Loading AI tools
barrière d'octroi dans le 14e arrondissement de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La barrière d’Enfer est une ancienne barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux installée sur l'emplacement de l'actuelle place Denfert-Rochereau à Paris, en France.
Type | |
---|---|
Partie de | |
Destination initiale |
Barrière d'octroi |
Destination actuelle |
Entrée des catacombes de Paris services de la voirie |
Style | |
Architecte | |
Construction | |
Propriétaire |
Ville de Paris |
Patrimonialité | |
État de conservation |
préservé (d) |
Pays | |
---|---|
Commune |
Coordonnées |
---|
Les principales voies partant de la barrière d'Enfer étaient le boulevard d'Enfer (une partie de l'actuel boulevard Raspail), la rue d'Enfer (avenue Denfert-Rochereau, rue Henri-Barbusse et une partie du boulevard Saint-Michel) et le boulevard Saint-Jacques[2].
L'appellation de cette barrière venait de la rue d'Enfer, à l'extrémité de laquelle elle était située, après avoir traversé le faubourg Saint-Jacques. Quelques historiens pensent qu'elle s'est appelée « rue d'Enfer » parce qu'elle a été « un lieu de débauches et de voleries ». D'autres croient que le nom est une modification de via inferior (ou voie inférieure), la rue Saint-Jacques par contre étant nommée via superior (ou voie supérieure)[3]. Selon l'historien Michel Roblin, il faut voir en ce nom, plutôt qu’une corruption de via inferior, un dérivé du surnom donné à une porte de l’enceinte de Philippe Auguste, la porte « en fer[4] ».
Elle comporte deux pavillons néo-classiques construits par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux en 1787, qui existent toujours. Ces bâtiments sont ornés de frises sculptées par Jean Guillaume Moitte[5] représentant des danseuses. Les pavillons sont une des quatre barrières restantes du mur des Fermiers généraux.
Le troisième tableau de l'opéra La Bohème, composé par Giacomo Puccini entre 1892 et 1895 et dont l'action se déroule dans le Paris de 1830, met en scène Mimi quittant la ville par la barrière d'Enfer pour se rendre dans une taverne située non loin de là.
En 1953, lors de la construction de l'autoroute A6, qui débute porte d'Orléans, à l'autre extrémité de l'avenue du Général-Leclerc, il a été envisagé de détruire les deux pavillons de la barrière d'Enfer pour ouvrir plus largement l'amorce de la voie rapide[6]. La préservation du patrimoine, soutenue par le conseil municipal, l'a emporté.
La barrière est constituée de deux bâtiments identiques situés de part et d'autre de l'avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy, elle-même située dans l'axe des avenues Denfert-Rochereau et du Général-Leclerc :
C'est en commémoration de cette occupation de la barrière d'Enfer que la portion de la place Denfert-Rochereau entre les deux pavillons a été renommée « avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy » le 15 mars 2004[10], à l'occasion de la célébration du soixantième anniversaire de la libération de Paris.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.