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Le diocèse orthodoxe russe de Chersonèse ou diocèse de Chersonèse (en russe : Корсунская епархия) est un diocèse de l'Église orthodoxe rattaché canoniquement à l'Église orthodoxe russe (EOR) et placé sous l'autorité du Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe.
Diocèse de Chersonèse (Patriarcat de Moscou) | |
Informations générales | |
---|---|
Rite liturgique | byzantin |
Type de juridiction | archidiocèse |
Création | 5 janvier 1960 |
Affiliation | Patriarcat de Moscou et de toute la Russie |
Siège | Paris, France |
Titulaire actuel | Antoine (Sevryuk) (ru) |
Langue(s) liturgique(s) | slavon, français |
Calendrier | Calendrier julien et calendrier grégorien (julien pour la date de Pâques) |
Territoire | Liechtenstein Monaco France Suisse |
Site web | https://www.egliserusse.eu/ (fr) https://www.cerkov-ru.com/ (ru) |
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Le primat du diocèse est, depuis le 30 mai 2019, Antoine (Sevryuk) (ru)[1].
Depuis le 28 décembre 2018, le diocèse de Chersonèse fait partie de l'exarchat patriarcal en Europe occidentale[2]. Le primat de l'exarchat est aussi primat du diocèse de Chersonèse[2].
Un « diocèse de Chersonèse » est créé en 1960[2], mais « [l]e diocèse de Chersonèse, à proprement parler, est né à la fin des années 1980 comme héritier de l'exarchat d'Europe occidentale[3] ».
Au départ, le diocèse est chargé des communautés relevant du patriarcat de Moscou en France, Espagne, Portugal, Suisse et Italie.
Son nom reprend celui d'un évêché ancien, l'évêché de Chersonèse, ville d'origine grecque de Chersonèse taurique (actuelle Crimée) ; cette ville était devenue évêché au IXe siècle, à l'époque byzantine, avant de passer sous le contrôle des Turcs et de péricliter. Le nom russe Корсунская епархия (« Korsounskaïa eparkhia ») est fondé sur une forme slave archaïque (Korsoun') du nom de la ville ancienne, alors que dans la langue usuelle, celle-ci est appelée Херсонес (« Khersones »).
Le 27 décembre 2007, les paroisses du Patriarcat de Moscou en Italie (en) sont placées sous l'autorité de l'évêque titulaire de Bogorodsk (ru) par décision du Saint-Synode[4],[5],[6] et forment une « structure canonique indépendante »[4],[5],[6].
Le 28 décembre 2018, ces paroisses italiennes (en) seront intégrées à l'exarchat patriarcal en Europe occidentale[4].
Le , le Saint-Synode décide de créer un séminaire orthodoxe russe en région parisienne[7],[8],[9], qui ouvre en septembre 2009 dans la maison Sainte-Geneviève à Épinay-sous-Sénart[10],[11].
La construction de la cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris, située près du pont de l'Alma (1, quai Branly, 75007), commence en 2013 et s'achève en 2016. Cet édifice remplace alors l'église des Trois-Saints-Docteurs (5, rue Petel, 75015) comme centre du diocèse de Chersonèse.
Le 28 décembre 2018, le Saint-Synode prend plusieurs décisions importantes.
Il crée une nouvelle structure, l'exarchat patriarcal en Europe occidentale[2], qui inclut le diocèse de Chersonèse et les paroisses italiennes du patriarcat.
Jean (Rochtchine) (en), évêque de Bogorodsk, est placé à la tête de cet exarchat ainsi qu'à la tête du diocèse de Chersonèse[12],[13],[14],[15].
Le Saint-Synode crée un diocèse d'Espagne et du Portugal (en) et place à sa tête Nestor (Sirotenko), précédemment évêque de Chersonèse[16].
Ce diocèse est créé par une scission du diocèse de Chersonèse, mais est intégré à l'exarchat[17].
Le 26 février 2019, le Saint-Synode redéfinit le territoire officiel du diocèse de Chersonèse, qui couvre désormais quatre entités politiques : la France, Monaco, la Suisse et le Liechtenstein[17],[18],[19].
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