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agence belge pour le développement De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La coopération belge au développement a démarré de manière informelle quand, à l’indépendance du Congo belge, le gouvernement belge a incité les fonctionnaires belges de l’ancienne administration coloniale à rester au service de la toute nouvelle administration congolaise.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Société anonyme à finalité sociale |
Domaine d'activité | |
Siège |
Ville de Bruxelles (147, rue Haute, 1000) (depuis le ) |
Pays |
Site web |
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BCE | |
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OpenCorporates |
En effet, vu la précipitation dans laquelle fut fixée la date de cette indépendance, l’administration coloniale n’avait pas eu le temps de préparer la relève des Belges par des Congolais dans les postes d’encadrement. La mutinerie de la Force publique du provoqua néanmoins un retour massif de la plupart de ces fonctionnaires belges. Ceux qui restèrent allaient constituer le noyau de l’assistance technique belge au Congo.
En le gouvernement du colonel Mobutu adressa officiellement à la Belgique une demande d’envoi d’assistants techniques belges (ATB).
Pour y répondre le Ministère des Affaires africaines[1] garantit aux candidats une possibilité de retour après un séjour minimum de trois mois[2]. Début les premiers ATB arrivèrent à Léopoldville[2] pour appuyer leurs homologues belges restés sur place. En le gouvernement belge démantela le Ministère des Affaires africaines et créa une nouvelle structure : l'Office de la coopération au développement (OCD). Le mission de celui-ci était de recruter et de former des experts et techniciens belges, de gérer les bourses et de mener à bien des projets conclus avec les pays en développement au moyen d’un appui matériel[3].
En il y avait environ 2 000 coopérants belges Congo. Cet effectif se réduisit à 1 300 en [2].
En le ministre de la Coopération au développement du gouvernement belge réforma en profondeur l’OCD. Celui-ci devint l’Administration générale de la Coopération au développement (AGCD) intégrée au Ministère des Affaires étrangères (désormais dénommé Ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement)[3].
Dans les années 1980 cette administration était critiquée pour sa politique imprécise et changeante, ainsi que pour la gestion d'un nombre de projets trop important. De plus, dans les années 1990, les trois pays principaux de la Coopération belge (Zaïre, Rwanda et Burundi) furent en pleine crise ce qui diminua fortement le volume de la Coopération. En effet de à ces trois pays absorbaient les deux tiers de l'aide au tiers monde accordée par la Belgique[4]. En la Belgique comptait plus de 2 000 coopérants à l'étranger dont seulement 316 étaient des CTB de l'AGCD (contre 1 300 en ), les autres provenant d'organismes tiers (ONG, organisations internationales, personnel de l'APEFE, ...)[4].
En une commission spéciale rendit un rapport très critique sur la Coopération belge au développement, notamment sur le recours à des ONG parfois critiquables pour naïveté et amateurisme[5].
Le une loi dota la Coopération belge d'un cadre légal précisant ses objectifs généraux, définissant les différents piliers de l'aide belge et apportant une vision à plus long terme[6].
En , l'AGCD avait 170 projets dans 21 pays, répartis à raison d'un tiers entre Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale[7].
En , l'aide publique au développement de la Belgique était de 0,45 % de son RNB[8].
Par la loi du [9], la Coopération technique belge change de nom et devient Enabel, société anonyme de droit public à finalité sociale, liée à l’État belge par un contrat de gestion. Sa mission porte sur cinq secteurs clés : les soins de santé, l’agriculture, les infrastructures de base, l’enseignement et la gouvernance (notamment en œuvrant pour un monde durable où toutes les personnes vivent dans un État de droit et ont la liberté de s’épanouir pleinement). Avec ses partenaires, elle fournit des solutions pour relever des défis mondiaux urgents : changement climatique, urbanisation, mobilité humaine, paix et sécurité, inégalités sociales et économiques.
Elle a plus de 20 ans d'expérience dans divers domaines allant de l'éducation et des soins de santé à l'agriculture, en passant par la protection de l'environnement, la digitalisation, l'emploi, la paix et la sécurité. L'expertise de l'agence fédérale est sollicitée dans le monde entier - par le gouvernement belge, les institutions de l'Union européenne, le secteur privé et les gouvernements d'autres pays. Elle collabore avec des entreprises, des acteurs de la société civile et des institutions de recherche et encourage une interaction fructueuse entre la politique de développement et d'autres domaines.
Avec 2.100 collaborateurs et collaboratrices, Enabel gère quelque 170 projets dans une vingtaine de pays, en Belgique, en Afrique et au Moyen-Orient.
En décembre 2023, le gouvernement belge mandate Enabel pour lancer un programme de soutien à la reconstruction en Ukraine. Au-delà de son expertise reconnue dans la coopération au développement « classique », c’est son rôle de facilitateur et de mobilisateur d’expertise publique qui est mis en avant. A travers un programme de reconstruction, doté d’un budget de 150 millions d'euros sur quatre ans, Enabel apportera un soutien particulier aux domaines de la santé et de la protection sociale, de l’éducation et de l’emploi. Ces actions se concentreront principalement sur les régions de Tchernihiv (au Nord-Est de la capitale) et de Kyiv.
En , l'aide publique au développement de la Belgique était de 0,44 % de son RNB[10].
La présidente du conseil d'administration en est Delphine Moralis et Jean Van Wetter en est le directeur général.
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