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femme politique espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Carolina España Reina, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti populaire (PP).
Carolina España | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère à l'Économie, aux Finances et aux Fonds européens de la Junte d'Andalousie | |
En fonction depuis le (2 ans, 3 mois et 26 jours) |
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Président | Juan Manuel Moreno |
Gouvernement | Moreno II |
Prédécesseur | Juan Bravo (Finances) Rogelio Velasco (Économie) |
Députée aux Cortes Generales | |
– (10 ans, 7 mois et 13 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Malaga |
Législature | Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe |
Groupe politique | Populaire |
Successeur | Gema Pérez |
Biographie | |
Nom de naissance | Carolina España Reina |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malaga (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PP |
modifier |
Elle est élue députée de la circonscription de Malaga lors des élections générales de .
Elle est divorcée et mère d'un fils.
Elle est titulaire d'une licence en sciences économiques et entrepreneuriales.
Elle est élue conseillère municipale de Malaga lors des élections municipales de sur les listes de Celia Villalobos. Une fois que cette dernière est réinvestie maire de la capitale provinciale, España est nommée adjointe au maire chargée du domaine de l'Environnement. Elle conserve ses fonctions lorsque Francisco de la Torre Prados prend les rênes de la mairie, élu à la suite de la démission de Villalobos nommée ministre de la Santé dans le deuxième gouvernement de José María Aznar en .
Après les élections municipales de qui voient le maire sortant remporter la victoire et la majorité absolue des sièges au conseil municipal, España est promu conseillère aux Finances et aux Personnels. En , elle obtient de nouvelles compétences en étant désignée porte-parole de l'équipe de gouvernement municipal. Elle assoit véritablement son pouvoir à la suite des élections locales de , en étant nommée première adjointe et en ajoutant le domaine du Tourisme à son champ de compétences[1]. Elle devient ainsi le bras droit de De la Torre Prados et est même présentée comme son possible successeur[2].
Après avoir témoigné, auprès de la direction provinciale présidée par Elías Bendodo, de son envie d'être candidate lors des élections au Parlement d'Andalousie ou lors des élections générales, elle est investie en quatrième position sur la liste conduite par Villalobos dans la circonscription de Malaga à l'occasion des législatives de [3],[4]. Elle est élue avec cinq autres de ses collègues après que la liste a remporté 49,7 % des suffrages exprimés. Au Congrès des députés, elle siège à la commission des Budgets et à celle de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Elle est, en outre, porte-parole à la commission du Suivi et de l'Évaluation des accords du pacte de Tolède. Elle abandonne ses fonctions municipales, le , après le vote du budget de la ville pour se consacrer pleinement à son mandat parlementaire et se dit « satisfaite » de l'action qu'elle a mené[5],[6].
Lors des élections générales de , elle est remontée à la troisième place[7] sur la liste conduite par le maire d'Estepona, José María García Urbano, et conserve son mandat au palais des Cortes après que le PP a remporté quatre des onze sièges en jeu. Elle conserve ses fonctions à la commission du pacte de Tolède.
Après le refus de García Urbano de conduire une nouvelle fois la liste pour le scrutin anticipé de , España est directement investie tête de liste[8] par la direction régionale de Juan Manuel Moreno, face à Villalobos qui manœuvrait pour occuper ce poste. Cette dernière est, en revanche, investie en deuxième position contre le critère de Moreno qui lui préférait le maire de Malaga, Francisco de la Torre[9]. Durant la campagne électorale, elle bénéficie du soutien du chanteur Julio Iglesias[10]. Sa liste remporte 256 033 voix (34,37 %) et quatre sièges[11]. Réélue à la chambre basse des Cortes, elle devient porte-parole à la commission de l'Emploi et de la Sécurité sociale et membre de la commission des Budgets. Elle est, en outre, membre suppléante de la députation permanente.
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