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médecin militaire et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Félix Hippolyte Larrey, né le à Paris[1] et mort le à Bièvres[2], 2e baron Larrey, est un médecin militaire et homme politique français.
Félix Hippolyte Larrey | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 20 jours) |
|
Élection | 14 octobre 1877 |
Circonscription | Hautes-Pyrénées |
Législature | IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple |
Prédécesseur | Jean-Paul Duffo |
Successeur | Paul Devès |
Maire de Bénac | |
– (39 ans) |
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Prédécesseur | Etienne Cazabant |
Successeur | Jean Duboé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 87 ans) |
Lieu de décès | Bièvres |
Famille | Famille Larrey |
Religion | Catholicisme |
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Médecin chef de l'armée, il fut le médecin de Napoléon III, député des Hautes-Pyrénées entre 1877 et 1881 et membre de l'Institut de France (Académie des Sciences, membre libre, ).
Il est le fils de Dominique Larrey (1766-1842)[1], chirurgien en chef de la Grande Armée, et de Marie-Elisabeth Laville-Leroux, peintre.
Professeur agrégé à Paris en 1835, après une thèse sur les fractures[1], il accompagna son père comme secrétaire en Algérie pendant l'inspection de 1842, il devient médecin militaire de 1re classe en 1839, puis chirurgien au Val-de-Grâce et professeur de pathologie chirurgicale à l'École de médecine et de chirurgie militaire en 1841[1]. Devenu membre de l'Académie de médecine en 1850, il est nommé chirurgien de l'Empereur en 1853[1] et médecin-inspecteur de l'armée en 1858. Il est le médecin en chef de l'armée d'Italie en 1859[1]. L'année suivante, en 1860, il devient conseiller général de Bagnères-de-Bigorre[1]. Il est nommé président de l'académie de Médecine en 1863[1]. Lors des combats de Solférino, son cheval est tué alors qu'il se trouve aux côtés de Napoléon III[1]. En 1870, il est médecin en chef à l'armée du Rhin[1], il arrive à regagner Paris par la Belgique où il participe aux services sanitaires de la capitale[1]. Il reçoit alors des insignes de Grand officier de la Légion d'honneur[1] le 15 octobre 1871 et fait membre du conseil de l'ordre.
En 1876, il est battu aux élections législatives dans la circonscription de Bagnères contre l'élu républicain M. Duffo (9 286 voix contre 9 809)[1]. En 1877, il se présente de nouveau et cette fois bat M. Duffo (12 964 voix contre 7 556). À l'Assemblée, il siège avec le groupe de droite l'Appel au peuple[1] et s'oppose aux différents gouvernements républicains qui se succèdent. Il ne se représente pas en 1881 et se consacre à ses travaux de médecine[1].
Mort à Bièvres, à 87 ans, en octobre 1895, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (37e division)[3].
Propriétaire du petit château de Bièvres dans l'Essonne, il fit de sa compagne (ils ne se sont jamais mariés), Juliette Dodu (1848-1909), prétendue espionne française et héroïne de la guerre de 1870, sa légataire universelle.
Il a écrit une biographie de la mère de Napoléon[4].
Il donne son nom au nouvel hôpital militaire de Toulouse, construit en 1984 pour remplacer l'ancien fondé par son grand-oncle Alexis Larrey et intégré en 2000 au CHU[5].
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