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duc de Bretagne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Arthur II de Bretagne (né le - mort le , château de l'Isle à Marzan), fils de Jean II, duc de Bretagne, et de Béatrice d'Angleterre, fut vicomte de Limoges du « droit de son épouse » à compter de 1275 et duc de Bretagne de 1305 à 1312[1].
Arthur II | |
Gisant en marbre d'Arthur II, duc de Bretagne (dessin de Dom Morice). | |
Titre | |
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Duc de Bretagne | |
– (6 ans, 9 mois et 9 jours) |
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Prédécesseur | Jean II de Bretagne |
Successeur | Jean III de Bretagne |
Biographie | |
Dynastie | Maison capétienne de Dreux |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 51 ans) |
Sépulture | Couvent des Cordeliers de Vannes |
Père | Jean II de Bretagne |
Mère | Béatrice d'Angleterre |
Conjoint | Marie de Limoges Yolande de Dreux |
Enfants | Jean III le Bon Guy VII de Limoges Pierre Jean de Montfort Béatrix de Bretagne Jeanne Alix de Bretagne Blanche Marie |
Héritier | Jean III le Bon |
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Duc de Bretagne | |
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Arthur II succède à son père comme duc de Bretagne le . L'investiture du comté de Richmond est transférée par le roi Édouard Ier d'Angleterre le à son frère cadet Jean de Bretagne. Son règne en Bretagne est tranquille et de courte durée.
Arthur II et son frère héritent de leur père la tâche de mener à bien un projet de Croisade financé dans son testament de 1302, pour 30 000 livres[2]. Le nouveau duc invoque dans un premier temps pour ne pas s'exécuter, l'indisponibilité de son frère cadet Jean de Bretagne qui combat en Écosse pour le compte de leur oncle Édouard Ier d'Angleterre. Ensuite il avance l'argument de sa santé chancelante. Ce prétexte n'était sans doute pas totalement fallacieux car il meurt en 1312 âgé de seulement 50 ans[3].
Pendant son court règne survient cependant un évènement important. La tentative unique en Bretagne des bourgeois de Saint-Malo de se constituer, à l'exemple des villes du nord du royaume en Commune jurée au cours de l'année 1308. La révolte des habitants de la cité malouine reste sans suite et quand sur ordre du Parlement du l'envoyé du bailli de Cotentin intervient dans la cité il n'est plus question d'autonomie communale[4],[5].
Arthur II met également définitivement un terme au long conflit initié par son grand-père avec l'église sur les prélèvements effectués par le clergé séculier lors des décès (jugement des morts ou tierçage), des repas de noces (past nuptial). En ce qui concerne les dîmes perçues par des laïcs, elles demeurent tolérées et un droit réduit de 8 deniers est accordés aux prêtres pour l'extrême onction dont les « pauvres » c'est-à-dire ceux dont la valeur des biens meubles est inférieure à « 30 sols » sont dispensés. L'accord sur ces points du avec le pape Clément V est entériné, la même année par l'assemblée de Ploërmel[6],[7].
Arthur II meurt le au château de L'Isle. Alors que son cœur est confié aux Carmes de Ploërmel, son corps est inhumé aux Cordeliers de Vannes[8], dans le beau tombeau de marbre qu'il s'était fait construire et dont le gisant est détruit lors de la Révolution. Ses restes utilisés pour empierrer une route, seront de nouveau récupérés, et maintenant parfois exposés au public.
En 1275, à Tours, il épouse Marie (1260-1290), vicomtesse de Limoges, fille et héritière de Guy VI, vicomte de Limoges, et de Marguerite de Bourgogne. Ils ont trois enfants[9] :
En , devenu veuf, il se remarie avec la reine douairière d'Écosse Yolande de Dreux, (1263 – 1330), comtesse de Montfort, fille de Robert IV, comte de Dreux et de Braine, et de Béatrice, comtesse de Montfort. Ils auront six enfants :
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