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assemblée délibérante du département français des Hauts-de-Seine depuis avril 2015 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le conseil départemental des Hauts-de-Seine est l'assemblée délibérante du département français des Hauts-de-Seine, collectivité territoriale décentralisée située en Île-de-France et agissant sur le territoire départemental créé le en application de la loi du [2].
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine |
Siège | Nanterre |
Président | Georges Siffredi (LR) |
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Majorité Départementale (Droite et centre) | 34 / 46 |
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Parti socialiste et LÉ | 6 / 46 |
PCF | 6 / 46 |
Budget total | 2,845 milliards d'euros[1] |
---|---|
Budget d'investissement | 708 millions d'euros |
Budget de fonctionnement | 2,136 milliard d'euros |
Solidarités | 949 M€ |
Éducation | 262 M€ |
Aménagement et environnement | 231 M€ |
Fonctionnement | 227 M€ |
Transports | 225 M€ |
Culture, jeunesse, sports et loisirs | 221 M€ |
Site internet | https://www.hauts-de-seine.fr/ |
Le département exerce les compétences qui sont déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette collectivité territoriale est administrée par son assemblée délibérante, dénommée depuis 2015 le conseil départemental. L'assemblée départementale élit son président et ses vice-présidents, ainsi que la commission permanente, désignée au scrutin proportionnel à la plus forte moyenne, qui disposent de pouvoirs propres ou délégués par le conseil départemental[3]. Celui-ci prend par ses délibérations l'ensemble des autres décisions concernant la collectivité territoriale, et notamment détermine ses politiques publiques, vote son budget et les taux des impôts qu'elle perçoit.
Les compétences du département sont définies par le code général des collectivités territoriales et sont essentiellement la mise en œuvre de « toute aide ou action relative à la prévention ou à la prise en charge des situations de fragilité, au développement social, à l'accueil des jeunes enfants et à l'autonomie des personnes. Il est également compétent pour faciliter l'accès aux droits et aux services des publics dont il a la charge.
Il a compétence pour promouvoir les solidarités et la cohésion territoriale sur le territoire départemental, dans le respect de l'intégrité, de l'autonomie et des attributions des régions et des communes »[4]
Les politiques publiques du département concernent notamment les politiques publiques suivantes[5] :
Chef de file de l’action sociale, le Département veille à faciliter la vie de ses habitants et conçoit des dispositifs novateurs et adaptés en direction des familles et des publics fragilisés. Il s'agit, également, du premier poste de dépense des départements.
Dans les Hauts-de-Seine, les actions en matière de solidarités se traduisent par les actions suivantes :
La politique du conseil départemental s'exerce selon les trois axes suivants[6] :
Les deux missions principales du département sont l'amélioration et la sécurisation du maillage routier, et le renforcement de l'offre de transports collectifs.
Le conseil départemental possède plusieurs équipements[7]:
En outre, le département des Hauts-de-Seine apporte un soutien financier aux associations, aux comités sportifs, aux clubs professionnels et aux sportifs de haut niveau[8], dont le Racing Métro 92.
Le conseil départemental finance de nombreuses manifestations, en particulier :
Le département est propriétaire :
Le conseil départemental des Hauts-de-Seine est constitué, depuis 2015, de 46 conseillers départementaux, à raison de deux élus pour chacun des 23 cantons du département[9].
Depuis la création du département, sept présidents différents se sont succédé :
no | Période | Nom | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|---|
1 | 1967 | 1970 | Pierre Lagravère | CD | Ingénieur des travaux publics Maire-adjoint de Colombes (1959 → 1965) Conseiller général de la Seine (1953 → 1967) Conseiller général de Colombes-Sud (1967 → 1976) |
2 | 1970 | 1973 | Jacques Baumel | UDR | Publiciste Conseiller général de Garches (1967 → 1988) Sénateur (1959-1967) Député des Hauts-de-Seine (1967 → 2002) Maire de Rueil-Malmaison (1971 → 2004) Compagnon de la Libération[10] |
2 | 1973 | 1976 | Charles Pasqua | UDR, RPR | Chef d'entreprise Sénateur des Hauts-de-Seine (1977 → 1986, 1988 → 1993, 1995 → 1999 et 2004 → 2011) Conseiller général de Levallois-Perret-Sud (1970 → 1976) |
3 | 1976 | 1982 | Jacques Baumel[11] | RPR | Publiciste Conseiller général de Garches (1967 → 1988) Sénateur (1959-1967) Député des Hauts-de-Seine (1967 → 2002) Maire de Rueil-Malmaison (1971 → 2004) Compagnon de la Libération |
4 | 1982[12] | 1988 | Paul Graziani | RPR | Administrateur civil au ministère de l'économie et des finances, Maire de Boulogne-Billancourt (1991 → 1995) Conseiller général de Boulogne-Billancourt-Nord-Ouest (1967 → 1989) |
5 | 1988 | 2004 | Charles Pasqua | RPR, puis RPFIE, puis UMP | Chef d'entreprise Ministre (1986 → 1988 et 1993 → 1995) Sénateur des Hauts-de-Seine (1977 → 1986, 1988 → 1993, 1995 → 1999 et 2004 → 2011) Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (1988 → 2004) |
6 | 2004[13] | 2007[14] | Nicolas Sarkozy[15] | UMP | Avocat Ancien ministre Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (2004 → 2007) Démissionnaire à la suite de son élection comme président de la République |
7 | 2007[16] | 2020[17] | Patrick Devedjian | UMP, puis LR | Avocat Député des Hauts-de-Seine (1986 → 2002, 2005 → 2009 et 2010 → 2017) Ministre (2002 → 2005 et 2008 → 2010) Président de l’établissement public de gestion de La Défense (DeFacto) (2009 → 2018) Président de l'établissement public Paris La Défense (2018 → 2020) Conseiller général de Bourg-la-Reine (2004 → 2015) Conseiller départemental d'Antony (2015 → 2020) Décédé en fonction |
8 | 2020[18] | en cours | Georges Siffredi | LR | Directeur de société Député des Hauts-de-Seine (2002 → 2005 et 2009 → 2010) Maire de Châtenay-Malabry (1995 → 2020) Vice-président de la Métropole du Grand Paris (2016 → ) Réélu pour le mandat 2021-2027[19] |
Dans l’intervalle des sessions publiques de l’assemblée délibérante, la commission permanente composée du président, des vice-présidents et, d'autres membres du conseil départemental, prend de nombreuses décisions. Cette commission permanente, qui tient ses pouvoirs de l’assemblée délibérante, gère les affaires que lui a déléguées le Conseil départemental[20]. La commission permanente est élue par l'assemblée départementale.
Au terme des élections départementales de 2021 dans les Hauts-de-Seine, le conseil départemental a réélu le son président, Georges Siffredi, conseiller général de Chatenay-Malabry et ancien maire de cette ville, ainsi que ses 13 vice-présidents, qui sont[21] :
Le bureau du conseil général pour la mandature 2021-2027 est constitué du président, des 13 vice-présidents et de 12 conseillers départementaux délégués[21].
De 2020 à 2021
À la suite du décès de Patrick Devedjian survenu le lors de la pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020, sa suppléance est assurée par Georges Siffredi, premier vice-président, conformément aux dispositions du code général des collectivités territoriales[22],[23], avant son élection comme président du conseil départemental, intervenue le [18] après un accord sur son nom des divers candidats de la majorité départementale[24].. Ses vice-présidents sont :
De 2015 à 2020
De 2011 à 2015[25]
De 2007 à 2011[26]
L'administration du département a été dirigée par les directeurs généraux des services suivants:
Le budget 2022 est de 2,7 milliard d'euros dont 1,977 milliards de dépenses de fonctionnement et 772 millions d’euros de dépenses d'investissement[29].
L'évolution du budget depuis vingt ans a été la suivante :
Pour l'exercice de ses compétences, le département disposait, en 2022, de 6 132,74 emplois budgétaires représentant 3617,24 équivalents temps pleins travaillés (ETPT)[32].
Le , la police perquisitionne le siège du conseil général des Hauts-de-Seine à Nanterre pour une affaire concernant des fraudes aux marchés publics de fournitures informatiques des collèges et de l'instance départementaux[33].
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