Eugénie-Émilie Juliette Folville naît à Liège le 5 janvier 1870. Elle commence à étudier la musique avec son père, avocat et musicien amateur[2]. Elle étudie le violon avec Charles Malherbe, Ovide Musin et César Thomson et fait ses débuts à Liège en 1879[2]. Elle fait une carrière réussie sur scène et commence à enseigner le piano en 1897 au conservatoire de Liège[2].
Juliette Folville décède le 28 octobre 1946 à Dourgne en France dans le département du Tarn[3]. Elle est enterrée à Dourgne dans la tombe de la famille Montagné Brocard.
Folville a composé de la musique de scène pour le théâtre, de la musique pour orchestre, pour instruments seuls et pour des ensembles de chambre, ainsi que de la musique chorale et vocale.
Œuvres pour orchestre
Scènes champêtres. 1re Suite d'orchestre, op. 9 (1885): Aux Champs, Dans la montagne, Rêverie, Fête de village[4]
Scènes de la mer. 2e Suite d'orchestre, op. 14 (1886): Chanson du pêcheur, Nuit étoilée, Mer phosphorescente, Flots agités, Adieux à l'océan[5]
Scènes d'hiver. 3e Suite d'orchestre, op. 17 (1887): Ballade, La neige, Noël, Carnaval[6]
Concerto pour violon en sol mineur, op. 20 (1888)[7]
Ewa. Légende Norwégienne, cantate pour soli, chœurs et accompagnement d'orchestre (ca. 1889), poème de Paul Collin.
Noce au Village, cantate, op. 13 (1886), sur une poésie de Paul Collin.
Jean de Chimay. Drame lyrique en quatre actes, livret d'Alfred Billet, inachevé.
Fauve Bougard, Le morceau sera signé J. Folville. Juliette Folville (1870-1946), compositrice et interprète. Itinéraire d'une femme dans la Belgique musicale au tournant du XXesiècle. Mémoire de master en musicologie présenté à l'Université libre de Bruxelles, sous la direction de Valérie Dufour, 2017-2018[10].
Fauve Bougard, «Federico Lazzaro. 2018. Écoles de Paris en musique, 1920–1950. Identités, nationalisme, cosmopolitisme. Mayenne (Fr): Vrin, coll. «MusicologieS», 436 p. (ISBN978-2-7116-2768-4)», Intersections: Canadian Journal of Music / Intersections: revue canadienne de musique, vol.37, no2, , p.151–156 (ISSN1911-0146 et 1918-512X, DOI10.7202/1066623ar, lire en ligne, consulté le )