Le développement du rugby à XIII en Amérique latine désigne les opérations menées par les instances internationales du rugby à XIII ou les initiatives privées entreprises (parfois la combinaison des deux) pour promouvoir et encourager la pratique du rugby à XIII en Amérique centrale et du Sud.
Contexte du rugby à XIII en Amérique latine
En 2018, sur les 22 États ou territoires qui composent l'Amérique latine, presque aucun n'est membre affilié à part entière de la Rugby League International Federation[1], quatre nations représentées ayant le statut d'observateurs et appartenant à la zone Americas : le Mexique, le Brésil, l'Argentine, le Guyana. Le Chili, dernier admis[2], est le seul à avoir le statut de membre affilié, mais sera rattaché à l'Asia Pacific Rugby League, pour lui permette de disputer les qualifications pour la Coupe du monde de rugby à XIII 2021 [2].
Le rugby à XIII est un sport d'introduction récente en Amérique latine, à l'inverse de sa situation en Amérique anglophone[3],[4]. Il est en développement croissant mais se heurte à des difficultés géographiques : en effet les grandes distances entre les équipes affectent le développement du sport, ce qui pénalise notamment l'Argentine qui peine à trouver des adversaires et à dépasser son championnat national[5].
Opérations de développement en cours
La première opération notable de développement du sport en Amérique latine a été baptisée « Latin Heat » ; il s'agit d'une initiative privée de Rodrigo Millar, Carlos Astoga Gonzalez, et Diego Arellano, destinée à promouvoir le rugby à XIII auprès des « Latinos ». Elle consiste en un voyage organisé en en Amérique du Sud, pour aider les équipes du Chili, d'Argentine et du Brésil à préparer un tournoi inaugural entre les trois nations, les 12 et . Elle se concrétise sous la forme de « coaching » des équipes, mais aussi par des distributions d'équipements et maillots (gracieusement offerts par des établissements scolaires australiens)[6].
L'Amérique centrale fait aussi partie des objectifs de développement de la RLIF, avec un projet au Salvador : dopé par l'expérience des Toronto Wolfpack au Canada en Amérique du Nord, un Australien, Chris Reid, espère ainsi créer un championnat dans le pays et est déjà parvenu à monter une équipe nationale qui a disputé un match contre le Chili (défaite 58 à 20). Une compétition, la « 2017 Harmony Cup » a même été créée pour permettre à de nouvelles équipes comme celle dU Salvador, de gagner du temps de jeu et de l'expérience en affrontant d'autres équipes naissantes du rugby à XIII[7].
L'Argentine connait également un développement certain, malgré l'opposition des « autorités quinzistes » locales à laquelle le président Carlos Varela attribue la sous-médiatisation qui frappe son sport[8] : Buenos Aires est ainsi devenue le siège de la « Confederación Argentina de Rugby League », avec une équipe nationale qui a disputé un match face au Chili (victoire 16 à 0) et un petit championnat qui regroupe trois équipes (Miramar, Mar del Platà, et Buenos Aires)[8]. Il apparaît également que des parents retirent des clubs de rugby à XV leurs enfants, à cause des risques de blessures, ce qui favoriserait un certain engouement[8].
Quant au Chili, il semble le mieux armé pour le moment pour affronter la scène internationale treiziste, il sera en effet la première nation à disputer les qualifications pour la prochaine Coupe du monde, en s'appuyant notamment sur un championnat ayant pour base la ville chilienne de Los Ángeles et la ville d'Antofagasta[2].
D'autres projets sont également évoqués comme l'introduction du rugby à XIII en Uruguay, en Équateur et au Costa Rica[2].
Notes et références
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