Dominique André
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Dominique-Isabeau André ( - ) est un important banquier et industriel du début du XIXe siècle.
Dominique André
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Banquier |
Famille | |
Enfants |
Jean André (d) Louis André (d) Ernest André |
Membre de |
Comité philhellène de Paris Consistoire central de l'Église réformée de France (d) |
---|---|
Distinction |
Biographie
Résumé
Contexte
Appartenant à une lignée de banquiers protestants du Vivarais, historiquement établie à Nîmes, Dominique André est né à Lyon en 1766 de Jean André (1734-1794), négociant à Nîmes et banquier à Gênes, président du Tribunal de commerce de Nîmes, mort guillotiné, et de Magdeleine Devillas. Après des études à Neuchâtel, il est allé à Gênes, où il a participé aux affaires familiales avant d'en prendre la direction. En 1793, il épouse Mira Rivet, fondatrice du pensionnat de jeunes-filles de l'Église réformée de Paris (97 rue de Reuilly) en 1819 et fille du négociant David Rivet de Sabatier. En 1799, la famille s'est établie à Paris.
En 1808 Dominique André s'est associé avec François Cottier, futur régent de la Banque de France pour créer la maison André & Cottier. Initialement établissement de négoce (coton, soieries, riz, tabac, épice), André & Cottier est progressivement devenue une banque importante de la place de Paris [1].
André & Cottier a participé à la création de la Caisse d'épargne et de prévoyance de Paris, de la Compagnie d'assurance La Royale, de l'Union vie, et de la Compagnie des quatre canaux. La société a été chargée de la réalisation de l'opération du Nouveau Quartier Poissonnière à Paris, dont la création de la rue Lafayette, secteur délimité par la rue du Faubourg-Poissonnière, la rue de Dunkerque, la rue du Faubourg-Saint-Denis et la rue de Chabrol (noms actuels) limites correspondant sensiblement aux limites des terrains de l'enclos Saint-Lazare[2].
En 1820, Dominique André a investi dans la Manufacture de porcelaine de Foecy, dont la production eut un vif succès dans les années du milieu du dix-neuvième siècle.
Il fut membre du comité philhellène de Paris.
Il a joué un rôle important dans la communauté protestante, notamment en tant que membre du Consistoire central de l'Église réformée de France.
Parmi ses enfants, on note Jean André (1793-1850), Louis André (1800-1861) et Ernest André (1803-1864).
Dominique André est mort à Paris le .
Sources
- Virginie Monnier, Edouard André, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 2006.
- André, Impr. de Kugelmann[3]
Bibliographie
- André Encrevé, « Dominique Isabeau André », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 61-62 (ISBN 978-2846211901)
Notes et références
Liens externes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.