Centrale René-Lévesque

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La centrale René-Lévesque est une centrale hydroélectrique de la société Hydro-Québec, située sur la rivière Manicouagan[1], à Rivière-aux-Outardes, sur la Côte-Nord, au Québec.

Faits en bref Pays, Province ...
Barrage Manic-3
et centrale René-Lévesque
Géographie
Pays
Province
Région administrative
Coordonnées
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Production électrique
Propriétaire
Date du début des travaux
1970
Date de mise en service
1975
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
107 m
Hauteur
(fondation)
395 m
Longueur
732 m
Réservoir
Superficie
236 km²
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Nombre de turbines
6
Type de turbines
Puissance installée
1 244 MW
Production annuelle
5,4 TWh/an
Localisation sur la carte du Canada
Thumb
Localisation sur la carte du Québec
Thumb
Fermer

Cette centrale, d'une puissance installée de 1 244 MW, a été mise en service en 1975 dans le cadre du projet Manic-Outardes[1]. La centrale est souterraine[2]. Elle est alimentée par le réservoir Manic 3[1]. L'aménagement dont fait partie la centrale René-Lévesque comprend aussi le barrage Manic-3 et un évacuateur de crues[1].

Histoire

Résumé
Contexte

Les travaux de construction ont eu lieu de 1970 à 1976[2]. Le rapport annuel 1975 d'Hydro-Québec indique que les travaux de construction du barrage principal se sont échelonnés du au . Le premier groupe de la centrale a démarré le , avec 5 jours d'avance sur l'échéancier prévu. Lors de sa mise en service, la production prévue de la centrale, d'une puissance initiale de 1 183 MW, s'établissait à 5,4 TWh par année[3].

La centrale, autrefois connue elle aussi sous le nom de Manic-3, a été renommée le en l'honneur de René Lévesque (1922-1987), qui était ministre des Ressources hydrauliques lors du lancement du projet Manic-Outardes et qui a occupé le poste de premier ministre du Québec de 1976 à 1985[2],[4].

Modernisation

En 2006, Hydro-Québec indique son intention de reconstruire les six groupes de la centrale. La société d'État explique qu'elle est devenue une sorte de goulot d'étranglement sur la rivière Manicouagan, empêchant l'exploitation optimale des centrales Manic-5 et Manic-5-PA situées en amont lors des périodes de pointe, Manic-3 n'étant pas en mesure de turbiner tout le débit disponible. Les premières estimations évoquaient une augmentation de puissance entre 200 et 400 mégawatts[5]. En 2009, le Plan stratégique 2009-2013 de la société d'État parle plutôt d'une augmentation de puissance de 210 mégawatts et d'une mise en service prévue après 2015[6].

Références

Voir aussi

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