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La famille de Méan est une famille originaire de Liège, anoblie le par lettres de l'empereur Ferdinand III de Habsbourg. Elle a formé deux branches, la branche ainée de Beaurieux et la branche cadette de Pailhe.
| Famille de Méan | |
 Armes | |
| Blasonnement | D'argent à l'arbre au naturel, chargé de fruits, posé sur une tertre de sinople; à l'aigle éployé de sable, becquée et membrée de gueules et couronnée d'or, tenant dans ses serres une tringle d'or, brochant sur le fût de l'arbre |
|---|---|
| Devise | Fax gentis honeste gloria |
| Branches | de Beaurieux de Pailhe |
| Période | XVe siècle - XIXe siècle |
| Allégeance | .svg){kind=small} Saint-Empire Principauté de Liège Royaume des Pays-Bas.svg){kind=small} Royaume de Belgique
|
| Demeures | Château de Méan à Saive Château de Pailhe |
| Charges | Bourgmestre de Liège, échevins de liège |
| Fonctions ecclésiastiques | Prince-évêque de Liège (1792-1794) |
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Cette famille, éteinte à la fin du XIXe siècle, donna plusieurs bourgmestres et échevins de Liège, et fut notamment illustrée par Charles de Méan (1604-1674), célèbre jurisconsulte de la principauté de Liège, et François-Antoine de Méan de Beaurieux (1756-1831), dernier prince-évêque de Liège de 1792 à 1794.
Elle fut titrée baron du Saint-Empire en 1694 et comte du Saint-Empire en 1794.
La famille de Méan est originaire de Liège où vivait en 1468 Jean de Méan, qui après la désolation de la ville par le duc de Bourgogne, se retira à Herstal, près de Liège[1].
Jean de Méan, descendant du précédent, eut deux fils : Pierre, auteur de la branche de Méan de Beaurieux, et Jean, auteur de la branche de Méan de Pailhe[1].
En 1866 dans le Complément au Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne, le baron de Herckenrode écrit que la famille de Méan, qui était « une des plus illustres du pays de Liège, y a fourni un grand nombre de bourgmestres et d'échevins et des conseillers du conseil ordinaire et du conseil privé »[2].
La famille de Méan fut anoblie en 1648 par le Saint-Empire[3] en la personne de Charles de Méan qui reçut des lettres d'anoblissement de l'empereur Léopold en date du 27 mars 1648[4].
La famille de Méan de Beaurieux s'est éteinte en ligne masculine en 1876[5].
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La famille de Méan posséda les seigneuries d'Atrin, de Cornesse, Drolinvaux, de Beaurieux, de Gutschoven, de Sacre, de Pailhe, de La Jonchière, de Xhos, de Landenne, de Clavier, de Borsu, d'Hoyoux, de Nandrin, de Crossée, d'Outrelouxhe, de Tihange, de Lixhe, de Beusdael, de Grand-Axhe, d'Oleye, de Seilles, etc.
La famille de Méan a possédé les châteaux de Méan à Saive, de Pailhe, d'Atrin, de Beusdael, de Schoonbeek, de Joncière, de Boler, de Loën, de Landenne, de Xhos.
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La famille de Méan s'est alliée entre autres aux familles : del Trappe, de Lange, Le Berlier, de Lacu, de Gherincx, van der Heyden, de Hodeige, de Hinnisdael, de Whaha, Van Hoensbroeck, de Goër de Herve, de Lamberts de Cortenbach, von Würben, de Copis, etc.
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