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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edmond Boichut, né le à Mélisey (Haute-Saône) et mort le à Vichy, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire, ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale et la campagne du Rif.
Edmond Boichut | ||
Le général Boichut décorant le général Pénet en 1929 à Nancy. | ||
Nom de naissance | Edmond Just Victor Boichut | |
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Naissance | Mélisey (Haute-Saône) (Haute-Saône) |
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Décès | (à 76 ans) Vichy (Allier) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1884 – 1929 | |
Commandement | 61e régiment d'artillerie. 163e division d’infanterie Commandant supérieur des troupes du Maroc (CSTM) (1925-1926) Gouverneur militaire de Strasbourg (1926-1929) |
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Conflits | Première Guerre mondiale Rif marocain |
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Distinctions | Médaille militaire (1928) Grand-croix de la Légion d'Honneur (1926) Croix de guerre 1914-1918 Ordre de Léopold Croix de guerre (Belgique) |
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Autres fonctions | Membre du Conseil supérieur de la guerre (1926-1929) | |
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Engagé pour cinq ans, le , au 27e régiment d'infanterie, il entre comme élève à l'École polytechnique le . Il en sort en 1887, puis entre à l'École de l'artillerie.
Sous-lieutenant le , il rejoint le 4e régiment d'artillerie, puis, le , le 12e régiment d'artillerie. Lieutenant le , il est affecté au 19e régiment d'artillerie le .
Capitaine en second le , il est muté au 38e régiment d'artillerie le . Le , il est affecté au 6e régiment d'artillerie, puis au 22e régiment d'artillerie le . Il devient capitaine le . Promu chef d'escadron le , il rejoint le 12e régiment d'artillerie, puis revient au 22e régiment d'artillerie le . Le , il prend le commandement du 61e régiment d'artillerie.
Général de brigade le , il commande l'artillerie du 32e corps d'armée. Le , il est commandant de l'artillerie de la place fortifiée de Verdun, puis, le , commandant de l'artillerie de la 2e armée et le , commandant de l'artillerie du 34e corps d'armée.
Le , il prend le commandement de la 163e division d’infanterie, et est promu général de division le . Il commande la dernière attaque française dans la Meuse. Avec le 415e régiment d'infanterie il mène la traversée de la Meuse le . Ce régiment sonne le coup de clairon de l'armistice de 1918[1].
Il est commandant supérieur des troupes du Maroc (CSTM) de décembre 1925 à novembre 1926. Il obtient dans le Rif marocain la soumission d'Abdelkrim al-Khattabi.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le [2] puis decoré de la médaille militaire le avec la citation suivante : « Officier général de haute valeur, qui s'est brillamment conduit pendant le guerre. A rendu ensuite des services particulièrement éminents comme commandant supérieur des troupes du Maroc pendant la campagne du Rif »[3].
Du au il est membre du Conseil supérieur de la guerre.
De 1926 à 1929, il est gouverneur militaire de Strasbourg.
Une place porte son nom à Gray (Haute-Saône).
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