Avec une première enquête en ligne fin renseignée par 68 000 usagers, un classement de la «marchabilité» des villes a été présenté en [1].
Une seconde édition a été lancée le , jusqu'au [2]. La période d'ouverture de l'enquête était par la suite prolongé jusqu'au [3].
À l'aide d'un questionnaire conçu avec l'appui du CEREMA, l'objectif était d'évaluer la marchabilité des villes de France à partir de l'avis des piétons et des marcheurs, sur la base de cinq indicateurs[4]:
les pratiques des Français et leur ressenti global sur le quotidien de la marche,
la sécurité des déplacements à pied,
le confort des déplacements à pied,
l'importance donnée aux déplacements à pied par les communes,
les aménagements et services spécifiques pour les marcheurs.
Du au , il a été proposé aux internautes de remplir une enquête en ligne pour recueillir leur ressenti sur la marchabilité de leur commune et de donner leur avis sur la manière d'améliorer le sort des piétons dans les espaces urbanisés[5]. 68 510 personnes ont répondu au questionnaire[6].
Des trottoirs plus larges, bien entretenus, sécurisés et sans obstacles (poteaux, poubelles, panneaux, terrasses, étalages...)
Réserver les trottoirs aux déplacements à pied
Verbaliser davantage le stationnement des véhicules motorisés sur les passages piétons et les trottoirs
Modérer la vitesse des véhicules automobiles sur les lieux fréquentés par les piétons
Constituer un réseau complet de cheminement piétons dans la ville, traiter les points noirs et les coupures urbaines
Les principales critiques des piétons
Les critiques portent sur:
Le manque d’intérêt porté par la collectivité aux piétons
seulement 25% pensent que ces dernières années la situation des piétons s’est améliorée
71% attendent des actions de promotion de la marche à pied
Le manque de confort des déplacements à pied
69% se plaignent des empiètements (terrasses, étalages...) sur les espaces réservés aux piétons d’obstacle (poubelles, poteaux...)
67% se plaignent du stationnement des véhicules motorisés sur les cheminements piétons
70% souhaitent des aménagements qui améliorent le confort des piétons (toilettes, bancs de repos, lieux de sociabilité, distributeurs d’eau potable...)
Trop de conflits d’usage
60% pensent que la circulation des véhicules motorisés est gênante
52% se plaignent du manque de respect des piétons par les conducteurs d’engins motorisés
54% pensent que les aménagements cyclables constituent un facteur d’insécurité
Focus sécurité
63% pensent que pour les enfants, les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite se déplacer à pied est dangereux
60% pensent que pour les enfants aller à l’école à pied est dangereux
61% pensent qu’il est difficile de rejoindre à pied les communes voisines en sécurité
Focus personnes à mobilité réduite
77% des personnes à mobilité réduite trouvent les trottoirs inadaptés
83% des personnes à mobilité réduite trouvent les trottoirs encombrés
65% des personnes à mobilité réduite trouvent que les conflits avec les autres mobilités actives sont fréquents
Dévoilés le , la note globale est de 9,2 sur 20 en moyenne (idem que deux ans auparavant)[9]. 230 communes ont pu être classées, et plus de 4 600 ont reçu au moins un questionnaire[10].