Loading AI tools
hébergement touristique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les auberges de jeunesse (AJ) sont des hébergements touristiques qui mettent à la disposition des voyageurs des lits en dortoir, de 2 à 8 places ou plus selon les auberges, mais aussi des chambres privées ou semi-privées équipées de sanitaires collectifs ou privés.
Les auberges de jeunesse sont des établissements d'hébergement qui offrent avant tout des espaces communs afin de créer des lieux de rencontre, dont la très prisée cuisine des voyageurs pour l’accès à un réfrigérateur et la possibilité de se faire à manger[1]. Ce sont des lieux ouverts, rassembleurs et où le respect des autres et de la planète sont des valeurs mises en avant.
Certaines auberges proposent également des activités et services : loisirs, sports, rencontres de jeunes, repas (dont petits déjeuners), bars, cuisines collectives.
Dans le passé, certaines auberges de jeunesse imposaient une limite d'âge, mais aujourd'hui cette limite a été supprimée dans la plupart des auberges de jeunesse.
Certaines auberges font partie d'un réseau mondial, comme Hostelling International[2] par exemple, ce qui permet de voyager en se logeant à moindre coût. Au Québec, il existe aussi le collectif SAINTLO, un projet d’économie sociale qui regroupe trois auberges situées dans les grands centres (Montréal, Ottawa et Toronto) mais aussi des auberges indépendantes qui se trouvent au Québec et en Ontario, tout le long du fleuve Saint-Laurent. Le réseau PAK-SAK regroupe aussi un grand nombre d'auberges de jeunesse de cette province canadienne et propose des outils utiles et complémentaires tels que des événements et un répertoire de covoiturage.
En 1912, à Altena, dans l'actuelle Rhénanie-Westphalie (Allemagne), l'instituteur Richard Schirrmann crée, au sein du château d'Altena qui venait d'être reconstruit, le premier centre permanent et encore en activité. Les anciennes chambres sont aujourd'hui inutilisées, du fait de l'aménagement de nouvelles infrastructures, mais se trouvant toujours dans l'enceinte du château.
Les principes fondateurs sont : neutralité politique, accueil de toute la jeunesse sans distinction, afin de favoriser l'amitié et la paix, éloge du voyage et de la nature.
Marc Sangnier, cofondateur de la Fédération internationale des auberges de jeunesse (FIAJ) ouvre la première auberge de jeunesse en France, baptisée « l'Épi d'Or », qui est construite en 1929 à Boissy-la-Rivière (Seine-et-Oise). En 1930, il crée une association catholique, la Ligue Française pour les Auberges de Jeunesse (LFAJ), inspirée du mouvement fondé en Allemagne par Richard Schirrmann.
En 1933, sous l’impulsion de Cécile Grunebaum-Ballin et avec le concours de plusieurs grandes formations de gauche laïques : le Syndicat national des instituteurs (SNI), la ligue de l'enseignement, la Confédération générale du travail (CGT), l'Union des villes et des communes de France et la Fédération nationale des municipalités socialistes, se met en place une association concurrente, le Centre laïque des auberges de jeunesse (CLAJ) qui compte 37 000 membres en 1938[3]. Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État à la jeunesse du Front populaire en est élu président en 1938 après la fin fin du gouvernement de Léon Blum.
Apparue en 1956, la Fédération unie des auberges de jeunesse (FUAJ) est membre de la FIAJ et réunit les courants laïque (CLAJ) et chrétien (LFAJ). Ceci permet aux adhérents de la FUAJ comme à ceux de la LFAJ (par le biais d'une convention entre ces deux associations) l'accès aux 175 auberges des deux réseaux français et aux 4 200 auberges à travers le monde.
La FUAJ a entrepris une action de remise à jour et de modernisation de l'image des AJ. En 2019 elle est confrontée à des difficultés économiques. Elle est en 2023 en phase de sortie d'une procédure de redressement judiciaire en augmentant la fréquentation et après avoir cédé certaines auberges. Elles sont aujourd'hui ouvertes à tous sans limite d'âge (il suffit d'être jeune dans sa tête, selon un dernier slogan).
Certains lieux hébergements se qualifiant d'auberge de jeunesse alors qu'ils ne sont adhérents ou associés à aucune fédération sont plutôt des hôtels bon marché avec des chambres collectives pour faire baisser les coûts à ne pas confondre avec les créations issues du mouvement des auberges de jeunesse.
Elles sont classifiées sur une échelle de 0 à 5 étoiles[4].
Cette catégorie comprend les établissements qui offrent de l'hébergement dans des chambres ou des dortoirs et qui comportent des services de restauration ou les équipements nécessaires à la préparation de repas et des services de surveillance à temps plein[5].
La Nouvelle-Zélande compte un grand nombre d'auberges de jeunesse (appelée « backpacker ») par rapport à sa population[6]. Les trois principaux réseaux d'auberges de jeunesse du pays sont le réseau BBH (plus de 280 auberges, réseau d'auberges indépendantes)[7], le réseau YHA (49 auberges)[8] et le réseau Base (10 auberges)[9].
Dans ce cas, on a donc peu d’intimité. De plus, il est parfois compliqué de ranger ses affaires.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.