Armand-Gaston-Félix d'Andlau
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Armand-Gaston-Félix, comte d'Andlau ( - Paris ✝ - château de Verderonne), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.
Armand-Gaston-Félix d'Andlau | |
Surnom | Comte d'Andlaw |
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Naissance | Paris |
Décès | (à 80 ans) Château de Verderonne |
Origine | France |
Allégeance | Empire français Royaume de France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Maréchal de camp |
Commandement | Cuirassiers d'Angoulème |
Distinctions | Légion d'honneur (Officier) Ordre de Saint-Louis (Chevalier) |
Autres fonctions | Écuyer de Napoléon Ier |
Famille | Famille d'Andlau |
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Armand-Gaston-Félix d'Andlau | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des pairs | |
– | |
Gouvernement | Royaume de France |
Biographie | |
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Biographie
Résumé
Contexte
Armand-Gaston-Félix était le fils d'Henry Antoine d'Andlau et de Geneviève Helvétius.
Il embrassa de bonne heure la carrière militaire, et fit plusieurs campagnes.
Comte de l'Empire en 1810, il devint écuyer de l'Empereur[1], et fut nommé, en 1813, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur (corps présent à la bataille de Leipzig). C'est en cette qualité qu'il fit les campagnes de Saxe (1813) et de France (1814). Le , il reçut sur le champ de bataille la croix d'officier de la Légion d'honneur.
La Restauration, à laquelle il s'était rallié, le fit chevalier de Saint-Louis et colonel des cuirassiers d'Angoulême, puis maréchal de camp.
Enfin, le , il fit partie de la promotion des 76 pairs introduits par Charles X dans la Chambre haute. Il siégea peu de temps. En effet, lorsqu'après 1830, les pairs furent appelés à délibérer sur la proposition faite par la Chambre des députés d'éliminer ceux de ses membres qui devaient leur élection à Charles X, le comte d'Andlau crut devoir revendiquer pour ceux qui étaient en cause l'initiative de la démission. Il déclara se retirer de la Chambre des pairs et quelques collègues imitèrent son exemple.
Resté dans le cadre des officiers généraux disponibles, jusqu'en 1843, il fut placé ensuite dans le cadre de réserve de l'état-major général, et admis à la retraite en 1848.
Fixé dans l'Oise, il y représentait le canton de Liancourt au conseil général[2].
Autres fonctions
- Pair de France :
- Ordonnance royale du [3],
- Confirmé au titre de baron-pair héréditaire sur majorat de pairie, par lettres patentes du [3].
Titres
Décorations
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes du comte d'Andlau et de l'Empire
D'or à la croix resarcelée de gueules ; au franc-quartier des comtes officiers de la maison de l'empereur.[4],[5] | |
Armes du comte d'Andlau, pair de France, baron-héréditaire |
Vie familiale
Résumé
Contexte
Fils aîné de Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau, ( - Hombourg (Alsace) ✝ - Paris), Comte d'Andlau, seigneur de Voré, de Remalard et de Feuillée, lieutenant-général honoraire (), député de la noblesse aux États généraux de 1789, député à l'Assemblée constituante de 1789, et de Geneviève-Adélaïde Helvétius ( - paroisse Saint-Roch (Paris) ✝ - château de Voré, Remalard), Armand-Gaston-Félix épousa, le à Nancy, Pauline Joséphine d'Hennezel de Gemmelaincourt ( - Nancy ✝ - château de Verderonne). Ensemble, ils eurent :
- Joseph ( - Nancy ✝ - Buenos Aires, Argentine), comte d'Andlau, général de brigade, officier d'ordonnance de Napoléon III, sénateur de l'Oise (1876-1888), marié, le , avec Berthe Le Pelletier de Saint-Rémy (née en 1840), dont
- Marie Pauline Anne Mathilde (née le ) ;
- Blanche Marie Laurence ( ✝ ), mariée, le , avec René de Sercey (1855 ✝ 1912), ministre plénipotentiaire, dont postérité ;
- Hélène Anne Charlotte (née le ), mariée, le à Paris, avec Mathieu, 2e comte de Charrin, dont postérité ;
- Cécile Blanche ( - Verderonne ✝ - Paris), mariée, le à Paris (ou le 30 mai ?), avec Adolphe-Gustave, comte de Chanaleilles[6] (1809 ✝ 1873), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur.
Annexes
Voir aussi
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