Le diocèse d'Égypte (380-539, Alexandrie) gère les provinces d’Égypte et de Cyrénaïque. Contrairement aux autres, son gouverneur porte le titre traditionnel de praefectus augustalis et non de vicaire. Faisant originellement partie du diocèse d’Orient, il devient une entité distincte, jusqu’à sa conquête par les Arabes dans les années 640).
L’Égypte elle-même est alors formée de quatre provinces:
l’Égypte proprement dite, Basse Égypte autour d’Alexandrie, d’abord appelée Aegyptus Iovia (litt: de Jupiter, c.à.d. de l’Auguste Dioclétien), par la suite divisée en deux provinces,
l’Augustamnique (315-641, Péluse (Pelusium, Pelousion (Πηλούσιον), Sin, Seyân, Tell el-Farama), d’abord nommée Aegyptus Herculia (litt: d’Hercule, hommage au césar Maxime), comprenant le reste de la Basse Égypte ainsi que la partie orientale du Delta du Nil (les 13 villes), également divisée par la suite en deux provinces, Augustamnica Prima (Nord) et Augustamnica Secunda (Sud),
la Thébaïde ou Haute Égypte, comprenant la Nubie au sud de Philae, par la suite divisée en deux provinces: "Thébaïde supérieure" (latin Thebais Superior, grec Ἄνω Θηβαΐς / Anō Thēbaïs, capitale Thèbes) et "Thébaïde inférieure" (latin Thebais Inferior, grec Θηβαΐς Ἐγγίστη / Thēbaïs Engistē, capitale Ptolemaïs).
l’Arcadie d'Égypte(en), créée à la fin du IVesiècle sous l’empereur Arcadius, entre l’Augustamnique et la Thébaïde, avec pour capitale Oxyrhynchos (Haute-Égypte).
Outre l’Égypte, le diocèse comprend l’ancienne province de Cyrénaïque à l’est de la Libye d’aujourd’hui (Libye romaine), par la suite divisée en deux provinces:
La Libye supérieure (de -74 à 643) ou Libye de la Pentapole (litt: des cinq villes) avec comme capitale Cyrène, puis Ptolémaïs (Égypte),
La Libye inférieure ou Libye sicca ou Marmarique à cheval sur la frontière entre la Libye et l’Égypte actuelles. Elle devient province romaine Crète et Cyrénaïque (de -20 à +297, capitale Gortyne, Crète).
Les vicaires d’Égypte avaient le titre exceptionnel de «préfets augustaux».
(en) A. Bowman et al. (éd.), The Cambridge Ancient History, vol. 12, The Crisis of Empire, AD 193-337, 2005, éd. Cambridge University Press, 2005, 2e éd., 965 p., (ISBN0521301998), [Extraits sur Google Books].4brhdybooks fhxsgjfdh jcdjyxushvddjixbstjvd6zgfJdz tjfvdyc zhjf dhjd cbdyxjdjtjcdjh6ughxh
J.-P. Martin et al., Histoire romaine, éd. Armand, «collection U», Paris, 2003, 471 p., (ISBN2200265875).
P. Petit, Histoire générale de l'Empire romain,
t. 1, Le Haut-Empire, 27 avant J.-C.-161 après J.-C., éd. du Seuil, «Points Histoire», Paris, 1974, 307 p., (ISBN2020049694);
t. 2, La crise de l'empire, des derniers Antonins à Dioclétien, éd. du Seuil, «Points Histoire», Paris, 1974, 248 p., (ISBN2020049708);
t. 3, Le Bas-Empire (284-395), éd. du Seuil, «Point Histoire», Paris, 1974, 285 p., (ISBN2020049716).