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L’Association géorgienne en France est une association de la loi de 1901 de la République française, fondée en 1922 par des réfugiés politiques géorgiens qui s’étaient exilés en France à la suite de l’invasion de leur pays par les armées de la Russie soviétique[1].
Fondation |
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Forme juridique |
Association loi de 1901 Association déclarée |
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Domaine d'activité |
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France) |
Siège | |
Pays |
Président |
Othar Zourabichvili (d) (depuis ) |
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Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
Le but de l'association est l'union des Géorgiens résidant en France, qu'ils soient réfugiés, émigrés ou d'origine géorgienne, et quelle que soit leur nationalité, afin :
Outre les commémorations de dates incontournables, 26 mai 1918, 27-28 août 1924 et l’entretien des tombes abandonnées du carré géorgien du cimetière de Leuville-sur-Orge, l’Association géorgienne en France promeut des manifestations culturelles (projection de films, concerts) et estudiantines (soirées), ou des conférences[3].
Elle soutient des actions humanitaires en Géorgie[4].
Elle joue un rôle de vigie auprès des autorités et des médias français lorsque les intérêts vitaux de la Géorgie sont en jeu. En sus de bulletins d'information trimestriels, le comité directeur[5] de l'association publie un rapport d'activité chaque année[6].
Fondée à l’origine par des réfugiés politiques géorgiens arrivés en France en 1922 et considérant que leur séjour y était provisoire, l’association s’est enrichie en 1924 des participants à l’insurrection nationale géorgienne d’août ayant réussi à échapper à la répression soviétique, d’obédiences sociale-démocrate, sociale-fédéraliste ou nationale-démocrate. En 1944, des soldats géorgiens de l’Armée rouge ayant transité de l’URSS à la France, en passant par l'Allemagne selon les aléas de la Seconde Guerre mondiale, l’ont rejoint, réanimant la fibre nationale. Durant les années 1960 et 1970, elle accueille quelques rares dissidents géorgiens ayant pu traverser les frontières de l’URSS. Après le retour à l’indépendance, en 1991, et la guerre civile qui s’ensuit, des réfugiés politiques géorgiens d’une autre nature se réfugient en France.
Enfin, avec les années 2000, l’immigration géorgienne devient économique, professionnelle ou estudiantine, avec néanmoins un volet de demandeurs d’asile à la suite des conflits gelés en Abkhazie et en Ossétie du Sud. En 2013, les communautés géorgiennes en France comptaient environ 10 000 personnes.
D’autres associations, ou institutions, se sont créées plus tard que l’Association géorgienne en France à l’initiative de Géorgiens résidents ou de Français d’origine géorgienne : elles sont souvent représentatives d’un périmètre géographique local (jumelages et coopérations franco-géorgiennes)[7], d’objectifs culturels[8],[9] ou cultuels[10], de tendances politiques anciennes ou récentes[11] ou humanitaires[12].
Depuis le mandat de son premier président, un ancien ministre des gouvernements de la République démocratique de Géorgie (1918-1921), l'association a à sa tête des personnalités nées en Géorgie ou en France (depuis 1981):
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