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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Denis, comte de Peyronnet, homme politique français, est né à Bordeaux dans le département de la Gironde, le . Il est mort le dans son château à Saint-Louis-de-Montferrand en Gironde.
Pierre-Denis de Peyronnet | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre de l'Intérieur | |
– (2 mois et 12 jours) |
|
Monarque | Charles X |
Prédécesseur | Comte de Montbel |
Successeur | Duc de Broglie |
Pair de France | |
– (197 ans et 3 jours) |
|
Ministre de la Justice | |
– (6 ans et 21 jours) |
|
Monarque | Louis XVIII, Charles X |
Prédécesseur | Comte de Serre |
Successeur | Comte Portalis |
Biographie | |
Profession | Magistrat |
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Il est président du tribunal de Bordeaux en 1815. Hostile à l'Empire, il se rallie aux Bourbons, à la Restauration.
Pierre-Denis, comte de Peyronnet, est le « fils de messire Jean-Louis Peyronnet, écuyer, président trésorier de France honoraire au bureau de finances de Guyenne, et de dame Rose Beau, de la paroisse de Puypaulin ». Son père, qui avait acheté peu de temps avant 1789 une charge de secrétaire du roi, conférant la noblesse, périt sur l'échafaud durant la Terreur.
Après des études de droit chez M. Ferrère, il est reçu avocat en 1796, tout comme son ami d'enfance puis rival politique le vicomte de Martignac.
Aux côtés de celui-ci, il est membre de la Société des Vaudevillistes de Bordeaux[1].
Il est nommé, le , président du tribunal de première instance de Bordeaux, puis, un an plus tard, procureur général à Bourges.
Élu, le , député du grand collège du Cher, il s'installe à Paris. Nommé procureur général à la cour royale de Rouen, il est appelé, le , à prendre le portefeuille de la Justice.
Le , le roi Louis XVIII le crée comte, tout comme ses collègues Villèle et Corbière, et place dans ses armes une épée, avec la devise : « Non solum toga ». Il est également nommé, la même année, officier de la Légion d'honneur.
Du au , il remplit l'intérim du ministère de l'Intérieur. Réélu le député du Cher, et député de la Gironde, il opte pour la Gironde.
Membre du Conseil privé, il est fait grand officier de la Légion d'honneur en 1825.
Il occupe encore le ministère de l'Intérieur par intérim du au , et du au . Le roi Charles X le nomme pair de France le , et il quitte le ministère de la Justice le lendemain.
Le , enfin, il revient au pouvoir en devenant ministre de l'Intérieur pour la quatrième fois, poste qu'il occupa jusqu'à la chute du régime.
Au lendemain de la révolution de 1830, il comparaît avec MM. de Polignac, de Chantelauze et de Guernon-Ranville devant la cour des Pairs, sous l'inculpation de haute trahison, et est condamné, avec ses collègues, à la prison perpétuelle et à la dégradation civique.
Enfermé au fort de Ham, il obtient la remise de sa peine le , à la faveur de la grâce collective décidée à l'instigation du premier ministère Molé. Il retourne dans son château de Saint-Louis-de-Montferrand pour exercer pleinement sa passion pour la poésie.
Le comte de Peyronnet a défendu au parlement les principales mesures suivantes :
Il contresigna également les Ordonnances de Juillet, qui provoquèrent la Révolution de Juillet.
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