Creney-près-Troyes

commune française du département de l'Aube De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Creney-près-Troyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Ses habitants sont des Cœurlequins et Cœurlequines.

Faits en bref Administration, Pays ...
Creney-près-Troyes
Creney-près-Troyes
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Jacky Raguin
2020-2026
Code postal 10150
Code commune 10115
Démographie
Gentilé Cœurlequins, Cœurlequines
Population
municipale
1 996 hab. (2022 )
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 59″ nord, 4° 07′ 39″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 221 m
Superficie 15,76 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Troyes
(banlieue)
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Creney-près-Troyes
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Creney-près-Troyes
Liens
Site web https://creney.fr
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Creney est située à cinq kilomètres de Troyes environ, dans l'Aube.

    Toponymie

    Le nom est fixé par un décret du 4 février 1919, il a comme écarts : Argentolle, les Bordes, la Cour-aux-Changeurs, Croix-du-Salut, Cupigny, Enfer, l'Hôtel-Dieu, les Lardins[1], le Moulin-à-vent, Neuvy[2], au cadastre de 1838.

    Il est cité dans le cartulaire de Charles le Chauve comme Cresniacus.

    Hydrographie

    La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Melda, le canal 01 du Marais et la Fosse des Crevautes[3],[Carte 1].

    Le Melda, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Laubressel et se jette dans la Barse à Pont-Sainte-Marie, après avoir traversé sept communes[4].

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    Réseau hydrographique de Creney-près-Troyes[Note 1].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[6].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

    Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Creney-près-Troyes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,9 %), zones urbanisées (9,8 %), forêts (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    À proximité du secteur actuel du Paradis avait été localisé un important tumulus du premier âge du fer, ou Halstatt. Ce dernier a fait l'objet d'une fouille de sauvetage dans les années 1987–1988, dans le contexte de la création d'un échangeur en prolongement du Boulevard Georges-Pompidou. La construction de cette rocade a mené à l'arasement complet des structures. La comparaison avec les sites funéraires voisins de Lavau, Barberey, Estissac, Bouranton et Vix, des observations architecturales et stylistiques, ainsi que l'étude de nombreux fragments textiles a montré qu'il s'était agi néanmoins d'un site élitaire majeur de la période, désigné Creney-le-Paradis par les archéologues[18].

    Le plus ancien seigneur connu était le comte de Champagne en 1224. Les biens communaux comprenaient une grande contrée marécageuse entre Creney, Argentolles et Villechétif où ils faisaient paitre les animaux et qui recelait des roseaux et un prés de quarante six arpents et une terre de quatre arpents.

    En 1789, il dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes.

    Le , 49 détenus de la maison d'arrêt de Troyes sont exécutés à Creney par la Gestapo et plusieurs miliciens français de Bretagne en route vers l'Allemagne[19] dont Michel Chevillotte[20].

    La Gestapo de Rennes s'étant replié sur Troyes décide de se débarrasser des détenus de la prison Hennequin. Quarante-neuf prisonniers (arrêtés pour avoir circulés après l'heure ou bien refus de céder le trottoir aux soldats allemands) sont amenés au champ de tir de Creny Parmi eux, quinze jeunes Romillons. On les fait s'asseoir au bord de trois tranchées. Puis les SS vident leurs mitraillettes dans leur dos ; les exécutant à la fin au pistolet[21] ;

    Il s'agit d'un « crime de guerre à tout jamais impuni » selon les mots de Rolande Barthélémy, présidente de l'Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance[22].

    Argentolle

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    Argentolle en 1811.

    Ancien bourg attesté depuis le IXe siècle dans un cartulaire de Charles le Chauve qui confirmait les possessions de l'abbaye de Montier sous le vocable d' Argentilla. En 1787 il comptait quinze feux, il dépendait de la paroisse de Saint-Parre-aux-Tertres, de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes. L'écart avait un château : motte close de fossé d'un arpent et demi sur laquelle était une maison seigneuriale, une grange et un moulin. Le tout fut vendu comme bien national le 28 germinal an II pour dix mil livres.

    Politique et administration

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1989 Roger Rouquet    
    1989 2001 Claude Bertrand DVD-RPR-UMP Conseiller général du canton de Troyes-2 (1992-2010)
    mars 2001 En cours Jacky Raguin[23]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[24]
    UMP-LR Cadre supérieur, conseiller général du canton de Troyes-2 (2010-2015)
    Suppléant de la sénatrice Évelyne Perrot
    Les données manquantes sont à compléter.
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    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2022, la commune comptait 1 996 habitants[Note 4], en évolution de +12,32 % par rapport à 2016 (Aube : +0,7 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2014 2019 2022 - - - - - -
    1 7821 9821 996------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430533511451475522522506479
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    460453413440417414415406390
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    405409403419466501534602702
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6656861 2291 5871 5501 4211 5271 5231 586
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
    2. Les records sont établis sur la période du au .
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

    Cartes

    1. « Réseau hydrographique de Creney-près-Troyes » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
    2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Liens externes

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