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illustratrice, plasticienne et femme politique belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cécile Bertrand, née le à Liège et morte le dans la même ville, est une illustratrice, dessinatrice de presse et plasticienne belge.
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Cécile Bertrand naît le à Liège[1].
Cécile Bertrand étudie la peinture à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège. Elle termine ses études par la production d'un mémoire sur le dessin de presse[2].
Depuis 1981, elle publie des livres pour enfants chez divers éditeurs : Nathan, La Martinière, Pastel-L'École des loisirs, Mijade[2],[3]... Dans cette abondante production, on peut relever notamment une série d'albums d'éveil publiée en 2001 et intitulée Pipo (Pipo voit, Pipo touche, Pipo goûte...).
Parallèlement, de 1986 à 1988, elle est coloriste des séries Victor Sackville et Sydney Bruce de Francis Carin ainsi qu'elle termine un album de Mic Mac Adam pour Benn[4].
Elle a aussi illustré une anthologie poétique intitulée Les Plus Beaux Poèmes d'amour (La Renaissance du livre). À l'occasion de sa parution, elle crée l'exposition ... Si le c1⁄2ur vous en dit..., où se côtoient les originaux des illustrations et des œuvres originales (notamment des sculptures)[5].
Depuis la fin des années 1980, elle se consacre principalement au dessin de presse[6]. Cécile Bertrand déclare que c'est à la suite de la chute du mur de Berlin qu'elle « [se] risque à oser, enfin, toucher au dessin de presse[2] ». Elle fait figure d'exception dans le paysage du dessin de presse, qui est majoritairement composé d'hommes[7],[8]. Elle dessine pour divers journaux et revues : Le Vif/L'Express à partir de 1990, Plus Magazine, le magazine féministe belge Axelle, Imagine... À partir du , elle se lance dans l'aventure du dessin quotidien, et devient la dessinatrice éditoriale du quotidien belge La Libre Belgique : chaque jour, elle commente l'actualité par le biais de petits personnages nommés Les Poux[2],[7].
C'est par le dessin de presse qu'elle obtiendra la reconnaissance : elle est lauréate à deux reprises du Grand Prix du Press Cartoon Belgium (en 2007 et 2011[7],[9]) ; bpost fait circuler en 2011 un timbre qu'elle a illustré[2] ; en 2011 toujours, elle expose ses dessins à Wavre (exposition Mine de Rien à la Maison du tourisme des Ardennes brabançonnes[9],[10]), et en profite pour parler publiquement de la censure qu'elle rencontre dans le cadre de son travail, et des mécanismes sexistes qui la sous-tendent selon elle[10],[11].
Elle publie des recueils de ses dessins de presse : Les Femmes et les enfants d'abord (Luc Pire, 2003[12]) et Les Poux (Luc Pire, 2007[13]).
Elle est également membre du collectif et du site web The Cartoonist, réunissant des dessinateurs belges de presse, créé par Marec et où leurs travaux sont mis à la disposition du public[14].
La disparition des caricatures dans The New York Times la fait réagir : elle constate que les caricaturistes sont de plus en plus nombreux à perdre leur emploi tant en Belgique qu'ailleurs[15]. En protestation et pour prendre leur défense, elle publie un dessin gratuitement sur les réseaux sociaux[15]. Elle crée par ailleurs une académie pour les jeunes dessinateurs[15].
En 2022, lors d'un colloque sur la liberté d’expression et la liberté des médias organisé par Wallonie-Bruxelles International à Budapest, Cécile Bertrand raconte un demi-siècle en tant que femme dans le métier de dessinateur de presse, métier très masculin quand elle a commencé à travailler[16].
Après avoir pris sa retraite artistique, elle se lance en politique en 2019 en s'inscrivant sur les listes du parti Ecolo aux élections régionales. C'est l'occasion pour elle d'exprimer différemment[Interprétation personnelle ?] ses engagements militants de longue date. Elle s'était déjà présentée sur une liste Ecolo en 1994, pour les élections communales à Anthisnes[17].
Elle vit à Anthisnes[11] où elle travaille avec le dessinateur de presse Yannick Vancolen[16]. Les deux dessinateurs publient ensemble sous le nom de « bert&VANCO »[18].
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