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La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) est instituée par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Son nom et ses mandats actuels proviennent de la fusion, en 1995, entre les mandats auparavant dévolus respectivement à la Commission des droits de la personne, créée en 1976, et à la Commission de protection des droits de la jeunesse, créée en 1989.
Fondation |
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Sigle |
CDPDJ |
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Type |
Agence publique, commission des droits humains |
Effectif |
221 employés () |
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Dépenses |
22,8 M$ ( - |
Site web |
La Commission a pour mission « de veiller au respect des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne » (ci-après CDLP)[1]. Elle est entre autres responsable d'appliquer la Partie II de la Charte[2] et la Loi sur l'accès à l'égalité en emploi dans des organismes publics[3].
La Commission s'est aussi vue confiée la protection de l'intérêt de l'enfant et le respect de ses droits par la Loi sur la protection de la jeunesse[4] et par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents[5].
La Commission assume les responsabilités suivantes en vertu des lois québécoises :
Lorsqu'elle représente un plaignant devant le Tribunal des droits de la personne, la Commission doit tenir compte de la compétence limitée du Tribunal en vertu de la Charte québécoise. Le Tribunal n'est compétent que pour les articles 10 à 19 et 48 CDLP[16],[17]
Les membres de la Commission sont nommés par l'Assemblée nationale du Québec[18], sur proposition du Premier ministre.
Ces nominations doivent être approuvées par les deux tiers des membres de l'Assemblée nationale[19].
La Commission est composée de 10 membres: 3 à temps plein (la présidence et les vices-présidences) et 10 à temps partiel[20].
Malgré sa responsabilité à l'égard des droits de la jeunesse, il fut un temps pendant les années 2010 où la Commission avait deux personnes en son sein qui faisaient face à des allégations en lien avec des abus sexuels sur des mineurs (Mario Gauvin[21] et Camil Picard[22]). Cela a été souligné par l'humoriste Mike Ward dans ses spectacles d'humour alors qu'une plainte a été déposée contre lui à la Commission[23].
L'ex-présidente de la CDPDJ Tamara Thermitus a démissionné après avoir été blâmée par le Protecteur du citoyen dans un rapport d'enquête pour des problèmes de gestion[24]. En donnant sa version des faits, elle affirme qu'elle « a rapidement fait face à du racisme de ses collègues au sein même de la Commission », qui jugeaient qu'il était inacceptable qu'une femme noire puisse diriger des personnes blanches[25].
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