Le Conseil mondial de l'eau est une collaboration internationale d'ONG, de gouvernements et d'organisations internationales pour résoudre les problèmes liés à l'eau dans le monde.
Le Premier forum mondial de l'eau a eu lieu à Marrakech, au Maroc en
Le Deuxième forum mondial de l'eau a eu lieu à La Haye, aux Pays-Bas en mars2000. Il réunit 5 700 participants dont 114 ministres et représentants de 130 pays et 500 journalistes.
Le Troisième forum mondial de l'eau a eu lieu dans trois villes japonaises: Kyōto, Ōsaka et Shiga, du 16 au .
Le Quatrième forum mondial de l'eau a eu lieu à Mexico, au Mexique, du 14 au . Il a réuni 12 000 participants, dont plus de 120 ministres chargés de l’hydraulique, autour du sujet "Des actions locales pour relever un défi global".
Le Cinquième forum mondial de l'eau a eu lieu à Istanbul, en Turquie, du 16 au . Il a pour sujet "Bridging divides for Water", c'est-à-dire "établir des ponts entre les divisions pour l'eau".
Le Sixième forum mondial de l'eau a eu lieu à Marseille[1], en France, du 12 au [2],[3]. Le thème de cette édition est "le temps des solutions"[4],[5].
Le Septième forum mondial de l'eau a eu lieu à Daegu en Corée du Sud, du 12 au . Le thème est "l'Eau pour notre futur".
Le Huitième forum mondial de l'eau a eu lieu à Brasilia, au Brésil, du 18 au . Le thème est le "partage".
Le Neuvième forum mondial de l'eau a lieu à Dakar, au Sénégal, et s'ouvre le 21 mars 2022[6].
Depuis , le président du Conseil mondial de l'eau (CME) est Benedito Braga, professeur d'ingéniérie civile et environnementale de l'Université de Sao Paulo au Brésil.
Cet organisme est désormais prêt à mettre son poids dans la balance pour que l'ONU reconnaisse l'accès à l'eau comme un droit fondamental et qu'on le balise par une charte, qui comprendrait les principes suivants:
L'accès à l'eau est un droit fondamental et les gouvernements ont la responsabilité d'en assurer l'accès à tous payant.
La gestion de l'eau doit être une responsabilité publique prépondérante, et ses modalités de gestion et de financement doivent reconnaître que le droit d'accès à tous fait une obligation de conserver la ressource aux gestionnaires et utilisateurs.
La gestion de l'eau, par les pouvoirs publics, doit reconnaître aux collectivités le pouvoir de gérer leur patrimoine aquatique, ce qui commande, aussi, des responsabilités de fiduciaire de la ressource commune d'abord et avant tout.
Les corps publics ne doivent pas hésiter à structurer les transferts de richesses au sein des sociétés en faisant payer l'eau plus cher aux riches qu'aux pauvres pour concrétiser le droit d'accès.
La gestion de l'eau ne doit pas se limiter aux problèmes de disponibilité de la ressource aqueuse; elle doit aussi tenir compte de la nécessité de maintenir en vie les écosystèmes qui en dépendent et toute ponction, y compris celles des voisins assoiffés, ne peut se justifier si elle procède d'une logique de gaspillage et les ponctions supplémentaires aux besoins de base ne devraient être autorisées qu'à titre de solution ultime, par une application stricte du principe de précaution.