Écomusée de la bourrine du Bois-Juquaud
écomusée à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’écomusée de la bourrine du Bois-Juquaud est une structure muséale française située dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, dans le département de la Vendée et la région des Pays-de-la-Loire.
Écomusée de la
bourrine du Bois-Juquaud
bourrine du Bois-Juquaud
Type |
Musée municipal |
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Ouverture | |
Surface |
31 932 m2 |
Visiteurs par an |
18 000 (2012) 16 500 (2013) 20 200 (2014) |
Site web |
Protection |
Espace naturel sensible (depuis le ) |
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Pays | |
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Division administrative | |
Adresse |
4, chemin du Bois-Jucaud 85270 Saint-Hilaire-de-Riez |
Coordonnées |
Constitué autour d’une bourrine de rive, habitation traditionnelle du Marais breton, l’écomusée est consacré à la présentation et à la description de savoir-faire et de pratiques coutumières des pays maraîchins du nord-ouest vendéen aux XIXe et XXe siècles.
Description
Résumé
Contexte
Localisation
L’écomusée se situe au nord-ouest de la Vendée. Son adresse se trouve au 4, chemin du Bois-Juquaud (officiellement « chemin du Bois-Jucaud »[1]), au nord de la commune Saint-Hilaire-de-Riez, entre la route du Perrier et celle de Soullans[2]. Du point de vue paysager, il est localisé dans un espace de dunes boisées — l’ancien cordon dunaire des Mattes[3] — encerclé par le Marais breton[4].
Site
La bourrine du Bois-Juquaud occupe une place centrale au sein de cette exploitation agricole traditionnelle ; elle se décompose en trois parties : la cuisine, la belle chambre et le four[5].
De plus, le site est constitué de plusieurs autres bâtiments[6],[2] :
- la « grande galerie » (abritant la charrette à âne et les outils) ;
- la « petite galerie » (espace de stockage de combustibles) ;
- la « galerie » ;
- la « grange » (abritant quelques animaux) ;
- la « remise » ;
- la « laiterie » (espace de stockage de denrées alimentaires) ;
- le « jouqritt » (poulailler).
Aussi, des espaces comme l’enclos ou le potager sont situés aux extrémités de l’exploitation[5].
Écomusée
L’écomusée se divise en trois parties.
La première abrite l’accueil et la boutique. La deuxième est une salle qui héberge des expositions temporaires, comme celle consacrée à l’ancienne propriétaire, Armandine Grandemer, en 2016[7]. Enfin, la troisième est un espace multimédia ludique consacré à la tradition maraîchine et aux pratiques locales[2].
Historique
Résumé
Contexte
La bourrine principale est construite en 1818[3]. Jusqu’à la mort de sa dernière habitante, Armandine Gandemer (1887-1967), elle était occupée par les membres d’une même famille du Marais breton[8]. Elle est l’objet d’un legs à la commune de Saint-Hilaire-de-Riez en 1970[9].
Alors que la bourrine menace de s’effondrer en 1984[10], les premières rénovations sont effectuées par la commune, à la demande de l’association Arts et traditions populaires, en 1985.
Par une délibération du , le conseil municipal de cette commune sollicite l’aide du conseil général dans le cadre d’un projet de rénovation de la bourrine qui conduirait à inscrire la structure comme antenne de l’écomusée départemental. Cette proposition est acceptée par les élus du département lors de la séance du [11]. Toutefois, le site ne devient une antenne de l’écomusée départemental qu’à la signature d’une convention entre le département et la commune, le [12].
Le projet s’articule autour de trois axes principaux : « le sauvetage et la restauration » de la bourrine principale ; la reconstitution des bâtiments annexes ; et l’arrangement des abords du site[13]. En outre, en 1989, la commune souhaite agrémenter celui-ci d’un espace d’accueil et d’exposition[14]. Cet espace ouvre ses portes la même année[3]. En 2013, la municipalité hilairoise entreprend et finance une nouvelle restauration, mettant notamment en œuvre le renforcement des bâtiments du site[10].
De plus, à l’occasion d’une délibération, le , le conseil général apporte son approbation pour l’acquisition de 2 hectares, 47 ares et 35 centiares de terrains autour de la bourrine[15]. Ces derniers, achetés par le département avant le , font l’objet d’une protection au titre des espaces naturels sensibles (ENS) en tant qu’espaces boisés avec 19 ares et 17 centiares de dunes et de landes — soit une superficie totale de 2 hectares, 66 ares et 52 centiares — par décision du [16].
De son côté, la commune est propriétaire de la bourrine et de quelques ares aux alentours de celle-ci[13],[17]. Avec la Faye et la Corniche vendéenne, le site du « bois Juquaud » est l’un des trois espaces naturels sensibles de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez[18],[19].
Administration
Propriété de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez[20], l’écomusée est géré par le Comité des usagers de la bourrine du Bois-Juquaud, une association créée en 1987[21], devenue, en , Les Amis de la bourrine du Bois-Juquaud[22],[23].
Présidence de l’association :
Classement et fréquentation
L’écomusée dispose du label « musée de France » depuis le [25],[26].
Situé à proximité de stations balnéaires de la Côte de Lumière, il connaît une fréquentation touristique importante, notamment l’été[27]. La fréquentation annuelle était estimée à 18 000 visiteurs en 2012[20], à 16 500 en 2013, et à 20 200 en 2014[21].
Galerie
Vue générale du site. La bourrine en été. La bourrine en hiver. Vue intérieure de la bourrine : le lit et la cheminée de la cuisine. Vue intérieure de la bourrine : la cuisine. La grande et la petite galerie. La toiture d’une galerie. La grange, la laiterie et le jouqritt. Une meule.
Notes et références
Annexes
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