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structure osseuse de la tête du corps humain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Chez l'être humain, le crâne est la partie supérieure du squelette. Il est essentiellement destiné à protéger l'encéphale. Il repose sur le rachis cervical par l'intermédiaire de l'atlas (vertèbre C1), et maintien en antérieur le massif facial.
Système | |
---|---|
Comprend |
Nom latin |
Cranium |
---|---|
TA98 |
A02.1.00.001 |
TA2 |
406 |
FMA |
46565 |
L'ensemble composé par la tête et le crâne représente environ un huitième de la masse du corps. Le crâne a également d'autre fonctions : cavités de résonance pour le chant et la voix et cavité de thermorégulation. Cet ensemble d'os a évolué au cours des derniers millions d'années.
Les mouvements du crâne sont ceux de la tête et sont dus aux vertèbres cervicales qui permettent :
Le crâne est composé du neurocrâne qui forme la cavité crânienne et du splanchnocrâne qui forme le massif facial.
Le neurocrâne protège l'encéphale et comprend deux parties :
La voûte, ou calvaria, est formée de plaques osseuses, soudées entre elles par des sutures interdigitées extrêmement solides. À la naissance, les os du calvarium sont séparés par des fontanelles, qui permettent la croissance de la boîte crânienne.
Comme le cerveau, schématiquement, la voûte comprend quatre parties ou pôles :
Il est formé de trois fosses crâniennes :
Le plancher est donc limité par l'os occipital en arrière et la partie supra-orbitaire de l'os frontal en avant. Il est percé de trous laissant passer les différents éléments innervant ou permettant la circulation sanguine à l’intérieur du crâne. On retrouve selon un axe antéro-postérieur :
Le massif facial est formé de quatorze os :
On compte 7 os structuraux. Premièrement, des os larges, plats ou convexes :
Deuxièmement :
Ces trois derniers associés à l'os frontal contiennent les sinus, des espaces creux remplis d'air (« espaces pneumatiques »).
On compte comme os fonctionnels, ou « petits os » :
Ce sont les maladies ou déformations du crâne osseux et/ou du périoste.
Certaines déformations sont normales durant la période péri-natale, et se résorbent souvent en quelques jours. Elles sont souvent liées à la position du fœtus in-utero, ou à la présentation.
D'autres sont liées à la manipulation d'outils par l'obstétricien (forceps, ventouse obstétricale, etc.) mais également à la présence d'éléments osseux chez la mère et peuvent être graves :
Néanmoins, pour des raisons évidentes la plupart des traumatismes crâniens surviennent après la naissance chez des individus à risque :
Ce sont celles qui ont pour origine des pathologies du cerveau ou des méninges :
Les déformations volontaires du crâne sont des malformations induites par certaines cultures pour des raisons sociales ou esthétiques :
L'étude des crânes (chargée de science mais aussi de légendes) forme une partie importante de cette discipline.
Le crâne abrite les structures nobles et son étude est prépondérante dans la connaissance du vivant, encore plus dans l’étude des hominidés. L’assemblage de ses structures osseuses très complexes étant relativement robuste il n’est pas rare de retrouver des crânes entiers ou des fragments utiles pour l’étude.
Le processus de fossilisation étant complexe au-delà de 100 000 ans l’os n’existe plus et est remplacé par une structure minérale qui peut être datée.
Certains ostéopathes affirment que des techniques crâniennes permettent de mobiliser les os du crâne et de lever leurs restrictions de mobilité.
La mobilité des os du crâne que les ostéopathes affirment percevoir pourrait en fait être une illusion proprioceptive due à l'effet idéomoteur[réf. nécessaire].
L'affirmation de l'existence d'une mobilité des os du crâne et de la face entre eux n'est pas étayée par des preuves scientifiques[5]. Il existe un consensus sur l'absence de preuves (méthodologiquement valables) favorables à une efficacité spécifique de l’ostéopathie crânienne[6].
Du grec phrenos (« diaphragme », relatif au diaphragme ou à l'esprit), la phrénologie est la discipline pseudo-scientifique qui étudiait la forme des crânes et spécialement leurs « bosses » pour définir les caractères psychologiques de ce dernier. Elle reposait sur la croyance erronée que la conformation du crâne pourrait être corrélée à la physiologie du cerveau et sur les fonctions intellectuelles de l'homme. Inventée par François Joseph Gall, elle connut son heure de gloire au XIXe siècle. Il n'en reste de nos jours que l'expression « la bosse des maths ».
La prise en charge de victimes susceptibles de présenter un traumatisme du crâne nécessite de réaliser et transmettre un bilan spécifique détaillé. Celui-ci se révélera important pour la prise en charge médicale de la victime et le diagnostic de ses lésions (texte copié) violation du droit d'auteur[7].
Selon certaines croyances, le crâne, siège de la pensée, et donc du commandement suprême, serait le chef des quatre centres, par lesquels les chakras schématiseraient une représentation macrocosmique de l'Homme ; les trois autres centres étant situés à la base du sternum, au nombril et au sexe.
Il en est de même chez l'ethnie africaine des Bambaras.
« Mais arracher des enfants à leur activité normale, qui est celle de l'agitation inutile et joyeuse, pour les enfermer entre quatre murs où pendant des années on leur empile dans le crâne des notions abstraites, c'est la torture la plus masochiste que l'homme ait inventée contre lui-même. »
— René Barjavel, La Charrette bleue, Denoël, p. 145
Présent dans certaines natures mortes, notamment les vanités, le crâne symbolise le temps destructeur et la vanité de tout attachement humain aux choses périssables. Il peut être également l'attribut de la mélancolie ou connoter la repentance, la méditation et la préparation à la mort (Memento mori). Il est l'attribut de Marie de Magdala dans les représentations de Marie-Madeleine pénitente.
Mais le crâne figure aussi au pied de Jésus mort sur sa croix (sur le Mont du Crâne, le Golgotha) en référence au péché qu'il aurait racheté suivant la tradition chrétienne, celui d'Adam, et dont ce serait le crâne.
L'un des exemples les plus commentés de memento mori, figure dans le tableau d'Holbein, les Ambassadeurs, dont une forme allongée barre le tableau et qui s'avère être, quand on observe l'œuvre à un certain angle, l'anamorphose d'un crâne.
La tête de mort assortie de deux tibias croisés est l'emblème de la piraterie. C'est également l'icône qui sert d'avertissement pour représenter un danger, par exemple un produit toxique.
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