Elle est la fille du pasteur Fritz Grünzweig. Elle fait des études d’allemand et d’anglais à l’Université de Tübingen et à Bangor au Pays de Galles. Ensuite elle fait de la recherche sur Hopkins à l’Université d'Oxford et enseigne à l’université de Dating en Écosse. De retour en Allemagne, elle devient professeur de lycée pendant sept ans dans sa région natale.
En 1989 elle s’installe en Finlande: elle enseigne neuf ans à l’École allemande d’Helsinki. Depuis 1998 elle se consacre uniquement à l’écriture et à la traduction. Elle vit à Hausjärvi au sud de la Finlande.
Elle traduit l’anglais, le finnois et le vogoul et écrit des essais littéraires. Ses poèmes sont le reflet de sa vie dans le Grand Nord: elle y évoque les paysages et la culture et attache un intérêt tout particulier à la musique, aux langues et à la voix.
Elle a reçu plusieurs prix, notamment le prix Christian-Wagner(de) en 2004 et le Pen-Lyrikpreis allemand en 2018[1].
Ses livres ne sont pas encore traduits en français.
Die Holde der Sprache, essai sur la poésie, Warmbronn, Ulrich Keicher Verlag, 2004.
Die Auflösung, poèmes, Göttingen, Wallstein-Verlag, 2008.
Poesie und Stille. Schriftstellerinnen schreiben in Klöstern, mit 13 weiteren Autorinnen, GöttingenWallstein Verlag, 2009.
Sonnenorgeln, choix de poèmes, essai d’atelier et CD (Lecture de Dorothea Grünzweig et musique à l’accordéon de Antti Leinonen), Göttingen, Wallstein Verlag, 2011.
Gedichte aus Finnland, Eronen, Haavikko, Turkka, choix, traduction et introduction de Dorothea Grünzweig et Gisbert Jänicke (Zwischen den Zeilen. n° 17), Bâle, 1999.
Gerard Manley Hopkins, Geliebtes Kind der Sprache, poèmes traduits et commentés par Dorothea Grünzweig, édition Rugerup, 2009.
Auf dem Rückflug zur Erde. Gerard Manley Hopkins. Eine Einführung in seine poetische Welt, livre audio. Lecteurs: Helmut Becker et George J. Low. Lyrik-Kabinett, Munich, 2009.
Gedichte aus Finnland (Poesiealbum, n° spécial), choix et traduction de Dorothea Grünzweig, graphisme de Eero Järnefelt. Märkischer Verlag, Wilhelmshorst, 2014.
Traductions françaises
«Album de poésie», par Chantal Colomb et Margret Millischer, revue Europe, n° 1055, mars 2017.
" Le retour des orgues", par Chantal Colomb et Margret Millischer, revue Secousse, n° 22, automne 2017[3].
"Trouver et perdre", par Chantal Colomb et Margret Millischer, revue Europe, n° 1978-1079, janvier-février 2019.
(en) «Word and Flesh. Conversation with Dorothea Grünzweig», Focus on German Studies, vol.9, , p.161-268.
(en) Emily Jeremiah, «Shifting Cartographies: Ethical Nomadism and the Poetry of Dorothea Grünzweig», dans Marjorie Gelus et Helga Kraft, Women in German Yearbook 2005. Feminist studies in German literature & culture, Lincoln, University of Nebraska Press, , p.241-259.
(de) Verena Nolte, «Winterinland. Laudatio auf Dorothea Grünzweig», Sinn und Form, vol.63, no5, , p.703-711; avec le discours de réception de Dorothea Grünzweig pour le prix Anke-Bennholdt-Thomsen.
(en) Emily Jeremiah, «Creature Comforts: Economadism in the Work of Dorothea Grünzweig», dans Nomadic Ethics in Contemporary Women's Writing in German, Rochester, Camden House, (ISBN978-1-57113-536-0, lire en ligne), p.63-97.
Liens externes
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