Il devient organiste à Notre-Dame d’Auteuil à Paris, puis à St-Merry au tournant du siècle, et enfin à Notre-Dame-de-Lourdes en 1921; d’où il sera renvoyé par le curé en 1941 pour raison d’âge (82 ans), sans préavis et sans compensation monétaire. Il termine sa vie dans la misère après plus de 60 ans au service de diverses églises de Paris.
Comme compositeur, il est notamment l'auteur d'un drame lyrique, Nominoé, d'une symphonie, d'une messe, de motets, d'environ 40 mélodies, d'une sonate pour violoncelle et piano, d'un quintette pour piano et cordes et de 20 grandes pièces pour orgue[2].
Liste sommaire établie d’après les catalogues VIAF et de la BnF:
Piano
Adamoua: danse-marche africaine pour piano; Paris: E. Bertin [1884]
Étoiles et flots
Impromptu
Inséparablement
Pensée d’automne
Pièces pour piano, style XVIIIe siècle
Prélude en mi bémol mineur
Promenade d’étudiants
Ruisseau sous la feuillée
Sentier sous bois, idylle pour piano
Valse de concert, Paris: chez l’auteur, [1935]. Dédicace à madame Suzanne Guébel.
Musique religieuse
Antiennes à la Ste Vierge; Paris: Graff-Parvy, [1881]
Alma Redemptoris
Ave Regina
Regina cœli
Salve Regina
Felix es, sacra Virgo Maria
Inviolata, integra et casta es Maria
Miseremini mei
O sacrum convivium, à 4 voix mixtes pour la procession du Saint-Sacrement. Chant seul
O salutaris, motet à 2 voix égales
Salut du Saint Sacrement, soli, chœur et orgue; Paris: Graff, [1880]
Ave verum, 1 voix
Ave Maria, 1 voix, chœur à 4 voix
Tantum ergo, chœur à 4 voix
Laudate Dominum, chœur à 4 voix
Sancta et immaculata virginitas
Sub tuum præsidium
Mélodies et chœurs
C’est l’heure exquise, poème de Verlaine, Paris: Gounon-Ghidoué [1894]
Escadron français, chant, paroles de Victor Second
Le fer, chœur à 4 voix d’hommes, paroles de Gaston Wiallard, [1899] Dédicace à V. Durand, directeur de l’Union musicale des Quinze-Vingts
Hirondelle revient d’exil, bluette, paroles de G. Wiallard.
Puisque l’aube grandit, La Bonne Chanson, poème de Verlaine; Paris: Costallat [1901]
Sous-bois, mélodie pour ténor ou soprano, paroles de André Foulon de Vaux
L’abbé Joseph Joubert, dans ses notes biographiques sur les compositeurs du premier volume de son anthologie des Maîtres contemporains de l'orgue (1911), mentionne que Lacroix travaille à un drame lyrique: Nominoé, sur une pièce de Louis Tiercelin.
Musique instrumentale
Ode funèbre, pour orchestre, avec piano conducteur
Quatre Pièces pour flûte et piano, dédiées à Georges Barrère (1901)
Invocation, pour flûte et piano (1904)
Premières tendresses; Paris: Veuve Richault [1898]. Diverses instrumentations: un instrument mélodique (flûte, hautbois, clarinette, basson, cor, violon, alto ou violoncelle) et piano ou quintette à cordes
Quintette en la mineur pour piano, 2 violons, alto et violoncelle; Paris: E. Demets, n.d. [1901]
Orgue
Méditation pour orgue, Paris: Alphonse Leduc, 1895. in l'Orgue Moderne, (Widor-Guilmant), Livraison 6
3 Pièces pour orgue ou harmonium, in J. Joubert, Les Maîtres contemporains de l’orgue, Paris, Senart, 1912, vol. 1: