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helléniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fernand Robert, né le dans le 15e arrondissement de Paris et mort le à Saint-Germain-en-Laye, est un historien et helléniste français.
Président Association Guillaume-Budé | |
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Président Association pour l'encouragement des études grecques en France | |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Fernand Georges Robert |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Helléniste |
Distinction |
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Fernand Robert est né le dans le 15e arrondissement de Paris[1], d'un père professeur d'éducation musicale[2].
Après une scolarité au lycée Henri-IV, il est élève du philosophe Alain en khâgne puis entre à l'École normale supérieure en 1927 et obtient l'agrégation de lettres en 1931. Membre de l'École française d'Athènes de 1932 à 1935, il y étudie les sites de Délos, Épidaure et Oropos[2],[3].
Il est ensuite professeur en lycée à Auch, puis maître de conférences à la faculté de lettres de Rennes en 1936. Mobilisé comme officier en 1940, il est capturé en juin 1940 et prisonnier de guerre en Allemagne jusqu'à sa libération pour raison de santé en août 1943[2],[3].
Revenu à la faculté de lettres de Rennes, il y devient professeur des universités. En 1954, il est élu professeur à la Sorbonne et y reste jusqu'à sa retraite en 1978. Il préside l'association des études grecques pendant l'année 1967 puis l'association Guillaume-Budé de 1975 à 1980[4],[5].
Fernand Robert meurt le [2] à Saint-Germain-en-Laye[1].
Fernand Robert publie en 1939 sa thèse, intitulée Thymélè, Recherches sur la signification et la destination des monuments circulaires dans l'architecture religieuse de la Grèce, mais ne peut la soutenir avant son retour de captivité[3]. Plus précisément, elle est examinée en son absence le et l'université lui décerne alors le titre de docteur. Après son retour, il obtient d'effectuer une vraie soutenance, qui a lieu le [6]. Elle porte sur plusieurs aspects de la religion et de la tragédie grecques[4] et contient notamment « une théorie reliant l'origine de la tragédie à des rituels funéraires archaïques »[7].
Dans l'ouvrage sur Homère, élaboré pendant sa captivité[6] et qu'il publie en 1950, Fernand Robert délaisse la question homérique proprement dite pour s'intéresser aux textes. Il dépeint le merveilleux, les dieux et les personnages homériques et situe la rédaction de l'Iliade et de l'Odyssée au VIIIe siècle av. J.-C.[8].
Fernand Robert est à l'origine du renouveau des études hippocratiques en France. Il consacre à Hippocrate un séminaire à la Sorbonne où se forment beaucoup d'hellénistes, publie une vingtaine d'articles autour de la figure d'Hippocrate et relance l'édition de ses œuvres[9].
Au début des années 1950, Fernand Robert s'oppose à la naissance de l'agrégation de lettres modernes, qu'il voit comme une création corporatiste favorable aux instituteurs et anciens professeurs du primaire supérieur[10],[11].
En 1970, en réaction à la crise de mai 1968, il publie un livre intitulé Un mandarin prend la parole, « méditation lucide d'un universitaire blessé[12] », où, à contre-courant, il prône un enseignement exigeant et la sélection des étudiants[13],[14],[7]. Bien que classé à gauche, il s'oppose aux réformes pédagogiques de l'enseignement du français de l'après mai 68[15],[16].
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