1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
La commune compte plus de 40 000 habitants (appelés Brainois(es)), sur une superficie de 5 232 ha. Commune la plus peuplée de la province[1],[2], elle se trouve à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles. Elle regroupe trois anciennes communes: Braine-l'Alleud, Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et Lillois-Witterzée.
Braine-l'Alleud tire son nom de la Braine, ancien nom du Hain, cours d'eau qui traverse son territoire et d'alleu, terme qui, au Moyen Âge, désignait une terre franche.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Selon les sources écrites, la première apparition de la paroisse brainoise remonte en 1131.
Un acte nous dit que Godefroid Ier, duc de Brabant, et Godefroid, son fils, cèdent à l’abbaye de Gembloux, «Dudinsart», sis dans la paroisse de Braine-l’Alleud.
Sur le plan historique, Braine-l'Alleud regorge également de souvenirs de la bataille de Waterloo. Une grande partie des combats s'y déroulèrent pour ne pas dire la quasi-totalité. À l'époque Plancenoit et Waterloo étaient des hameaux de Braine-l'Alleud. L'actuelle église Saint-Étienne située au centre de la commune fut alors transformée en hôpital de campagne. La célèbre Butte du Lion et la belle ferme d'Hougoumont se trouvent toujours sur le territoire de Braine-l'Alleud.
Du XVIIeauXVIIIesiècle, la population subit évidemment des problèmes à la suite des guerres et des passages des troupes militaires dus à la politique d’hégémonie de Louis XIV.
Monument classé en 1936, la chapelle dite "du Vieux-Moutier" était auparavant liée à une communauté religieuse. Maintenant restaurée, elle est devenue propriété privée. D'un style gothique vue d'extérieur, son mobilier est tout à fait renouvelé de certaines collections privées. À côté de cette chapelle, se trouve un vestige dépendant du prieuré de Sept Fontaines, la ferme de l'Ermite. Elle fut modifiée au fil du temps et comprend encore maintenant un corps de logis avec un noyau datant du XVIIIesiècle.
Le domaine de 1474 était un poste des troupes britanniques lors des combats du . Elle a été restaurée en 1856 et subit encore maintenant des restaurations. Elle garde encore des vestiges de 1815 – 1860 rescapés des feux et des destructions.
L'aqueduc de Mont-Saint-Pont, construit en 1844, servait à acheminer l'eau captée dans la commune vers Bruxelles, au réservoir d'Ixelles. Il a été utilisé jusqu'en 1972[4]. La Région wallonne a classé l'aqueduc en sur une liste de bâtiments anciens à protéger.
Le viaduc de l'Estrée (1885) est un viaduc situé sur l'ancienne ligne de chemin de fer Braine-l'Alleud - Tubize et permettant de franchir le Hain.
La commune possède des armoiries qui lui été octroyées le 15 septembre 1819 et à nouveau les 25 mai 1838 et 5 septembre 1979.
En 1819, le blasonnement était: Croisé d'or et d'azur et scellé de trois lions d'or du champ sur le tout et en 1838: D'or à quatorze trangles d'azur et trois lions du champ sur le tout pour arriver au définitif.
Ces armoiries sont basées sur le plus vieux sceau connu pour la ville en 1358. Le sceau montrait, comme les sceaux ultérieurs des XVIIe et XVIIIe siècles, les armoiries de Nicolas de Barbençon. Le domaine et la ville de Braine ont appartenu à la famille Barbençon jusqu'en 1312 quand Colard de Barbençon rendit le domaine au Duché de Brabant. Les armoiries de la famille était identiques à celles octroyées à la commune en 1838.
Blasonnement:D'or à quatorze burèles d'azur et trois lions d'or brochant sur le tout.
Elle comptait, au , 40 555 habitants (19 452 hommes et 21 103 femmes)[6], soit une densité de 775,13 habitants/km² pour une superficie de 52,32 km²[7].
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante[8],[9]:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier
François Damiens Comédien. A étudié au Collège Cardinal Mercier.
James Deano (Olivier Nardin): rappeur et humoriste.
José De Launoit[11] et son épouse Alice Devos, première coloriste de Hergé, résidant tous deux à Sartmoulin (d'où l'appellation du château de Moulinsart dans Tintin).
Adhémar Hennaut (1899-1976): dirigeant du Parti communiste de Belgique (1921-1928), de l'opposition de gauche (1928-1930) et de la Ligue des communistes internationalistes (1932-1939).
Virginie Hocq: humoriste, actrice. Née à Nivelles, elle a suivi des cours à l'Académie de Braine-l'Allleud.
Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ou registre d'attente).
Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier janvier écoulé, dans le registre de la population ou le registre des étrangers sans le registre d'attente.
(fr) «Annuaires d'établissements d'enseignement», sur Enseignement.be, Communauté Française de Belgique, Administration Générale de l'Enseignement et de la Recherche scientifique (consulté le ).
Braine-l'Alleud son histoire d'hier et d'aujourd'hui, Mariën F., Doyen J-M., Evereartrs G-H., Smets A-H., Van Belle J-L, Éditions culture et civilisation, Milieu et vie, Bruxelles, 1982
Trane Castors Braine - Une Équipe, Un Public - La Fantastique Ascension Du Basket À Braine-L'Alleud, de Defrenne J.P., 200 pages, 1987.