En 1910, il prend la présidence du Parti socialiste du canton de Berne.
Il cesse d'enseigner en 1912 et devient journaliste.
En 1915, il est appelé au Volksrecht de Zurich dont il sera rédacteur en chef jusqu'en 1935.
Il assume parallèlement la présidence du Parti socialiste du canton de Zurich.
Il encourage la radicalisation de la classe ouvrière et lance en 1919 un appel à la grève générale ce qui lui vaut une condamnation à mois de prison par un tribunal militaire
En 1942, il remplace Emil Klöti à la présidence de la ville de Zurich.
Le 15 décembre 1943, il est élu au Conseil fédéral (62e conseiller fédéral de l'histoire[réf.nécessaire]). Le parti socialiste venait de gagner 11 sièges au Conseil national et la guerre favorisait l'entrée d'un socialiste au gouvernement.
Il eut à mettre sur pied un régime financier en transformant les impôts de guerre en impôts réguliers. Il se heurta à diverses résistances: les fédéralistes opposés à l'impôt direct qui devait être de la compétence cantonale, la gauche socialiste et syndicale était peu favorables à l'impôt indirect. Son projet fut massivement rejeté en 1950 et les impôts transitoires prorogés.