Anne-Armand-Élie de Gontaut-Biron est un homme politique et diplomate français né à Paris le et mort dans la même ville le .
Sénateur de la Troisième République Pyrénées-Atlantiques | |
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Ambassadeur de France en Allemagne | |
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Député français Assemblée nationale Pyrénées-Atlantiques | |
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Maire de Navailles-Angos | |
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Naissance | |
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Père | |
Mère |
Adélaïde de Rohan-Chabot (d) |
Enfants |
Joseph de Gontaut-Biron Félicité de Gontaut Biron (d) Bernard de Gontaut-Biron Marie de Gontaut-Biron (d) |
Parti politique |
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Biographie
Élie de Gontaut-Biron est le fils d'Aimé-Charles-Zacharie-Élisabeth de Gontaut-Biron et d'Adélaïde de Rohan Chabot. il achète dans les Basses-Pyrénées le château de Navailles, qu'il fait restaurer.
Mandats électifs
- Maire de Navailles-Angos de 1860 à 1890.
- Conseiller-général du canton de Morlaas
- Député des Basses-Pyrénées de 1871 à 1876.
- Sénateur des Basses-Pyrénées de 1876 à 1882[1].
- Ambassadeur de France à Berlin de 1872 à 1877.
Royaliste, il est élu député des Basses-Pyrénées, siège à droite, se prononce pour l'abrogation de la loi d'exil, pour les prières publiques. L'une de ses lettres adressées à Thiers ayant marqué celui-ci, il lui propose l'ambassade de Berlin qu'Elie de Gontaut-Biron finit par accepter. Homme du monde accompli, il parvient à faire apprécier à la cour de Berlin ses qualités de diplomate et obtient de l'empereur Guillaume 1er, en 1873, le retrait anticipé des forces d'occupation prussiennes en France. il reste ambassadeur de France à Berlin jusqu'en 1877, tout en étant député, puis sénateur[2].
Ses fils, Joseph de Gontaut-Biron et Bernard de Gontaut-Biron, seront députés des Basses-Pyrénées. Sa fille Agnès est la mère du peintre Jean de Gaigneron.
Une distinction exceptionnelle
Nommé par Adolphe Thiers ambassadeur de la République française près l'empereur d'Allemagne, dans les circonstances difficiles de l'occupation d'une partie du territoire français par les troupes de ce dernier, le vicomte Élie de Gontaut-Biron parvint à obtenir une libération anticipée des forces étrangères, dès le début de 1873. Dans ces circonstances, Thiers décida de l'honorer d'une manière exceptionnelle en l'élevant directement au grade de grand'croix de l'ordre de la Légion d'honneur sans jamais avoir été nommé précédemment dans un grade inférieur. Ceci est un fait unique dans toute l'histoire de l'ordre. À cette occasion, le général Vinoy, grand chancelier de la Légion d'honneur, écrivit le au comte Charles de Rémusat, alors ministre des Affaires-étrangères, une longue missive[3]. Trois jours après cette lettre, Thiers faisait paraître au Journal officiel cinq décrets, signés le même jour, nommant le vicomte Élie de Gontaut-Biron chevalier, puis officier, commandeur, grand officier et enfin grand'croix de la Légion d'honneur[4].
Mariage et descendance
Elie de Gontaut-Biron épouse à Paris le Augustine Henriette Mathilde Radegonde de Lespinay (Paris, - Pau, ), fille de Louis Armand de Lespinay, marquis de Lespinay, maréchal de camp, et de Herminie Cordon de Montguyon. Dont quinze enfants :
- Anne de Gontaut-Biron (Paris, - Paris 16e ), mariée en 1863 avec Raoul Le Sage d'Hauteroche d'Hulst (1839-1875), frère de Mgr Maurice d'Hulst, puis en 1889 avec le comte Ernest Armand, diplomate, député (1829-1898), sans postérité ;
- Pierre de Gontaut-Biron (Paris, - ), marié avec Emma Maria Ogden le 22 avril 1878 ;
- Paul de Gontaut-Biron, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur (Paris, - Gelos, ), marié en 1873 avec la princesse Hélène Troubetskoy (1849-1934), sans postérité ;
- Marie de Gontaut-Biron (Baron, - Paris, ), mariée en 1876 avec Archambaud de Talleyrand-Périgord (1845-1918) dont postérité ;
- Adèle de Gontaut-Biron (Saint Blancard, - Paris 16e, ), mariée en 1875 avec le prince Marc de Beauvau-Craon, député de la Sarthe, veuf de Marie Catherine Augustine d'Aubusson de La Feuillade (1816-1883), dont postérité ;
- Jean de Gontaut-Biron, officier d'infanterie de Marine (Baron, - Ile Saint Joseph, Guyane, ), sans alliance ;
- Joseph de Gontaut-Biron, officier de cavalerie, député, puis sénateur des Pyrénées-Atlantiques (Baron, - Pau, ), marié en 1878 avec la princesse Emma de Polignac (1858-1936), sans postérité ;
- Félicité de Gontaut-Biron (Baron, - Bruxelles, ), mariée en 1877 avec le comte Arthur de Liedekerque (1840-1910), dont postérité ;
- Bernard de Gontaut-Biron, député, (Navailles, - Paris, ), marié en 1885 avec Emma Cabibel (1859-1946), dont postérité ;
- Thérèse de Gontaut-Biron,, religieuse du Sacré-Cœur (Navailles, - Amiens, ) ;
- Xavier de Gontaut-Biron, officier de cavalerie (Paris, - Paris, ), marié en 1887 avec Marie de Virieu (1859-1938), dont postérité ;
- Geneviève de Gontaut-Biron (Navailles, - Paris, ), sans alliance ;
- Agnès de Gontaut-Biron (Navailles, - Paris, ), mariée en 1886 avec Maxime de Gaigneron-Morin (1842-1908), dont notamment le peintre Jean de Gaigneron ;
- Edmond de Gontaut-Biron, officier de cavalerie (Navailles, - Paris, ), sans alliance ;
- Gaston de Gontaut-Biron, officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, (Navailles, - Melun, ), marié en 1888 avec Béatrix de Virieu-Beauvoir (1865-1950), dont postérité[5].
Publication
- Mon ambassade en Allemagne (1872-1873), Paris, Plon-Nourrit, 1906. L'ouvrage est réédité en 2024 par Pierre Hillard, qui en écrit également la préface, sous le titre Les « Mémoires » du vicomte de Gontaut-Biron : le Vicomte de Gontaut-Biron ou la vraie dissidence, 603 p. (ISBN 9782959281808).
Notes et références
Voir aussi
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