Le coup de l'amiral, du néerlandais « Admiraalslag »[1], est une combinaison du jeu de dames propre à la partie Roozenburg.
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Cette combinaison, décrite sans nom dans la littérature francophone[2], est exécutée par le défenseur lors de l'attaque du pion central. Ce pion est précisément l'enjeu de la partie Roozenburg.
Présenté ici pour les Blancs après l'attaque fautive des Noirs, le coup est caractérisé par l'offre d'un pion à la case 31, la prise 38x18 et la manœuvre 42-37-31 avec laquelle les Blancs ramènent le pion noir de 36 à 27 (coup de rappel).
Sont également typiques l'acheminement du pion noir 20 en 38 et la rafle finale partant de la case 43. Voir animation.
L'exemple pratique le plus connu, présenté ci-contre en couleurs inversées, est la partie entre le Biélorusse Igor Rybakov et le Néerlandais Rob Clerc au Championnat d'Europe 1992 à Parthenay. Ce coup a aussi été décisif dans la partie Yuri Lagoda - Ludmila Volkova du Championnat du monde junior 1998.
Ne pas confondre ce coup avec le coup Lamiralle[3].
Koerselman. « De Admiraalslag is een bijzondere damcombinatie, die voor kan komen in de Roozenburg-opstelling. » N.D.L.R. Traduction : « Le coup de l'amiral est un coup de dame particulier, qui peut se produire en partie Roozenburg. » Doubovy 2019, p. 109. « Le coup Lamiralle : Un coup du levier ou du double-atout, inversé ou non, donne un temps de repos, en laissant deux prises à l'adversaire. C'est une dame adverse qui est en prise majoritaire. » N.D.L.R. C'est donc un autre coup.
