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La Fédération Française de Baseball et Softball (FFBS) est l'unique instance gérant le baseball, le softball et le baseball 5 en France. Elle gère également le cricket au sein d'une commission formée d'une association indépendante affiliée, France Cricket. Elle a été fondée en octobre 1924 par Frantz Reichel qui en fut le premier président (1924-1931)[1].
| Fédération française de baseball et softball | |
| |
| Sigle | FFBS |
|---|---|
| Sport(s) représenté(s) | baseball et softball |
| Création | 1924 |
| Président | Thierry Raphet |
| Siège | 41 rue de Fécamp - Paris XII |
| Clubs | 215 (2017) |
| Licenciés | 13 100 (en 2017) |
| Site internet | www.ffbs.fr |
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Aujourd'hui, la FFBS participe à une mission reconnue d'utilité publique par le ministère des Sports. Elle fait partie du mouvement olympique (le baseball fut une discipline olympique entre 1992 et 2008) et est membre du Comité national olympique et sportif français. Elle est affiliée à la WBSC Europe, dont elle est membre fondateur de son ancêtre la Confédération européenne de baseball (CEB), ainsi qu'à la Confédération internationale de baseball et softball (WBSC).
Le baseball en France représente plus de 13 100 licenciés répartis au sein de 215 clubs en 2017.
À la suite de sa création, la fédération a été très active sur le plan international. En conséquence, elle est l'une des nations fondatrices en 1953 de la Confédération européenne de baseball (CEB), ancêtre de l'actuelle WBSC Europe, aux côtés de l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Belgique. Preuve du dynamisme hexagonal, six Français ont exercé la fonction de vice-président de la CEB entre 1968 et 2001 [2].
Sur la scène internationale, la FFBS fut représentée par Olivier Dubaut, 3e vice-président de la Fédération internationale de baseball (IBAF), ancêtre de la Confédération internationale de baseball et softball (WBSC), entre 1993 et 1997, Eric-Pierre Dufour, membre du comité exécutif de la plus haute instance de 2007 à 2009 [2], et par Didier Seminet membre puis président de CEB puis de la WBSC Europe de 2013 à 2021.
Les dirigeants de la Fédération qui se sont succédé sont[3] :
Siégeant au 41 rue de Fécamp à Paris, la fédération emploie quatre salariés à plein-temps[4]. L'ensemble des forces vives (pour la plupart bénévoles) de la fédération sont réparties sur le territoire afin de répondre aux différents besoins de ses structures affiliées.
Le comité directeur est composé de vingt membres[5] élus par assemblée générale élective.
| Nom | Qualité |
|---|---|
| Thierry Raphet | Président |
| Damien Guionie | Secrétaire Général |
| Sylvain Ponge | Trésorier Général |
| Fabien Carette-Legrand | Premier Vice-Président |
| Jean-Marie Meurant | Vice-Président |
| Marie-Christine Binot | Vice-Présidente (Médecin fédéral) |
| Fouzia Saidi | Vice-Présidente |
| Christelle Bonavita | Vice-Présidente |
| Olivier Dubaut | Membre (Représentant de France Cricket) |
| Vincent Bidaut | Membre |
| Véronique Grisot-Garbacz | Membre |
| Stéphanie Kuntz | Membre |
| Nora Khemache | Membre |
| Frédéric Kerbeche | Membre |
| Anne-Marie Morel | Membre |
| Aurélie Behr | Membre |
| David Ten Eyck | Membre |
| Thomas Massé | Membre |
| Ludovic Meillier | Membre |
| non pourvu | Membre (organisme à but lucratif) |
La direction technique nationale sous la direction de Stephen Lesfargues [6] est mise à disposition par le ministère des Sports. Ils sont 5 conseillers techniques et sportifs (CTS) et 2 entraineurs nationaux (EN) sous contrat haut niveau pour mettre en œuvre la politique sportive à travers le projet fédéral « Ambition 2024 ».
On en dénombre vingt. Chaque membre du comité directeur doit siéger dans au moins l'une d'entre elles[7]. Elles sont de trois types différents: les commissions fédérales, les commissions nationales et le conseil fédéral.
Il y a actuellement treize ligues réparties de façon homogène sur le territoire métropolitain. Parmi les plus dynamiques, les ligues de Nouvelle Aquitaine, d'Occitanie, de Normandie, du Grand Est, d’Île-de-France, des Hauts-de-France, de Bretagne, du Sud Provence Alpes Côtes d'Azur, d’Auvergne Rhône-Alpes, qui font l'objet d'organisation de compétitions nationales ou sont pilotes de projets de développement fédéraux.
Les ligues sont le relais entre la fédération et les clubs. Organisées autour d'associations loi de 1901, elles mettent en application les décisions de la fédération et veillent à la bonne gestion du baseball-softball et cricket à l'échelle locale. Ces aides se traduisent par des soutiens financiers ou matériels, mais aussi par la mise en place de formations et d'apports en conseil de tout type.
Elles sont appuyées dans leur travail par les comités départementaux, au nombre de quarante-cinq, dont on note une forte concentration en région Ile-de-France. Ces comités ont, comme les ligues, un rôle consistant à tisser des liens avec les acteurs locaux du monde du sport et doivent représenter le baseball-softball et cricket dans toutes les grandes manifestations sportives et culturelles régionales.
Le Haut Niveau est axé autour des structures associées, des Pôles Espoirs et des Pôles France Jeune. Il existe deux Pôles France Jeune, l'un à Boulouris (Softball féminin), l'autre à Toulouse (Baseball), trois Pôles Espoirs à Bordeaux, Montpellier et Rouen, une structure d’entraînement associée à Rouen. La majorité des athlètes des équipes nationales sont issus de cette filière.
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