Eyvirat

ancienne commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Eyvirat est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Eyvirat
Eyvirat
Le village d'Eyvirat.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Guy-José Lagarde
2020-2026
Code postal 24460
Code commune 24170
Démographie
Gentilé Eyviracois
Population 300 hab. (2021)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 21″ nord, 0° 45′ 10″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 230 m
Superficie 17,95 km2
Élections
Départementales Brantôme en Périgord
Historique
Fusion
Intégrée à Brantôme en Périgord
Localisation
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Eyvirat
Géolocalisation sur la carte : France
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Eyvirat
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Eyvirat
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Eyvirat
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    Au , elle est intégrée à la commune nouvelle (élargie) de Brantôme en Périgord en tant que commune déléguée.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    Dans la moitié nord du département de la Dordogne, en Périgord central, la commune déléguée d'Eyvirat s'étend sur 17,95 km2. Elle est située sur les hauteurs entre les vallées de la Côle et de la Beauronne. La commune possède une diversité de paysages allant de zones agricoles à des zones boisées parcourues par trois circuits de randonnées.

    L'altitude minimale avec 134 mètres se trouve localisée au sud-ouest, au sud du lieu-dit le Méneyplé, là où le Maret  principal affluent de la Beauronne  quitte la commune et entre sur celle d'Agonac. L'altitude maximale avec 230 mètres est située au nord-est du bourg, au niveau du château d'eau[1]. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires du Crétacé, et au nord-est et au sud-est, de sables, d'argiles ou de graviers du Pléistocène[2].

    À l'écart des routes principales, le bourg d'Eyvirat est situé en distances orthodromiques, neuf kilomètres au sud-est de Brantôme, et quinze kilomètres au nord de Périgueux, la préfecture. Le territoire communal est cependant desservi par les routes départementales 3, 69 et 74.

    Communes limitrophes

    En 2018, année précédant son intégration à la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, Eyvirat était limitrophe de six autres communes.

    Urbanisme

    Villages, hameaux et lieux-dits

    La situation géographique d'Eyvirat favorise la poursuite de l’évolution de la commune : de nombreuses maisons se sont construites autour des hameaux existants permettant ainsi leur aménagement.

    Outre le bourg d'Eyvirat proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :

    • Bigot
    • la Brande
    • les Chapitels
    • la Charmie
    • Chose
    • la Citadelle
    • le Clou
    • Fauquetie
    • le Genèbre
    • la Gourdonnie
    • le Grand Claud
    • le Grand Vignal
    • la Jugie
    • Lafareyrie Basse
    • Lafareyrie Haute
    • Lalande
    • Laloubarie
    • Lapomarède
    • Lepinelie
    • Lescuras
    • Marsalou
    • Mayral
    • Méneyplé
    • Mitraud
    • Petit Garem
    • Petit Puyzaraux
    • Piras Bas
    • Piras Haut
    • Plantefève
    • la Pouge
    • le Prat
    • Puybrandau
    • Puychautu
    • Puyjoly
    • Puylafaye
    • Puyzaraux
    • le Queyrel
    • le Tuquet
    • Tuquet de l'Olivarie.

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu apparaît dans un pouillé au XIIIe siècle, sous la forme latinisée Eyviracum[4] ; on trouve ensuite Ebiracam en 1281 puis Esviracam en 1460[4]. L'origine du nom correspond à un nom de personne d'origine gauloise, Eburius, auquel est apposé le suffixe –acum, indiquant le « domaine d'Eburius », cohérent avec les traces de vie gallo-romaine retrouvées sur le site[5].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom d'Eyvirac[6].

    En occitan, la commune porte le nom d'Eivirac[7].

    Histoire

    Plusieurs mosaïques d’époque gallo-romaine ont été découvertes dans un champ à la Pomarède et sont exposées au Musée Vesunna de Périgueux[réf. nécessaire].

    La commune est située dans une région riche en histoire (Agonac, Bourdeilles, Brantôme). Au XIIIe siècle, Eyvirat était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[8].

    Au , la commune fusionne avec six autres communes pour former la commune nouvelle (élargie) de Brantôme en Périgord[9]. À cette date, les sept communes fondatrices deviennent communes déléguées.

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune d'Eyvirat (appelée dans un premier temps Eyvirac) a été rattachée, dès 1790, au canton d'Agonat qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Agonat en 1801. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme dépendant de l'arrondissement de Périgueux[10].

    En 2017, Eyvirat est rattachée à l'arrondissement de Nontron[11],[12] et en 2020 le canton de Brantôme est renommé canton de Brantôme en Périgord.

    Intercommunalité

    Le , la commune adhère à la communauté de communes du Brantômois. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes Dronne et Belle.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[13],[14]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Brantôme en Périgord, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.

    Liste des maires puis maires délégués

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    (1886 ou avant) décembre 1919 Victor Courtey    
    décembre 1919 mai 1925 Roger Courtey    
    mai 1925 1952 Albert Bordas[Note 1]    
    1952 mai 1953 Julien Chaussier   Adjoint faisant fonctions de maire
    mai 1953 mars 1989 Pierre Couloumy    
    mars 1989 mars 2014 Jean-Pierre Soussengeas SE[16] Agriculteur paysagiste
    mars 2014 décembre 2018 Anita Catusse[17]    
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    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019
    (réélu en mai 2020[18])
    En cours Guy-José Lagarde    
    Fermer

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants d'Eyvirat se nomment les Eyviracois[19].

    En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Eyvirat comptait 287 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Eyvirat[20]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

    Au , la commune déléguée d'Eyvirat compte 300 habitants[21].

    Davantage d’informations - ...
    2014 2018 - - - - - - -
    286287-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    613614611557629642576625614
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    667621617612651603580560525
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515556525418417368366368340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    317265234239250252256267275
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Oscillant entre 500 et 700 habitants depuis la Révolution (avec un maximum à 667 en 1856) jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la population de la commune a ensuite décru régulièrement pour atteindre son minimum en 1975 avec 234 habitants. Depuis, elle progresse lentement.

    Enseignement

    Eyvirat et Lempzours qui n'ont plus d'école sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de maternelle et de primaire avec La Chapelle-Faucher, Saint-Front-d'Alemps et Saint-Pierre-de-Côle.

    Économie

    Les données économiques d'Eyvirat sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Brantôme en Périgord.

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    • L’église Saint-Pierre-ès-Liens, romane dont le chevet du XIIe siècle[23] atteste de l’ancienneté d’Eyvirat. Elle a été restaurée au XIXe siècle[23].
    • Le manoir de Méneyplé, XVe siècle, XVIe et XIXe siècles[24].
    • Le manoir de la jugie, XIXe – XXe siècle[25].

    Patrimoine culturel

    Tradition populaire :

    La tradition de la rosière est née sous Louis XIII. Oubliée de la population, elle ressurgit en 1886, quand Élie Boutier, un habitant d'Eyvirat, du petit village de Piras, s'est inspiré de cette tradition dans son testament. Il donne alors pouvoir au maire de récompenser une jeune fille de la commune, digne d'éloges, et lègue à la commune une somme de 6 000 francs or. Ce pactole constituera un « trésor de guerre » pour Eyvirat. La rosière a alors obligation d'entretenir la tombe de la famille du testateur. Le premier couronnement a eu lieu en 1891 et se déroule depuis, le deuxième dimanche d'août.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références

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