André Salvat
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André Salvat, né le à Prades et mort le [2] à Perpignan, est un officier français ayant combattu dans les rangs de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.
André Salvat
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Nom de naissance |
André Étienne Salvat |
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Militaire |
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Distinctions | Liste détaillée Grand officier de la Légion d'honneur Médaille coloniale Médaille commémorative de la campagne d'Italie Médaille commémorative de la campagne d'Indochine Croix de la Valeur militaire Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 16 P 533122)[1] |
Biographie
Résumé
Contexte
André Salvat est né à Prades dans les Pyrénées-Orientales le . Son père, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, en est un grand mutilé ; sa mère est épicière. Il s'engage dans l'Armée française en 1938, après avoir suivi les cours de l'école militaire préparatoire d'Autun[3].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, André Salvat est depuis à Tripoli au Liban, où il sert comme sergent. Il fait partie de la compagnie du capitaine Raphaël Folliot qui refuse l'armistice de , et il choisit lui aussi de passer en Palestine, sous mandat britannique, où il rejoint les rangs de la France libre naissante[2],[3].
Il prend part à la Guerre du désert en Libye contre les Italiens. Il participe avec sa section à faire plusieurs centaines de prisonniers. Il est un des premiers compagnons de la Libération[3], ayant reçu la croix de l'ordre par décret du décret du [2].
En 1942, André Salvat participe notamment à la bataille de Bir-Hakeim, puis à la bataille d'El Alamein en [3].
Il devient officier (lieutenant) en , et prend part à la campagne d’Italie au cours de laquelle il se distingue encore, conduisant l'assaut à la tête de ses hommes[3].
Il participe ensuite à la Libération de la France et à la bataille d'Alsace. Sa dernière action de la guerre est en , dans le massif de l'Authion, dans les Préalpes[3].
Après la Seconde Guerre mondiale, il choisit de rester dans l'armée et prend part successivement à la guerre d'Indochine et à la guerre d'Algérie[3], puis devient colonel[2]. Il prend sa retraite en , et se fixe à Perpignan où il meurt le , à 96 ans, l'un des quatorze derniers compagnons[3].
Lors de ses obsèques, le à Perpignan, le pays catalan et l'ensemble de la nation rend hommage à celui qui était l'un des 14 derniers survivants des 1038 Compagnons de la Libération[4]
Il est inhumé à Cabestany.
Décorations
Grand officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération par décret du [2]
Croix de guerre – (3 citations)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (2 citations)
Croix de la Valeur militaire (1 citation)
Médaille coloniale avec agrafes « Libye 42 », « Bir-Hakeim », « E-O »
Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
Médaille commémorative de la campagne d'Italie (–)
Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre
- Croix de la Vaillance vietnamienne
- Croix militaire de 1re classe (Zaïre)
Il reçoit la médaille de la Ville de Perpignan et la médaille d'or de l'ONAC
Références
Bibliographie
Liens externes
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