L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) est une association de protection de l'environnement française basée à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen. Elle a été créée en 1986 au moment de la catastrophe de Tchernobyl[1]. Elle a pour objet et pour principale activité d'effectuer des analyses de la radioactivité ambiante. Son laboratoire est agréé par l'Autorité de sûreté nucléaire.
Pays |
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Président |
David Boilley (d) |
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Site web |
Présentation
L'Association effectue une surveillance des rejets des installations nucléaires en associant les riverains, surtout dans l'Ouest de la France : usine de la Hague, centrale nucléaire de Gravelines, etc. Elle effectue aussi de nombreuses analyses en France et à l'étranger. Elle a été très impliquée au Japon après la catastrophe de Fukushima. En , l'association lance un nouveau site internet pour plus de transparence[2].
L'association siège dans les Commissions locales d'information autour des installations nucléaires de Normandie et au HCTISN. Elle participe aux travaux du PNGMDR.
En , un de ses communiqués, relatif à la présence de tritium dans l’eau du robinet de communes des vallées de la Loire, de la Seine et de la Vienne[3] lui vaut de faire la une des médias. Même si les relevés fournis à l'association par le ministère de la santé prouvent que les niveaux de radioactivité observés (en moyenne 9 Bq/L) sont très inférieurs aux niveaux d'alerte (100 Bq/L), le communiqué laisse entendre que d'éventuelles contaminations plus élevées pourraient affecter gravement la fourniture d'eau potable à la population en cas d'accident grave et déplore l'absence de plan d'alimentation d'eau potable de substitution. Cette prise de position est répercutée sur les réseaux sociaux par une personne se disant infirmière et prétendant que l'eau du robinet est impropre à la consommation. Cela oblige les autorités à démentir un quelconque risque à consommer l'eau du robinet et vaut à l'ACRO de nombreuses critiques[4].
En , l’association affirme que les nuages de poussières en provenance du Sahara qui survolent alors l’Europe contiendraient des résidus de pollution radioactive due aux quatre essais nucléaires français effectués à Reggane dans le Sahara algérien en 1960 et 1961[5], mais cela est infirmé par des recherches postérieures[6] qui démontrent, grâce aux traces de plutonium détectées dans ces poussières, que celles-ci proviennent probablement d’essais atmosphériques américains et soviétiques.
Notes et références
Voir aussi
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