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film de Gilles Paquet-Brenner sorti en 2010 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Elle s'appelait Sarah est un film français réalisé par Gilles Paquet-Brenner, sorti en 2010.
Réalisation | Gilles Paquet-Brenner |
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Scénario |
Serge Joncour Gilles Paquet-Brenner |
Musique | Max Richter |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Hugo Productions UGC TF1 Droits Audiovisuels France 2 Cinéma |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 111 minutes |
Sortie | 2010 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
C'est une adaptation du roman éponyme de Tatiana de Rosnay, le premier qu'elle a écrit en anglais[1], dont la version originale (Sarah's Key) s'est vendue à des centaines de milliers d'exemplaires en édition de poche aux États-Unis[2]. Les ventes totales dans le monde ont dépassé les deux millions d'exemplaires, a indiqué en son éditeur français[3],[4].
Julia, une journaliste américaine vivant à Paris dans les années 2000, prépare un article lié à la rafle du Vél' d'Hiv' et recherche les traces d'une petite fille juive déportée en 1942 lors de cette rafle, Sarah.
Alors qu'avec son mari et sa fille, elle doit emménager dans un appartement du Marais, au 36 rue de Saintonge, Julia apprend que les grands-parents de son mari s'y sont installés fin , l'appartement ayant été confisqué, et recherche qui y habitait auparavant.
Elle se rend au mémorial de la Shoah et découvre qu'une famille vivait là et que si les parents ont été assassinés à Auschwitz, leurs enfants Sarah et Michel ne sont pas mentionnés. Ses recherches vont l'amener sur la trace de Sarah, qui a été emmenée au camp de Beaune-la-Rolande. Elle a pu s'enfuir et a été recueillie par des gens de la région, les Dufaure. La quête de Julia l'emmènera à New York et à Florence en Toscane.
Site | Note |
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Metacritic | 59/100[7] |
Rotten Tomatoes | 72 %[8] |
Allociné | [9] |
Périodique | Note |
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Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 72 % d'opinions favorables pour 118 critiques[8]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 59⁄100 pour 30 critiques[7].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,3⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 23 titres de presse[9].
Pour Le Figaro, « Paquet-Brenner signe un très beau mélodrame historique français. Émouvant et sincère[10]. » Pour Télérama, il s'agit d'un « film simple et fort »[11]. Pour Libération, cependant, « le film est pénalisé par la lourdeur des effets, entraînant le spectateur au bord du coma glycémique. Quant à la morale de l'histoire, elle est empreinte d'une psychanalyse lourdaude sur le thème de la révélation nécessaire de la vérité[12]. » Le Monde est également sceptique : « L'enjeu d'un homme d'images n'est-il pas de tenter de communiquer l'incommunicable via ce que son art est susceptible de suggérer au-delà des images, dans un vertigineux hors-champ ? Cette intrigue est chargée de symboles révélateurs : l'enfant juif dans le placard, l'appartement hanté par un fantôme, la clé d'un non-dit tardivement révélé à la génération suivante. Elle lui offrait des pistes de mise en scène qu'il n'a pas saisies[13]. »
Le New York Times parle de « cauchemar », de « conte », de « méchants français et allemands », de « film d'horreur », de « scènes d'exposition maladroites », « désagréables », « sentimentales », qui « utilisent les horreurs du passé » et « à vouloir honorer l'histoire », au contraire la banalise[14]. Pour The Guardian, « le problème est qu'à l'époque moderne, alors que nous quittons Brooklyn, Paris et Florence sur les traces de Sarah, les choses prennent un peu l'allure d'un téléfilm. »
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