Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Dixième flotte des États-Unis est un commandement fonctionnel de l'United States Navy activé de mai 1943 à juin 1945 et réactivé le 29 janvier 2010.
United States Fleet Cyber Command/ United States Tenth Fleet | ||
Emblèmes de la Fleet Cyber Command et de la 10e flotte. | ||
Création | - | |
---|---|---|
Dissolution | ||
Pays | États-Unis | |
Branche | United States Navy | |
Type | Flotte | |
Rôle | Cyberguerre | |
Fait partie de | United States Cyber Command | |
Garnison | Fort George G. Meade | |
Guerres | Seconde Guerre mondiale | |
Batailles | Bataille de l'Atlantique | |
Commandant | Vice-amiral Timothy T.J. White | |
Commandant historique | Contre-Amiral Francis S. Low (en) | |
modifier |
Entre mai 1943 à juin 1945, ce commandement, qui n'a jamais eu plus de 50 personnes dans son organisation, coordonne la lutte anti-sous-marine durant la seconde phase de la bataille de l'Atlantique. Le chef de ce commandement était le contre-amiral Francis “Frog” Low, qui travaillait directement sous l'autorité du Chef des Opérations navales, l'Amiral de la Flotte Ernest King[1].
La tactique Hunter-Killers sera mise en œuvre par les Américains. Contrairement aux Britanniques, qui estiment que la protection des déchiffrages Ultra impose de ne pas mettre en évidence la présence de forces alliées sur les positions révélées des U-boot de la Kriegsmarine, les Américains estiment que lancer des groupes de chasse pour régler leur compte aux U-boot détectés vaut le risque[2].
Ces groupes, surnommés Hunter-Killers (littéralement : « chasseurs-tueurs »), sont organisés autour d'un porte-avions d'escorte et de plusieurs destroyers, chargés de sa protection comme de l'attaque des sous-marins qui seraient repérés. Ils sont mis en œuvre à l'été 1943, quand Dönitz fera quitter à ses navires l'Atlantique Nord.
Ces groupes, partant des États-Unis ou d'Afrique du Nord, reçoivent une zone à surveiller. Là, ils sont libres d'organiser leur chasse qui peut, soit renforcer, temporairement, l'escorte d'un convoi menacé en couvrant avec ses avions un grand espace, soit croiser dans les eaux où est suspectée la présence d'une meute.
Les patrouilles aériennes sont généralement des binômes, un chasseur et un bombardier. Par exemple, un chasseur Grumman F4F Wildcat et un TBF Avenger. Quand un U-boot est repéré, la puissance de feu du chasseur permet au bombardier de lâcher précisément ses grenades ou une torpille FIDO.
En trois mois de 1943, l'action de ces groupes permettra de répondre au torpillage d'un unique navire[note 1] par la destruction d'une quinzaine de U-boot[3]. Elle permettra aussi de désorganiser le système de ravitaillement à la mer qui devait permettre aux sous-marins nazis d'aller désorganiser le trafic dans des zones plus lointaines comme l'océan Indien.
Lors de sa réactivation en 2010, elle est nommée U.S. Fleet Cyber Command/U.S. Tenth Fleet et intégré au United States Cyber Command dont le siège se situe à Fort George G. Meade. Ses missions incluent le soutien opérationnel et technologique de l'US Navy, les réseaux de communication, la guerre électronique, la formation à la guerre sous-marine, à l'informatique, à l'électronique, aux forces spatiales et aux nouvelles technologies.
Le Fleet Cyber Command à un contrôle administratif sur les détachements suivants[4] :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.