Nom donné à trois conférences qui se tinrent successivement à Paris pour tenter de résoudre les problèmes consécutifs, en Europe, à la fin de la Seconde Guerre mondiale[1],
- Du 9 novembre au 21 décembre 1945, conférence alliée sur les réparations : 18 nations victorieuses se mettent d'accord sur le pourcentage du total des réparations à accorder à chaque pays lésé, et sur la création d'une agence interalliée chargée d'exécuter ces décisions[2].
- Du 25 avril au 12 juillet 1946, les ministres des Affaires étrangères de France Georges Bidault, de Grande-Bretagne Ernest Bevin , des États-Unis James F.Byrnes et de l'URSS Viatcheslav Molotov tentent de définir les nouvelles frontières en Europe. L'opposition s'étant accentuée entre l'U.R.S.S et les Anglo-Américains les ministres ne se mirent d'accord que sur le maintien des frontières de 1938 pour la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie (sauf au nord-est et au sud -est), sur certaines rectifications des frontières italiennes et enfin sur le renvoi du problème allemand à une conférence spéciale, et des autres questions pendantes à la conférence des 21 Nations[2].
- Du 29 juillet au 15 octobre 1946, conférence dite « des 21 nations ». Conférence internationale, tenue au palais du Luxembourg,au cours de laquelle Les quatre grandes puissances ( France, Royaume-Uni, U.R.S.S et États-Unis) y font adopter, pour les traités de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande, des recommandations pour la conférence des Quatre ministres des Affaires étrangères qui devait se tenir à New York du 4 novembre au 11 décembre 1946[2].
Larousse, Pierre, 1817-1875., Grand Larousse encyclopedique., Librarire Larousse, [1960-64] (OCLC 2857722)