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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edmond de Martimprey ou Edmond Charles, comte de Martimprey, né le à Meaux et, mort le en son domicile à l'hôtel des Invalides dans le 7e arrondissement de Paris[2], est un général et homme politique français.
Gouverneur des Invalides | |
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- | |
Louis Sumpt (d) | |
Sénateur du Second Empire | |
- | |
Gouverneur d'Algérie | |
- | |
Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Caveau des gouverneurs (d) |
Nom de naissance |
Edmond Charles de Martimprey |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Militaire, homme politique, officier |
Père |
Augustin de Martimprey (d) |
Enfants |
Edmond-Louis-Marie de Martimprey Albert de Martimprey (d) |
Arme | |
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Grades militaires | |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée Ordre du Bain () Ordre militaire d'Italie () Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare () Commandeur Grand-Croix de l'ordre de l'Épée () Médaille militaire () Grand cordon de l'ordre de Léopold () Grand-croix de la Légion d'honneur () Grand officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1330)[1] |
Il se distingue particulièrement au cours de la conquête de l'Algérie puis lors de la guerre de Crimée et de la campagne d'Italie de 1859.
Edmond de Martimprey est le fils d'Augustin Dominique de Martimprey, contrôleur des droits réunis de l'arrondissement de Meaux, et d'Angélique Françoise Royer de Maulny.
Il a pour frère Ange Auguste de Martimprey (it) (1809-1875), qui sera aussi Saint-Cyrien, général de division et grand-officier de la Légion d'honneur.
Il est Saint-Cyrien de 1827 à 1829 (10e promotion),
Sorti de l'école avec le grade de sous-lieutenant, il est affecté en janvier 1829 à l'école d'État-major, puis détaché en 1831 au 11e régiment d'infanterie de ligne, au sein duquel il est promu capitaine en 1835.
Manifestant un rare sens de l'orientation et des aptitudes à la topographie, il est affecté de 1832 à 1834 à la carte de France.
À partir de 1835, il sert en Algérie, de 1836 à 1845, il est responsable du service topographique d'Oran. Il participe aux campagnes militaires de conquête de l'Algérie, en particulier à la bataille de Mascara (1835), à la bataille d'Isly (1844), à la soumission d'Abdelkader (1847).
En, octobre 1845, il est promu lieutenant-colonel, à la disposition du gouvernement général de l'Algérie. En juillet 1846, il est nommé chef d'État-major de la division d'Oran.
Revenu en France en 1848, il est nommé directeur du personnel et des opérations militaires au ministère de la guerre et promu colonel en juillet 1848.
Nommé en octobre 1851 chef d'État major de l'armée d'Algérie, il est promu général de brigade en août 1852.
À partir de 1853, il participe à la guerre de Crimée dont il a à assurer la logistique, et prend part à la bataille de l'Alma, emportée en septembre 1854.
Promu général de division en juin 1855, il participe en septembre 1855 à la prise de Sébastopol.
De 1857 à 1859, il commande la division d'Oran.
En 1859, il sert à la bataille de Magenta lors de la campagne d'Italie et en dirige les combats comme major général de l'armée. Il sert ensuite à la bataille de Solférino.
En juillet 1859, il participe à l'armistice de Villafranca, qui clôt la campagne d'Italie de 1859.
En août 1859, Napoléon III le nomme commandant supérieur des forces de terre et de mer en Algérie, puis en 1859 commandant du corps expéditionnaire au Maroc, ayant à repousser des tribus marocaines implantées sur le territoire algérien.
La ville d'Ahfir prit alors le nom de Martimprey-du-Kiss, celle d'Ain El Hadid prendra plus tard le nom de Martimprey ; toutes deux retrouveront leur nom d'origine à la décolonisation.
En 1860, il est nommé sous-gouverneur d'Algérie et seconde le maréchal Pélissier, âgé, jusqu'à sa mort le 22 mai 1864.
Il devient alors gouverneur général de l'Algérie par intérim du au .
Le , il est fait sénateur du Second Empire et siège au sénat jusqu'en septembre 1870[3]. De 1864 à 1867, il commande la division de Metz.
En 1867, des ennuis de santé l'obligent à demander sa mise en disponibilité.
Nommé en avril 1870 Gouverneur des Invalides, il a à protéger l'Hôtel des invalides et à se protéger lui-même durant le siège de Paris de 1870-1871 puis durant la Commune, ce à quoi il parvient.
Incarcéré par les communards à partir du 26 avril 1871, à la fin de la campagne de 1871 à l'intérieur, et pendant la semaine sanglante, il est condamné à mort. Il y échappe par miracle, la tâche de l'exécuter ayant été confiée à un de ses anciens soldats en Algérie et au Maroc.
Il est délivré le 25 mai 1871 par le futur général de Castelnau, alors un jeune officier[4].
En 1871, il fait partie du conseil d’enquête relatif aux capitulations de Metz et Strasbourg.
Il restera gouverneur des invalides en titre jusqu'à sa mort en 1883[5].
Ayant atteint la limite d'âge en 1873 mais ayant commandé en chef devant l' ennemi, il obtient son maintien en activité dans le cadre de l'état-major général de l'armée.
Il meurt à Paris en 1883. Présidées par le cardinal Guibert, archevêque de Paris, ses obsèques ont lieu aux Invalides en présence du ministre de la Marine, des maréchaux de Mac-Mahon et Canrobert et de nombreuses personnalités du monde militaire.
Il est inhumé dans le caveau des gouverneurs, dans la Cathédrale Saint-Louis-des-Invalides.
Il figure parmi les 1 985 personnalités sur le Livre d'or d'Algérie.
Confirmation du titre de comte de Martimprey, à titre héréditaire, par décret du président de la République du 21 mai 1874[7].
Edmond Charles de Martimprey épouse le 19 octobre 1848 Louise Thérèse Mesnard de Chousy (Paris, 10 avril 1823 - Chaumont, 6 octobre 1889), fille de Didier Mesnard de Chousy, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X, et de Blandine Nompère de Champagny de Cadore.
Par son père, elle est la petite fille de Marguerite Victoire Le Normand de Flaghac, présumée fille du Roi Louis XV et de Marie-Louise O'Morphy ; par sa mère elle est la petite-fille de Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore, conseiller d'État, sénateur, ministre, pair de France.
Quatre enfants sont issus de ce mariage :
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