Le écosystèmes côtiers et marins représentés par l'archipel sont l'objet de plusieurs projets de conservation soutenus par le Fonds pour l'environnement mondial et Environnement Canada. Les mangroves et les forêts côtières créent une zone tampon entre l'agriculture du littoral et l'environnement marin sensible. L'archipel de Sabana-Camagüey inclut de nombreux sites protégés, dont:
le refuge de faune Las Loras (6 348ha)[7]. Les cayos Las Loras sont au sud du cayo Francés et du cayo Santa Maria[n 1], et le refuge de faune est traversé par la route pedrapien menant de Caibarién au cayo Santa María;
l'élément naturel remarquable (Elemento Natural Destacado) des Dunes de Playa Pilar (Dunas de Playa Pilar)[n 2], 38ha à l'extrême ouest du cayo Guillermo sur Morón, Ciego de Ávila)[11];
l'«aire protégée de ressources gérées» Humedales de Cayo Romano (237 400ha sur Esmeralda, Camagüey), avec trois zones cœur[16]:
la réserve de flore (Reserva Florística Manejada) Silla de Cayo Romano (1 995ha à Esmeralda)[17];
le refuge de faune Correa (14 050ha au nord d'Esmeralda)[18]
le refuge de faune Cayo Cruz (5 688ha sur Esmeralda)[19];
les zones humides du Nord de Ciego de Avila (Gran Humedal del Norte de Ciego de Ávila)[20] (226 875ha[21]), un ensemble qui comprend six aires protégées[22];
le refuge de faune des cayos de las Cinco Leguas(es) (3 611ha sur Martí, Matanzas)[23];
le refuge de faune du Río Máximo(es) (22 580ha sur la côte nord de Nuevitas et de Minas, Camagüey. Il inclut une zone RAMSAR (zone humide d'importance internationale), une zone ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux) et un corridor de migration internationale (Corredor Migratorio Internacional) des oiseaux;
En 2014 les éléments naturels remarquables Dunes de Playa Pilar, Boquerón, La Chucha et Loma La Tasajera, et la réserve écologique Cayo Francés, n'ont pas encore reçu l'approbation officielle du Comité exécutif du Conseil des ministres (il y a toujours un certain délai pour cette dernière)[9]. En 2023 le processus est en cours pour certaines d'entre elles; sont citées: la grotte de la Chucha, en association avec Lomas de la Canoa; Lomas de Tasajeras[10]…
Ne pas confondre avec le parc national el Boquerón au San Salvador[12]; ni avec le géosite du Boquerón del Infierno–El Sitio ans la vallée de Viñales[13].
La carte de google/maps ne montre pas le cayo Caimán Grande; on ne l'y voit qu'en vue satellite: «Cayo Caimán Grande», vue satellite, sur google.com/maps.
[Mancina, Muñoz & Hernández 2004] (es) Carlos A. Mancina, Abel Hernandez Muñoz et Arturo Hernández-Marrero, «Murciélagos del Archipiélago de Sabana-Camaguey, Cuba» [«Chiroptères de l'archipel de Sabana-Camaguey, Cuba»], Revista Mexicana de Mastozoología (Nueva Epoca), vol.7, no1, (lire en ligne[sur researchgate.net], consulté en ).
[Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap.3 (Región occidental) «Catálogo de las áreas protegidas de Cuba», dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386p. (lire en ligne[PDF] sur researchgate.net), p.173-174.
(en) José Luis Goy et al., «Geomorphological Heritage in Viñales National Park (Aspiring UNESCO Geopark): Geomatic Tools Applied to Geotourism in Pinar del Río, Cuba», Sustainability, vol.15, no7, (lire en ligne[sur mdpi.com], consulté en ).
[Alcolado, García & Espinosa 1999] (es) Pedro M. Alcolado, Elisa Eva García et Nelson Espinosa, Protección de la biodiversidad y desarrollo sostenible en el Ecosistema Sabana-Camagüey (Projet GEF/PNUD, CUB/92/G31), La Habana, Cuba (lire en ligne[PDF] sur undp.org).
[Alcolado 2007] (es) Pedro M. Alcolado, «Diversidad, utilidad & estado de conservación de los biotopos marinos», dans La Biodiversidad marina de Cuba, La Habana, Cuba, Instituto de Oceanología, Ministerio de Ciencia, Tecnología & Medio Ambiente, (lire en ligne[sur researchgate.net]).