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film d'Henri Decoin, sorti en 1940 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Battement de cœur est un film français réalisé par Henri Decoin, sorti en 1940.
Réalisation | Henri Decoin |
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Scénario |
Max Kolpé Jean Villeme |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Ciné-Alliance |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 97 minutes |
Sortie | 1940 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il s'agit d'un remake de la comédie de téléphones blancs italienne Battements de cœur (1939) de Mario Camerini avec Assia Noris, lui même une adaptation d'un roman de Lilly Janüsse. Le film a été également adapté aux États-Unis par Sam Wood sous le titre Un cœur à prendre (1946), avec Ginger Rogers dans le rôle principal.
Arlette, jeune orpheline, fugue d’une maison de correction où elle avait été injustement enfermée. Elle se retrouve seule et sans un sou dans Paris. En cherchant du travail, elle se présente chez M. Aristide, directeur d'une école qui enseigne un métier bien particulier, celui de pickpocket. Très vite, nécessité oblige, Arlette s'exerce dans la rue et s’en prend sans le savoir à un ambassadeur. L'ayant prise en flagrant délit, ce dernier emmène Arlette chez lui et lui impose un marché dont elle ne va découvrir les raisons qu'au fil des heures.
Elle doit l'accompagner dans une soirée mondaine où elle est présentée comme la nièce du baron Dvorak, le collaborateur de l'ambassadeur. Ce dernier lui ordonne de danser avec un attaché d’ambassade, Pierre de Rougemont et de lui dérober sa montre gousset. Ayant subtilisé la montre, elle a la curiosité de l'ouvrir et y découvre la photo de l'épouse de l'ambassadeur. Elle devine qu'il la soupçonnait d’infidélité avec Pierre de Rougemont et retire le portrait avant de lui remettre la montre. L'absence de la photo qu'il s'attendait à trouver soulage l'ambassadeur, convaincu d'avoir soupçonné son épouse à tort.
Il n'a alors plus qu'un désir : qu'Arlette quitte le bal et oublie ce qu'elle vient d'y faire. Mais il est trop tard, Pierre de Rougemont est déjà tombé sous le charme d'Arlette et la rattrape alors qu'elle s'en allait à regret. L'amour qui nait immédiatement entre eux, sera troublé par la révélation de l'identité réelle d'Arlette.
Dans le film, Danielle Darrieux chante Une charade et Au vent léger de Paul Misraki (musique) et André Hornez (paroles).
Jacques Siclier écrit « Sorti en , ce film connut un grand succès, qui se prolongera sous l’Occupation. Le public avait besoin de divertissement. Danielle Darrieux, qui avait tenu quelques rôles dramatiques, reparaissait avec tout son charme, toute sa fantaisie et sa jeunesse (elle avait 22 ans). Les circonstances historiques jouaient en faveur du film. Mais son importance tint aussi au style de Decoin, qui avait assimilé les recettes de la comédie américaine, alors en son âge d’or : un malentendu amoureux naît d’une situation extravagante et, après pas mal de complications, se termine d’une façon heureuse. La mise en scène alerte, pétillante, inventive, interrompt tout juste son rythme, le temps pour Darrieux de chanter Une Charade, air que tout le monde allait fredonner. Le scénario rebondit constamment, les dialogues de Michel Duran fusent. Tout fait de cette comédie sentimentale un petit chef-d’œuvre, où les jeux du hasard contrarient les jeux de l’amour. »[1]
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