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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude-Charles Charaux est un philosophe catholique[1] français, professeur à l'université de Grenoble, né à Pont-à-Mousson le , et mort à Grenoble le [2],[3],[4].
Claude Charles Charaux est le fils de Charles Charaux, professeur au collège de Pont-à-Mousson, et de Catherine Méline. Il est le frère d'Auguste Charaux (1832-1912), tertiaire de Saint-François, professeur de littérature des facultés catholiques de Lille, Victor Charaux, supérieur du Petit séminaire de Pont-à-Mousson, puis du Grand séminaire de Nancy, transféré ensuite à Bosserville[4], Théophile Charaux, jésuite, supérieur des Missions du Canada, et Henri Charaux, historien de Pont-à-Mousson[5].
Il a d'abord fait ses études à Pont-à-Mousson, puis au lycée Louis-le-Grand et au collège Sainte-Barbe à Paris. Il est ancien élève de l'École normale supérieure (promotion 1848) avec Hippolyte Taine[6].
Il a été nommé professeur de philosophie au collège de Saint-Mihiel en 1852, puis l'année suivante professeur adjoint pour les lettres au lycée de Metz, en 1854 il occupe le poste de professeur suppléant de philosophie au lycée de Saint-Étienne, en 1855, il est professeur suppléant de philosophie au lycée de la Roche-sur-Yon avant d'être chargé du cours de philosophie au lycée de Bar-le-Duc de 1856 à 1871.
En 1865, il a présenté ses thèses latines et françaises à la faculté des lettres de l'université de Nancy.
De 1871 à 1873, il est professeur de philosophie suppléant à la faculté des lettres de l'université de Grenoble au moment où Guillaume Anne Patru (1798-1879)[7] professeur de philosophie depuis septembre 1847 est admis à prendre sa retraite, le 4 octobre 1871. En 1873, il est nommé professeur de philosophie de la faculté de lettres de l'université de Grenoble. Il est admis à prendre sa retraite en 1896.
Il a fait partie de groupe d'universitaires catholiques « fidèles au spiritualisme français », parmi lesquels on peut citer : Léon Ollé-Laprune (1839-1898), membre de l'Académie des Sciences morales et politiques en 1897, Amédée de Margerie (1825-1905), Elme-Marie Caro (1826-1887), George Fonsegrive (1852-1917). Il se rattache au rationalisme religieux. Dans De l'Esprit philosophique et de la liberté d'esprit, il pose que l'esprit philosophique est le talent de penser puis il développe la définition qui converge vers un esprit cultivé né de la Parole intérieure. Pour lui tout commence et finit par un acte de foi, et le vrai philosophe « s'efforce de rapporter chaque chose à son ordre et tout ordre à Dieu[8] ».
Il est membre de l'Académie delphinale depuis 1873[9]. Il en est élu président en 1886[10].
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