Remove ads
page d'homonymie de Wikimedia De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille Beguin-Billecocq est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Baigneux-les-Juifs, en Côte-d'Or. Elle a été autorisée par une ordonnance royale du 3 février 1830 à ajouter à son patronyme — Beguin[3] — le nom d'une famille alliée, les Billecocq, afin de s'appeler « Beguin-Billecocq »[4],[5]. Cette famille a donné à la fin du XIXe siècle un maire de Baigneux-les-Juifs, député de la Côte d'Or et, depuis la fin du XIXe siècle, des diplomates et fonctionnaires au ministère des Affaires étrangères.
Famille Beguin-Billecocq | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur à une oye d'argent, le col passé dans une couronne d'or, ou à un cygne d’argent becqué et membré de sable, et un croissant d'argent posé en chef, accosté de deux roses de même[1],[2]. |
---|---|
Période | XVIIe siècle-XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Côte-d'Or |
Charges | Avocat, magistrat, diplomate |
Récompenses militaires | Chevalier de la Légion d'honneur[2] |
modifier |
Cette famille qui compte plusieurs membres de l'ordre national de la Légion d'honneur — et quatre générations de père en fils de décorés[2] a été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[6].
La famille Beguin est originaire de Baigneux-les-Juifs en Côte-d'Or où est mentionné en 1600 un Guillaume Beguin, dont la veuve Philippes Thoreau épousa en secondes séparation de noces Claude Cheriot, cordonnier à Baigneux[7]. Elle était, sous l'Ancien Régime, une « ancienne et honorable famille du pays »[8].
Sa filiation suivie remonte à Claude Beguin († 1670), greffier de la prévôté royale de Baigneux-les-Juifs en 1609[9], marié le 23 mars 1613 à Baigneux avec Philiberte Chamereau.
Selon une généalogie de cette famille rédigée par l'un de ses membres Xavier Beguin-Billecocq et publiée dans L' Armorial Français (1975)[10] « La famille Beguin-Billecocq descend dans la lignée masculine de Jehan Beguin, dit le Beguin, anobli le 14 juin 1376 à Vincennes [...] Il est l'auteur de deux branches : A - Les Beguin de Champagne. B - Les Beguin de Bourgogne »[11]. Cette information est reprise dans une notice publiée en 2001 dans l'édition anglaise de l'Almanach de Gotha qui indique : « maison de Beguin Billecocq, originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et branche cadette de la famille Béguin en Champagne »[12].
L'Association des anciens honneurs héréditaires indique, quant à elle (dans son Bulletin no 31, 1989), au sujet des Beguin-Billecocq : « Famille ancienne de Bourgogne et Champagne dont les armes sont dans le D’Hozier »[2].
De son côté, dans la généalogie qu'il a dressée en 1768 de la famille Beguin (en Champagne), Louis Pierre d'Hozier, juge d'armes de la noblesse de France, ne mentionne pas de lien entre les Beguin de Champagne, anoblis en novembre 1697 puis février 1708 (dont il faisait remonter la filiation au XVIe siècle), et une famille Beguin en Bourgogne[13] — même si les deux familles ont porté des armes ressemblantes, chargées pour principale figure d'un « cygne d'argent » ou d'une « oye d'argent »[13],[1],[2].
La famille Beguin-Billecocq qui est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française ne figure pas dans les ouvrages consacrés à la noblesse française[14].
Selon une information rapportée par le Quid en 2007, Jean Béguin-Billecocq reçut du roi Zog Ier d'Albanie, par lettres du 15 octobre 1928, les titres albanais de "prince Béguin-Billecocq" et "duc de Durazzo"[43].
Ces titres de "prince Béguin Billecoq", "duc de Durrazo" (1928) sont indiqués dans une notice généalogique publiée en 2001 dans l'édition anglaise de l'Almanach de Gotha sur la « maison de Beguin Billecocq, originaire de Neuchâtel en Suisse, issue de Jehan Beguin († en 1365) et branche cadette de la famille Beguin en Champagne. »[12]. Cette notice a depuis été supprimée dans les éditions suivantes.
Selon Thomas Frashëri, conseiller et chef du protocole du Premier ministre d'Albanie « Il semblerait que [...] le roi Zog Ier ait émis une patente datée du 15 octobre 1928, par laquelle il concédait au diplomate français [...], M. Jean Béguin-Billecocq, les titres de duc et prince de Durazzo »[44]. Dans la notice sur la noblesse d'Albanie de l'Almanach de Gotha, le même auteur, actuel conseiller héraldique et protocolaire du prince Leka d'Albanie écrit que « le roi Zog Ier octroie à titre de confirmation le titre héréditaire de duc de Durazzo avec prédicat d'Altesse, à Jeqn Beguin-Billecocq [par une] patente royale du 15 octobre 1928 »[45]. C'est-à-dire, rappelle cette source, quinze jours avant l'entrée en vigueur du Statut fondamental (la Constitution monarchique albanaise) de novembre 1928, dont l'article 98 devait prohiber tout titre de noblesse en Albanie.
L'historienne Annick Fenet écrit au sujet de Jean Beguin-Billecocq « proche de Zogu [devenu Zog Ier], il obtiendra d'ailleurs de lui le titre de duc de Durazzo »[46].
Ces titres albanais ne figurent toutefois pas à l'état-civil dans l'acte acte de décès de Jean Béguin-Billecocq du 4 août 1936 à Chinon[47].
Président de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Paris, Théophile Beguin-Billecocq (1825-1906) reçut un titre de comte le 8 janvier 1903 par bref apostolique du pape Léon XIII[48],[49].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.