Fernando de Santiago y Díaz de Mendívil

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Fernando de Santiago y Díaz de Mendívil

Fernando de Santiago y Díaz de Mendívil, né le à Madrid et mort le dans la même ville, est un militaire espagnol.

Faits en bref Fonctions, Président du gouvernement d'Espagne (intérim) ...
Fernando de Santiago y Díaz de Mendívil
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Fonctions
Président du gouvernement d'Espagne
(intérim)

(3 jours)
Monarque Juan Carlos Ier
Prédécesseur Carlos Arias Navarro
Successeur Adolfo Suárez
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Madrid (Royaume d'Espagne)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Sépulture Cimetière Saint-Just
Nationalité Espagnole
Parti politique Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista
Conjoint María Ignacia Morales de Los Ríos y Palacio
Enfants 5
Diplômé de Académie générale militaire d'Espagne
Profession Militaire

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Présidents du gouvernement d'Espagne
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Biographie

Résumé
Contexte

Il est nommé premier vice-président du gouvernement, chargé des Affaires de la défense et ministre sans portefeuille dans le troisième gouvernement de Carlos Arias Navarro le . Il est reconduit comme premier vice-président et ministre sans portefeuille le par Adolfo Suárez.

Proche du « Búnker », il s'oppose à la légalisation des syndicats  notamment les Commissions ouvrières (CCOO)  et finit par remettre sa démission le [1]. Il est remplacé dès le lendemain par le lieutenant-général Manuel Gutiérrez Mellado, libéral assumé et fidèle de Juan Carlos Ier[2].

Après sa démission, il écrit de nombreux articles dans le quotidien phalangiste El Alcázar, afin d'appeler à un soulèvement nationaliste similaire à celui du 18 juillet 1936, déclencheur de la guerre d'Espagne. En 1978, il accepte la présidence du mouvement politique ultra-conservateur Acción española, annonçant vouloir stopper l'évolution démocratique et revenir à un gouvernement fort ; toutefois, bien que financé par la fondation Franco, le mouvement échoue à rassembler les militaires opposés à la démocratisation, et n'a pas d'influence notable dans le débat public[3].

Notes et références

Liens externes

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