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direction de la direction générale de la Police nationale du ministère de l'Intérieur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La direction nationale de la Sécurité publique (DNSP) est l'une des directions actives de la direction générale de la Police nationale du ministère de l'Intérieur français.
Direction nationale de la Sécurité publique | |
Situation | |
---|---|
Création | |
Ancien nom | Direction centrale de la Sécurité publique |
Type | Direction active |
Siège | Hôtel de Beauvau, Paris 8e |
Langue | Français |
Organisation | |
Effectifs | 66 337 () |
Directeur national | Philippe Tireloque |
Organisations affiliées | Direction générale de la Police nationale |
Site web | police-nationale.interieur.gouv.fr |
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À la suite de la réforme structurelle de la police nationale de 2023, l'ancienne direction centrale de la Sécurité publique (DCSP) devient la DNSP[1].
Elle a pour mission d'assurer la protection des personnes et des biens, de prêter assistance et de veiller à la tranquillité et au maintien de l'ordre public. C'est la direction dont dépendent tous les commissariats de France, dans lesquels les citoyens peuvent se rendre lorsqu'ils sont confrontés à une difficulté même si elle ne présente aucun caractère pénal.
La DNSP est implantée dans 92 départements métropolitains, quatre départements et régions d'outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion), deux collectivités d'outre-mer (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française), ainsi que dans la collectivité départementale de Mayotte. Depuis le (décret no 2009-898 du ), elle n'est plus présente dans la petite couronne de Paris où la sécurité relève de la préfecture de police de Paris. La DNSP est implantée dans 1 713 communes, soit 4 % du territoire, mais dans lesquelles est concentrée 49 % de la population française (en , 33 089 751 habitants).
C'est la Gendarmerie, en particulier la gendarmerie départementale, qui effectue les missions de sécurité publique là où la DNSP n'a pas compétence quotidienne. Ainsi, 60% de la délinquance et de la criminalité constatées en France l'est en secteurs où la DNSP et la préfecture de Police traitent quotidiennement les questions de sécurité quotidienne (« zones Police nationale »). Cependant, la Gendarmerie comme la Police nationale sont compétentes sur tout le territoire.
La DNSP assure la protection des personnes et des biens, prête assistance, veille à la tranquillité et au maintien de l'ordre public. Elle gère également les interventions dans le cadre de police-secours, qui symbolise le rôle d'assistance que la Police nationale doit à tous les citoyens. Les policiers que l'on peut voir tous les jours, en patrouille, dans les commissariats… appartiennent à la DNSP. En raison de la grande diversité de leurs missions, les fonctionnaires de la DNSP sont considérés comme les « généralistes » de la Police nationale.
Les missions de la DNSP sont nombreuses et variées :
La DNSP est dirigée par un directeur central assisté d'un directeur central adjoint et comprend deux structures différentes :
En fonction de leur importance les structures territoriales de la Sécurité publique prennent, de la plus grande à la plus petite, le nom de service, d'unité ou de brigade. Elles sont, en principe, organisées au niveau de la circonscription mais, dans les grands départements il existe des structures départementales destinées à les renforcer, au quotidien ou en cas de besoin, dans certains secteurs spécifiques d'activité.
L'échelon central de la DNSP est composé :
Tous les cadres supérieurs employés dans cette structure centrale sont issus du corps de conception et de direction. Par ailleurs, le directeur est obligatoirement du grade de directeur des services actifs.
Liste des directeurs centraux depuis 1968[2] :
L'échelon territorial est constitué de 99 directions regroupant un nombre variable de circonscriptions (426 au total), qui tient compte des données géographiques, démographiques et sociologiques.
Une réorganisation au niveau national a eu lieu en janvier 2024[3],[4] sur demande du Ministre de l'Intérieur (France). Celle-ci vient distinguer deux types de directions : les Directions Départementales de la Police Nationale (DDPN) et les Directions Interdépartementales de la Police Nationale (DIPN). Leurs fonctionnement est commun mais la différence d'appellation se résume à une coordination plus étroite dans les DIPN entre les services de Police Judiciaire, de Police aux Frontières et de Sécurité Publique.
On trouve une direction départementale de la Police Nationale (DDPN) ou une direction interdépartementale de la Police Nationale (DIPN) dans chaque département de France métropolitaine (sauf pour les départements de Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne où se trouvent des Directions territoriales de la Sécurité publique (DTSP) dépendant de la préfecture de police de Paris). Leur état-major est installé dans l'hôtel ou commissariat de police de la principale ville du département (pas obligatoirement la préfecture).
Les DDPN ou DIPN sont divisées en CPN (Circonscription de Police Nationale), comptant pour chacune d'elles un commissariat ou hôtel de police et des postes de police satellites. Les plus importantes directions disposent d'unités opérationnelles venant renforcer l'action des CPN dans leur domaine de compétence. Dans l'hôtel de police (ou un commissariat central de police), où est basée la DDPN se trouvent à la fois les structures installées au niveau départemental et les structures installées au niveau de la circonscription.
À l'échelle d'une DDPN ou DIPN, nous pouvons mentionner plusieurs services courants renforçant l'action des CPN :
Par ailleurs, la plupart des sont dotées d'un Centre départemental des stages et de la formation (CDSF).
Les directeurs départementaux de la Police Nationale appartiennent tous au corps de conception et de direction de la Police nationale. Ils sont nommés par arrêté du ministre de l'Intérieur et sont placés sous une double autorité : celle des préfets qu'ils assistent et conseillent en matière de Sécurité publique et d'information générale, et celle des procureurs de la République sous le contrôle desquels ils exécutent les missions de police judiciaire dont ils sont chargés.
Au (décret no 2009-898 du 24 juillet 2009), la préfecture de police a absorbé les trois DDSP de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, qui sont devenus des directions territoriales de sécurité de proximité (DTSP), regroupées, à l'image des services de police de paris intra-muros au sein de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), forte de 26 000 policiers. La DSPAP travaille en coordination avec la Direction de l'Ordre Public et de la Circulation (DOPC) et les pompiers de Paris[5]. La DSPAP et la DOPC assurent les missions de la DNSP dans Paris et la petite couronne. Les services de police de la zone sont directement sous l'autorité de la préfecture de police de Paris : la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) et la DNSP n'ont aucune autorité dessus.
La France d'outre-mer possède également ses institutions propres organisées sous le nom de Direction Territoriale de la Police Nationale (DTPN). Au nombre de 7, elles reprennent le même type de fonctionnement qu'une DDPN classique. Les territoires concernés par cette organisation sont les suivants : Guyane, Guadeloupe, La Réunion, Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française.
Elle est l'entité de base des services territoriaux de la DNSP. Une circonscription peut être monocommunale ou pluricommunale. Généralement, dans les départements de province, les communes de moins de 20 000 habitants sont placées sous la compétence territoriale de la Gendarmerie nationale. (La CPN de Decazeville, qui est la plus petite, ne couvre qu'environ 5 000 habitants, tandis que Lunel, qui dépasse les 20 000 habitants, est en zone gendarmerie)
Chaque circonscription compte un commissariat de police et éventuellement des postes de police satellites. Elle est dirigée par un fonctionnaire du corps de conception et de direction de la police nationale (commissaire) ou par un commandant divisionnaire de police à l'emploi fonctionnel et dispose d'un nombre de structures variables, mais comprenant généralement 2 structures principales (SIAAP/USP/SSP et BSU/SAIP) :
Les commissariats de moyenne importance disposent d'une Brigade de Sûreté Urbaine (BSU), qui est chargée des missions d'investigation judiciaire généralistes et qui est saisie des enquêtes d'une trop grande importance pour être traitées par le GAJ, mais d'une trop faible ampleur pour être transmises à la Police Judiciaire. Il peut être divisé en groupes se répartissant les différents types d'affaires (atteintes aux biens, atteintes aux personnes, étrangers en situation irrégulière, travail dissimulé et infractions financière, violences intrafamiliales…).
Les commissariat de plus grande ampleur peuvent disposer d'un SAIP plutôt que d'une BSU. Ce service comprend alors le plus souvent :
Des Brigades accidents et délits routiers (BADR) peuvent être intégrées au SAIP mais existent également dans des circonscriptions dotées seulement d'une BSU.
L'organisation d'un commissariat autour d'un SIAAP/SSP et d'un SAIP se retrouve dans la plupart des commissariats d'importance.
Il est à noter que les noms des services sont fixés localement et peuvent varier. Ainsi, BST est le nom le plus courant de cette unité, mais celle-ci peut s'appeler Groupe de Soutien de Quartier (GSQ) ou encore autrement. De même, une brigade anti-cambriolage peut s'appeler une cellule anti-cambriolage. Enfin, des Groupes de sécurité publique (GSP) existant dans certains commissariats correspondent en fait à la BAC.
Le nombre d'unités d'un commissariat varie en fonction de sa taille : plus un commissariat est important, plus ses services sont spécialisés. Certains services n'existent que dans quelques commissariats, leur création étant décidée localement. Seules les brigades de police secours, ou brigades de roulement sont universelles.
Les centres d'information et de commandement (CIC) sont des services installés au sein des Directions Départementales de la Police Nationale (DDPN). À la Préfecture de Police de Paris (PP), on trouve une salle d'information et de commandement (SIC) (et non un CIC) dans certains commissariat d'arrondissement et de communes de banlieue, en plus des CIC centrales dans chaque département de petite couronne et à la préfecture de police de Paris.
Un CIC est composé de gardiens de la paix aiguilleurs de l'information opérationnelle (opérateurs radio). Ce sont des maillons indispensables dans l'exécution des opérations. Ce sont eux qui répondent aux appels d'urgence du « 17 » et du « 112 » (avec un portable). Ils sont sous la responsabilité d'un chef de centre (ou de salle). Repérer les appels téléphoniques concernant de réelles urgences et y répondre, coordonner, centraliser et transmettre les informations aux responsables hiérarchiques et aux policiers sur le terrain, diffuser des instructions de manière claire et précise, ou encore suivre le trafic radio de l'ensemble des unités policières…, telles sont les principales missions de ces fonctionnaires de police.
Doté(e)s de multiples écrans et d'une cartographie en constante évolution, ces CIC permettent aux policiers qui y exercent leur activité de bénéficier des derniers équipements de transmission.
La DNSP dispose du plus gros budget et des plus gros effectifs de la Police nationale. Elle emploie 66 337 personnels titulaires et contractuels (au ).
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