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Ceci est une chronologie de l'affaire Borrel.
Selon les pompistes de la station d'essence Mobil dans le centre-ville de Djibouti, vers 17 h, le magistrat Borrel se ravitaille en essence qu'il se fait servir dans un jerrican lui appartenant. Le récipient est retrouvé sur les lieux de la découverte du corps. Les trois pompistes de la station confirment que Bernard Borrel est sorti de sa voiture pour se munir du jerrican, mais un seul d'entre eux témoigne de la présence d'une autre personne, un européen, dans la voiture.
Le jour de son départ vers la France, Madame Elisabeth Borrel est interrogée par les gendarmes djiboutiens chargés de l'enquête, et nie avoir trouvé l'argent et les lettres. En effet, les enquêteurs djiboutiens avaient retrouvé la trace du retrait inhabituel en liquide, le dernier acte administratif entrepris par le magistrat de son vivant. Madame Borrel demande aux autres membres de la communauté française interrogés par la police djiboutienne, de ne pas parler de l'argent, ni des lettres. Elle avoue à l'ami de la famille, avoir fait « un faux criminel ».
Le 4 novembre 1995, le corps de Bernard Borrel est rapatrié en France, avec la réquisition des autorités djiboutiennes d'y être autopsié. Le certificat de décès, signé par le médecin militaire français, Hubert Trillat, comporte aussi la mention manuscrite « que les causes exactes de la mort soient déterminées ». Malgré ces deux réquisitions, le corps du juge Bernard Borrel est inhumé dans le cimetière familial à Frouzins, Haute-Garonne, dans la banlieue proche de Toulouse.
Selon leurs conclusions, transmises un an après, les causes de la mort sont l'asphyxie causée par les brûlures, mais ne trouvent pas de suies dans le larynx, ni dans la trachée. Le corps est en état de putréfaction avancée. Ils ne constatent aucune fracture du rachis cervical, ni hématomes au cerveau. Ils constatent au moins une plaie à la jambe gauche, qu'ils qualifient de post-mortem. Et ils s'étonnent de l'extension des brûlures sur les mains, qu'ils jugent incompatibles avec une auto aspersion, même si l'intensité des brûlures, à la tête et le thorax, le sont.
Il constate néanmoins une contradiction évidente entre les causes de la mort par asphyxie et l'absence de suie dans les voies respiratoires.
13 mai 2007 : CG, un ressortissant français, incarcéré depuis octobre par les autorités judiciaires djiboutiennes, affirme détenir des informations sur la mort du juge Borrel. Le comité de soutien de madame Borrel fait connaître l'existence de ce témoin et demande à la juge Sophie Clément de l'entendre. La juge ne l'entendra pas, sans doute parce que CG est emprisonné pour des faits de pédophilie et qu'il n'était pas à Djibouti lors de la mort du juge Borrel.[réf. nécessaire]
À la suite de la publication d'un article sur un site d'information [11], une autre piste est envisagée : « les gadaboursistes ».
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