mars 2023, Vivendi entre en négociations exclusives avec le groupe IMI (International Media Invest), filiale de CMI, pour la cession de 100 % du capital d’Editis[13]. En octobre 2023, l'Union européenne donne son feu vert à l'acquisition d'Éditis par Daniel Krétensky (CMI)[14].
En janvier 2024, à la suite d'un regroupement de ses activités, Editis annonce le départ de Lisa Boëll qui était à la tête des éditions Plon[15].
En septembre 2022, Editis suspend la sortie de l'ouvrage de Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot, Le Fin Mot de l'histoire de France en 200 expressions, considérant que certains passages, notamment l'un consacré à Vincent Bolloré (premier actionnaire de Vivendi), pourraient donner lieu à contentieux[16]. La directrice de la communication du groupe explique que Guillaume Meurice aurait été prévenu « que le livre ne pouvait pas sortir avec ces textes »[17]. Meurice explique au contraire qu'il avait refusé tout caviardage et avait finalement obtenu l'assurance que le livre sortirait tel quel[18]. L'ouvrage est finalement publié par Flammarion[19].
En , Daniel Křetínský est en négociations exclusives avec le groupe Vivendi de Vincent Bolloré pour racheter le groupe Editis, illustrant sa volonté de s'implanter plus encore dans les médias[20]. La cession d'Editis au groupe IMI, filiale de Czech Media Invest – société fondée par Daniel Křetínský –, est officialisée le [21].
En novembre 2023, Catherine Lucet, ancienne directrice du pôle éducation d'Editis, est nommée directrice générale[22].
La rentrée 2024 est marquée par une série de drames : la mort le 8 septembre d'Amélie Courty-Cayzac, directrice des ressources humaines du groupe[23], et le 16 septembre, de Sophie Charnavel, directrice de Robert Laffont[24].
En 2022, le groupe Editis compte plus de 50 marques d'édition, dans trois pôles principaux : littérature, éducation et ouvrages de référence. Le groupe Editis est signataire de la Charte de l’édition en format accessible de l’Accessible Books Consortium[25].
Le pôle littérature est composé de plusieurs groupes dont Edi8, Place des éditeurs, Groupe Robert Laffont et Univers Poche.
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