Boulevard Marcel-Sembat

Le boulevard Marcel-Sembat est une voie de communication de Saint-Denis.

Boulevard Marcel-Sembat
Le cours Ragot à Saint-Denis, vers 1900.
Situation
Coordonnées	48° 55′ 58″ nord, 2° 21′ 05″ est
Pays	France
Région	Île-de-France
Ville	Saint-Denis
Début	Rue Brise-Échalas
Fin	Place de la Porte-de-Paris
Morphologie
Type	Boulevard
Histoire
Anciens noms	Cours Ragot
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Géolocalisation sur la carte : France
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Situation et accès

Les voies traversées sont, d'Ouest en Est:

• rue du Port / rue Ernest-Renan,
• rue Ferdinand-Gambon,
• impasse de Châteaudun,
• villa Danré (du nom de l'ancien propriétaire des terrains^[1]),
• boulevard Jules-Guesde / Rue Denfert-Rochereau,
• impasse Thiers,
• rue Désiré-Lelay, à l'angle du square Pierre-de-Geyter,
• rue Riant,
• rue Aubert et la rue du 4-Septembre,
• rue du Christ,
• boulevard Anatole-France

Accès

• Gare de Saint-Denis
• Ligne 1 du tramway d'Île-de-France
• Ligne 8 du tramway d'Île-de-France

• 
  Un tramway cours Ragot vers 1900.
• 
  Le tram 8 en 2015.

Origine du nom

Plaque Boulevard Marcel Sembat.

Il tient son nom de Marcel Sembat, ministre et homme politique socialiste (SFIO)^[2].

Il porte sa dénomination actuelle depuis le 13 mars 1923 par délibération du Conseil Municipal qui déclara à cette occasion: « le cours Ragot rappelle le nom d'un bailli mort en 1783 et je ne crois pas que personne ici tienne à honorer plus longtemps un homme que nous n'avons pas connu et qui, très probablement n'a pas rendu de grands services ».

Historique

La Gendarmerie cours Ragot, aujourd'hui boulevard Marcel-Sembat.

Comme les boulevards Félix-Faure, Jules-Guesde et Carnot, il a été percé en 1813 sur l'emplacement des fossés et des remparts construits au IX^e siècle par le roi Charles le Chauve^[3] afin de protéger la ville des invasions normandes, et qui étaient en ruine au début du XIX^e siècle^[4].

Son ancien nom est le Cours Ragot^[5],[6],[7], du nom de Martin Ragot, bailli de la ville au XVIII^e siècle, et enterré dans cette ville le 9 janvier 1773^[8].

Une gendarmerie y fut construite en 1826.

Il était parcouru par le tramway Enghien - Trinité de 1900 à 1935.

En 1966, il fut prolongé de la gendarmerie jusqu'à la rue du Port.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

• Square Pierre-de-Geyter^[9].
• Groupe scolaire Marcel-Sembat, construit en 1882.
• Au n^o 31, anciens locaux de la Fédération française de triathlon^[10], acquis auprès de la CNAM en 2012^[11], puis occupés de 2013^[12] à 2017^[13] par le squat solidaire L'Attieké^[14]. Cette occupation est le thème du documentaire Attieké All Stars^[15].

Notes et références

1. Fernand Bournon, Histoire de la ville et du canton de Saint-Denis, Paris, Librairie C. Delagrave, 1892 (lire en ligne).
2. Archives cartes postales - Rencontres 93
3. Boulevard Carnot
4. Pierre Douzenel, « A Saint-Denis, les rues aussi ont leur histoire, tome III » [PDF]
5. Sauvons les arbres du boulevard Marcel Sembat !
6. Boulevard Marcel Sembat - Cours Ragot
7. Thésaurus historique des noms de lieux à Saint-Denis
8. Histoire de la ville et du canton de Saint-Denis, Fernand Bournon, C. Delagrave, 1892
9. In memoriam Pierre Degeyter
10. « La Fédé de triathlon renonce au bâtiment | LeJSD », sur lejsd.com (consulté le 1^er décembre 2022)
11. « Squats : la navrante histoire de la Fédération française de triathlon », sur fr.news.yahoo.com (consulté le 1^er décembre 2022)
12. « La Fédération française de triathlon à la porte de son nouveau siège, à Saint-Denis », sur ici, par France Bleu et France 3, 29 février 2016 (consulté le 1^er décembre 2022)
13. « Attiéké - boulevard Marcel Sembat | radar.squat.net », sur radar.squat.net (consulté le 1^er décembre 2022)
14. Par N. R. Le 18 août 2017 à 17h36, « Saint-Denis : le squat solidaire de l’Attiéké évacué », sur leparisien.fr, 18 août 2017 (consulté le 1^er décembre 2022)
15. « Note de présentation – Attiéké All Stars » (consulté le 1^er décembre 2022)

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